
Malgré les bilans quotidiens stables des dernières semaines et le début du déconfinement, les Québécois devront être aux aguets pour éviter un dérapage dans les prochaines semaines.
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Pour le chef des soins intensifs de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, Dr François Marquis, il y aura forcément des éclosions qui seront observées en lien avec le déconfinement, mais il appelle à la prudence.
«Faut comprendre que le déconfinement, c’est un peu comme atterrir un avion. C’est la partie délicate. C’est la partie la plus difficile», indique-t-il.
Il est donc primordial que les citoyens continuent à respecter les règles sanitaires en vigueur et qu’ils reçoivent leur 2e dose du vaccin contre la COVID-19. La patience est toujours de mise, surtout que la présence des variants pourrait facilement compliquer les choses, estime le Dr Marquis.
«Ce n’est pas le temps de voyager de région en région. Ce n’est pas le temps de faire 250 km pour aller voir votre famille qui est dans une autre région. On n’est pas rendu là. Allons-y doucement, petit pas par petit pas, et quand on sera certain qu’on aura le contrôle ce sera plus facile d’ouvrir plus vite», soutient-il.
Le Dr François Marquis est particulièrement inquiet des voyages internationaux. D’où pourquoi il est d’avis que d’abandonner la quarantaine obligatoire à l’hôtel n’est pas une bonne idée dans l’immédiat.
«Plus il y a de distance parcouru, plus le risque est grand d’amener un variant dans un endroit où il va apparaître où on ne l’attend pas», note-t-il.
Ainsi, moins il y aura de déplacement, plus il sera facile que contenir les éclosions.
«Le déconfinement, c'est la partie la plus difficile» - TVA Nouvelles
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