Même si certaines personnes ont déjà reçu leurs deux doses de vaccin contre la COVID-19, il faudrait attendre à septembre avant d’alléger les règles sanitaires imposées aux voyageurs de retour au pays.
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«C’est sûr que quand on a deux doses, on est passablement bien protégés [...], le problème c’est que c’est difficile de faire des exceptions», soutient la Dre Cécile Tremblay, microbiologiste et infectiologue au CHUM en entrevue à LCN.
Elle considère qu’il est plus simple pour le gouvernement d’imposer des mesures uniformes à tout le monde que de faire des règles différentes pour plusieurs groupes de personnes.
Une telle distinction demanderait aussi le recours à une preuve vaccinale, un outil envers lequel plusieurs Québécois sont encore réfractaires.
«C’est tout un lot de complication si on se met à faire des exceptions», affirme la Dre Tremblay.
Si les vaccins semblent efficaces contre les variants, les experts ignorent s’ils le seront sur les nouvelles souches qui pourraient apparaître.
«On sait que les endroits où la transmission communautaire est intense, en Inde ou au Japon par exemple, où ils font face à une autre vague et dans d’autres pays du monde, ça favorise l’émergence de nouveaux variant. Est-ce qu’on va être protégés contre ces variants-là? C’est un peu difficile à dire», explique la microbiologiste.
Selon la Dre Cécile Tremblay, l’allègement des règles entourant les voyages passera certainement par le taux de vaccination de la population.
«Pour les retours au pays, mettons à la fin du mois d’août ou au mois de septembre, si 80% de la population a ses deux doses, probablement qu’on pourra relâcher», croit-elle.
Écoutez l’entrevue complète de la Dre Cécile Tremblay dans la vidéo ci-dessus.
Quarantaine à l'hôtel: «on pourra probablement relâcher les consignes en septembre» - TVA Nouvelles
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