Nintendo Switch OLED : meilleure portabilité, mais grosse déception en 4K et sur le prix - RDS Jeux vidéo

Plus une évolution en douceur qu’une Switch plus puissante et rétrocompatible.  

Crédit Image : Nintendo

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Suis-je le seul à ne voir aucun intérêt dans cette nouvelle Switch ? D’accord, les écrans OLED sont plus lumineux et consomment moins du fait qu’ils émettent leur propre lumière. Cette luminosité devrait également être plus uniforme.

64GO de mémoire c’est toujours mieux que 32, tandis qu’un port Ethernet pour les jeux en ligne est bien plus stable que le Wi-Fi. Le blanc c’est joli, mais ça marque vite la saleté. Par contre, côté 4K Nintendo a complètement loupé le coche.

J’aime bien jouer à la Switch en mode portable, mais en mode dock, l’image 1080p sur un écran 4K est juste dégueulasse et je n’ai pas d’autre mot. Ces amas vomissant de pixels qui se mélangent en une bouillie à l’écran donnent surtout envie de poser les Joy-Con. Ce problème est dû au fait que la mise à l’échelle est trop importante depuis le 1080p, un pixel en 1080p en occupe quatre sur un écran 4K, entraînant lorsqu’il bouge des effets d’artefact sur la totalité de l’écran.

C’est là que le DLSS eut été intéressant, afin de rajouter des pixels pour la mise à l’échelle en 4K. Au lieu de cela Nintendo reste frileux. D’un autre côté, la firme de Kyoto sort de plusieurs générations à problème et renoue avec le succès  sur les consoles de salon depuis la Switch. LA Wii U a été un four, la Wii a été un succès, mais uniquement pour les jeux Nintendo, tandis qu’une bonne partie des nouveaux venus sont restés sur Wii Sports. Quant à la GameCube, malgré ses qualités indéniables, elle s’est fait dominer par la PS2.

Nintendo a sûrement fait des études sur ses utilisateurs et dû recueillir les données concernant les écrans auxquels étaient connectés les docks. Cependant, la technologie avance en face, et Nintendo reste sur sa formule sans oser véritablement la faire évoluer techniquement. Le mode portable reste privilégié et c’est très bien, mais le côté dock est plutôt un abandon de la part de Nintendo si l’on veut la connecter à une TV 4K ou 8K.

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Tarif en hausse

399$ pour la Switch classique 449,99$ pour la nouvelle version. Nintendo se fait apparemment plaisir. Alors, oui il y a un nouvel écran OLED, mais Nintendo se gave-il sur ce coup-là?

Tout d’abord, son processeur ne coûte plus rien à fabriquer. C’est un modèle ultra rentabilisé que Nintendo achète toujours à Nividia, mais plus au prix fort de son lancement.

L’augmentation de la mémoire a quant à elle réellement un coût, mais pas de quoi justifier une augmentation de 50$.

La carte mère héritée de la Switch a subi plusieurs modifications depuis son lancement afin d’abaisser les coûts.

Enfin, l’écran OLED est très bien, mais un écran classique demande un rétro éclairage supplémentaire qui monte le tarif.

Par contre, nous entrons dans une période de très forte inflation, et la pénurie de composants est toujours là même si l’on connait des améliorations. Nintendo s’assure ainsi de conserver ses marges sur sa console lorsque l’inflation sera au plus haut sans passer par une impopulaire hausse des tarifs après le lancement.

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