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Monday, February 14, 2022

Horizon Forbidden West : Aloy à la conquête de l'Ouest - RDS Jeux vidéo

Sorti en 2017, Horizon Zero Dawn nous plongeait dans un monde ouvert post-apocalyptique rempli de robots dinosaures avec Aloy, une jeune femme au passé mystérieux. Après toutes les révélations-chocs du premier opus, trouver une intrigue aussi passionnante représentait tout un défi. S’appuyant sur les bases du premier jeu, Horizon Forbidden West offre une expérience de jeu améliorée et un scénario tout aussi captivant.

Images et copie du jeu gracieuseté de Sony Interactive Entertainment
Joué sur PlayStation 5 pour la critique

Un monde ouvert où il y a beaucoup à faire

La plus grande faiblesse de Horizon Zero Dawn, c’était d’être sorti à peu près en même temps que Zelda: Breath of the Wild, qui l’éclipsait en matière de mécaniques d’exploration (avouez que si vous avez joué à Horizon juste après, vous êtes mort au moins une fois en voulant utiliser votre paravoile inexistante!).

Heureusement, dans cette suite, l’exploration est beaucoup plus fluide. Il n’est plus nécessaire de suivre la route tracée d’avance pour arriver à destination. On peut grimper dans les montagnes autrefois infranchissables; un grappin permet d’atteindre les auteurs et d’arracher des grillages; on redescend doucement avec le planeur; et Aloy a même un masque de plongée pour explorer des grottes sous-marines. Partout sur la carte, il y a des secrets à découvrir et des quêtes à accomplir et on se sent plus motivé à explorer le monde.

Ces nouveautés nous compliquent parfois la tâche lors des passages de plateformes, qui peuvent être frustrants; Aloy, en sa qualité de femme indépendante qui fait ce qui lui plait, ne veut pas toujours grimper là où on lui dit ni sauter au moment où on lui demande. Le grappin n’est pas non plus très satisfaisant. La façon dont Aloy s’accroche et grimpe manque de fluidité, et lorsque le point d’accroche est loin, il est parfois inutilement difficile d’appuyer au bon moment sur le bouton. L’ajout de caisses provoque aussi son lot de questionnements, car il n’est pas toujours évident de comprendre à quoi elles servent et il faut parfois les trainer loin pour les utiliser, par exemple à travers des ascenseurs et des plans d’eau qui complexifient la tâche.

Le nombre de choses à faire peut se révéler intimidant. Dans le menu des quêtes, on peut voir qu’il existe une quinzaine de types différents de quêtes. Il y a bien sûr les quêtes annexes, durant lesquelles on apprend à connaitre l’univers et divers personnages secondaires, généralement en partant à la recherche d’une personne disparue ou d’une solution aux problèmes d’un village. Ce sont ces quêtes qui permettent le plus de profiter de la qualité et de la profondeur du monde d’Horizon.

Pour les amateurs de défis, les zones de chasse sont de retour. Vous pourrez également montrer vos prouesses dans des fosses de combat au corps-à-corps ainsi que lors de courses sur montures! Il y a encore des camps de rebelles à libérer, des grands-cous à pirater et des creusets à explorer, mais la recette varie de l’un à l’autre plus que dans le premier opus, nous gardant sur le qui-vive; on ne sait jamais ce qui nous attend. Même les plus simples tâches sont scénarisées, et tous les personnages avec lesquels on interagit sont crédibles et vivants.

Aloy a aussi l’occasion de s’initier au Attakth, un jeu de stratégie sur table popularisé par le peuple des Tenakth. Ce jeu de combat au tour par tour est tout un jeu dans le jeu. Il faut en collectionner les pièces, chacune ayant ses propres particularités, pour affronter tous les adversaires sur leurs cartes uniques. Avant chaque partie, il importe d’analyser la topologie de la carte et le type de pièces choisies par l’adversaire pour adapter sa stratégie en conséquence.

Bref, il devient vite évident que si on veut tout faire, l’histoire n’avancera jamais!

Une histoire accrocheuse

Et on veut qu’elle progresse. Forbidden West commence en force, avec Aloy et Varl qui découvrent un camp oseram détruit par l’acide. On apprend qu’Aloy cherche depuis six mois une copie de Gaïa afin de la réinitialiser. Devant ses échecs répétés, elle devra partir dans l’Ouest prohibé, sur les traces de Sylens qui continue de la narguer.

Comme c’était le cas dans Zero Dawn, le jeu prend un certain temps avant de vraiment prendre son envol. Si vous prenez votre temps, comptez huit ou neuf heures avant de franchir enfin les portes menant vers l’Ouest prohibé. La première zone fait office de long tutoriel. Cependant, la patience est rapidement récompensée une fois cette première étape franchie, car l’histoire prend une tournure inattendue.

Guerrilla Games réussit un tour de force en proposant à nouveau une intrigue captivante, pleine de rebondissements, qui devient à la fois une quête de découverte personnelle et une quête pour sauver le monde. Bien qu’Aloy passe encore une grande partie de l’aventure à se balader en solitaire en se parlant à elle-même, elle est cette fois mieux entourée. En plus d’Erend et de Varl, de nouveaux compagnons se joignent à elle pour l’aider dans sa quête, et c’est un plaisir de les voir évoluer et apprendre à collaborer ensemble au fil ses péripéties.

À LIRE AUSSI : Entre univers narratif et politique – Pourquoi tout le monde devrait aimer Horizon : Zero Dawn

Les nouveaux peuples qu’on rencontre dans le jeu, notamment les Utarus et les Tenakths, ont leur propre culture. Tout a été pensé pour les rendre crédibles, autant dans le visuel de leurs villages et leur habillement, que dans leurs traditions et leur façon de voir le monde. En faisant des quêtes pour eux, on apprend à connaitre et à comprendre ces peuples et on s’y attache. L’univers d’Horizon est réellement vivant.

Des combats exaltants

Les combats contre les machines sont un peu plus complexes et tout aussi palpitants que dans le premier. Les machines sont une coche au-dessus; elles sont plus articulées, et leurs mouvements imprévisibles rendent plus difficiles de viser leurs points faibles ou les pièces qu’on veut détacher. De nouvelles armes, comme la lance explosive ou le lance-disques, permettent également de varier les moyens de se battre. Dans Horizon, on ne peut pas se rabattre sur une seule méthode de combat contre les machines; il faut savoir s’adapter et passer d’une arme à l’autre pour maximiser les dégâts.

De nouvelles compétences ajoutent également de la variété. Pour chaque arme, on choisit une technique parmi trois déblocables dans les arbres de compétences, et à cela s’ajoute un « sursaut de bravoure », une sorte de compétence ultime qu’on peut activer une fois qu’on a accumulé assez de points pendant les combats. Ce peut être par exemple devenir presque invisible pendant un moment ou encore augmenter grandement les dégâts élémentaux.

La seule chose plus difficile à gérer en combat est la roue des pièges et potions, qu’on fait défiler avec la croix directionnelle. Il faut passer à travers 4-5 types de potions, tout autant de pièges, les pierres, la monture, les bombes fumigènes, etc. pour trouver ce qu’on cherche. Pas très pratique quand on a la santé au plus bas et deux-trois machines à nos trousses!

Une belle qualité visuelle

Le jeu offre un mode performance ou un mode haute résolution, selon votre préférence. De manière globale, il n’y a pas une grand différence entre les deux sur PS5; on perd quelques images dans les combats et certaines textures apparaissent plus lentement en mode résolution. Il m’est cependant arrivé à de rares occasions que le jeu se mette à ramer contre certaines machines, et le mode performance n’y changeait rien.

Tout n’est donc pas parfait dans l’univers des robots-dinosaures. Les animations faciales, même si elles sont bien meilleures que dans le premier jeu, sont encore un peu rigides, surtout pour le haut du visage. Le tout est récupéré par le jeu d’acteur, qui est excellent du début à la fin, autant pour les personnages principaux que les secondaires. De petits bogues visuels sont visibles ça et là, notamment les cheveux d’Aloy qui ne tiennent jamais en place ou encore des petites difficultés quand on se promène dans des endroits étroits sous l’eau. En règle générale, les graphismes sont très soignés, mais les animations sont un peu plus à la traîne.

Ces petits défauts sont vite oubliés tandis qu’on poursuit la quête passionnante d’Aloy pour sauver le monde. Horizon Forbidden West s’appuie sur ce qui a fait le succès du premier jeu, en poussant la formule plus loin et en l’améliorant, et le résultat est un jeu de qualité supérieure dans lequel on s’immerge avec plaisir malgré quelques petits accrochages.

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