L’Hôpital du Suroît, l’une des urgences les plus occupées au Québec, qui a dû fermer en septembre 2021 faute de personnel, semble avoir trouvé la solution à taux d’occupation extrême qui frisait les 300% il y a moins d’un an.
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Depuis janvier, le taux d’occupation sur civière reste stable à 125%, et 14 infirmières qui avaient quitté l’urgence pour travailler dans un autre département ou dans un autre établissement sont de retour.
Ce qui explique ce succès? Une nouvelle façon de gérer les ressources humaines, et la mise en place d’une équipe dédiée à la résolution de problèmes qui nuisent au fonctionnement de l’urgence.
«Nous sommes très fiers de la situation, c’est un travail d’équipe. Ce qui a fait la grande différence à partir du mois de janvier, c’est la mise en place d’une équipe d’intervention qui s’occupe de régler les problèmes dès qu’ils arrivent. Elle est composée de médecins, infirmières, gens sur les unités, du soutien à domicile», explique Dominique Pilon, directeur des activités hospitalières à l’Hôpital du Suroît.
En plus de cette équipe, la gestion des horaires s’est aussi grandement améliorée. La direction tente d’accommoder les employés afin de leur offrir des quarts de travail qui leur conviennent et qui leur facilitent la vie.
Le temps supplémentaire obligatoire (TSO) n’est presque plus utilisé, on parle plutôt de temps supplémentaire volontaire, une notion qui fait toute la différence pour le personnel.
«On parle aussi de confection autonome des horaires, les salariés sont actuellement en décision de leur horaire. Ils font une fin de semaine sur deux, sur trois. Certaines font douze heures, d’autres font huit heures. C’est bien mieux pour le climat de travail et tout ça aide à un taux d’occupation beaucoup plus bas», exprime Carine Durocher, cheffe du service des urgences entrevue à TVA Nouvelles.
La gestion est si efficace que 14 infirmières qui avaient quitté l’urgence y sont revenues travailler.
«Il y a un meilleur climat de travail, de meilleures conditions, et au final, une meilleure de qualité de soins», ajoute Mme Durocher.
Urgence bondée: l'Hôpital du Suroît a trouvé la solution - TVA Nouvelles
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