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Friday, November 18, 2022

Véhicule lunaire: le génie québécois pour vaincre les températures extrêmes - Le Journal de Montréal

Une firme québécoise permettra au premier rover canadien sur la lune de se déplacer sans problème à des températures extrêmes de 150 °C à -250 °C dans les zones d’ombres traversées par l’engin lunaire. 

«Dans l’espace, un objet devient très chaud ou très froid très rapidement. Par exemple, le côté d’un rover au soleil peut être à 100, 150 ou 200 °C et à l’ombre à -200 °C», explique Marc Lafontaine, vice-président exécutif de Maya HTT.

«C’est comme prendre un téléphone cellulaire et le mettre à moitié dans un congélateur très froid et à moitié dans un four très chaud, et le faire tourner», illustre le diplômé en génie mécanique, qui travaille pour l’entreprise depuis une vingtaine d’années.

Objectif Lune

Lundi dernier, Ottawa a accordé un contrat de 43 M$ à l’ontarienne Canadensys et ses partenaires pour fabriquer un premier rover lunaire canadien, qui recherchera de la glace d’eau pour de futures missions spatiales habitées de l’Agence spatiale canadienne (ASC).

Dans la courte liste d’entreprises québécoises figurent NGC Aérospatiale, dont Le Journal a déjà raconté l’histoire, et Maya HTT, qui a développé un savoir-faire de calibre mondial.

Fondée en 1983, la PME de Westmount a 250 employés ici, aux États-Unis et en Europe. Son actionnaire majoritaire est une compagnie appartenant à sa présidente, Inta Zvagulis.

États-Unis, Japon, Europe, Inde... Maya HTT n’en est pas à ses premiers projets spatiaux.

«On aide aux différentes étapes avec les contraintes. On a un certain poids, une certaine énergie disponible», détaille Marc Lafontaine de Maya HTT.

Marc Lafontaine, vice-président exécutif de Maya HTT, fournit l’expertise québécoise au projet canadien de rover lunaire, qui doit pouvoir résister aux chocs thermiques constants.

Photo Chantal Poirier

Marc Lafontaine, vice-président exécutif de Maya HTT, fournit l’expertise québécoise au projet canadien de rover lunaire, qui doit pouvoir résister aux chocs thermiques constants.

En plus de multiplier ses collaborations dans l’industrie spatiale, l’expertise en physique mécanique de la PME accompagne les clients d’autres domaines à gérer la chimie de leurs batteries.

«On aide beaucoup les entreprises à électrifier leurs véhicules. On aide autant les grands donneurs d’ordre que les jeunes pousses», souligne Marc Lafontaine.

Dans un monde où le nerf de la guerre est le savoir-faire de pointe, Maya HTT prend très au sérieux les menaces de vol de propriété intellectuelle de puissances étrangères.

«C’est de la technologie logicielle, donc on la protège pour nos clients. Beaucoup de nos activités ont lieu avec le domaine spatial hautement sensible en tout temps», conclut-il.

  • Le rover canadien circulera dans les zones ombragées et devra résister aux nuits lunaires, qui peuvent durer deux semaines avec des températures oscillant de -170 °C à -200 °C.

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