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Monday, January 30, 2023

Cette IA de Google est capable de composer la musique que vous lui demandez - Clubic

Intelligence Artificielle Musique © Medium
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Après la génération d'images grâce à DALL-E ou Midjourney, Google présente MusicLM, une IA capable de composer une musique à partir d'un texte.

Encore à l'état de recherche et pour l'heure inaccessible au public, ce nouvel outil présente déjà des résultats pour le moins très (trop ?) convaincants.

IA maestro, Music(LM) !

Il ne s'agit bien sûr pas d'une révolution dans le domaine. D'autres projets de générateurs de musique existent déjà, comme AudioLM, de Google également, ou Jukebox par OpenAI. MusicLM se démarque cependant de ses congénères grâce notamment à une vaste base de données comptant pour l'heure 280 000 heures de musique.

L'outil s'avère en outre bien mieux armé pour traduire en son des concepts jusque-là difficiles à retranscrire d'un format texte à un format audio. Il est ainsi possible d'écouter quelques extraits sur la page Google Research dédiée à MusicLM, citée en source-ci dessous. Parmi les échantillons présentés, nous avons par exemple la traduction en musique d'une description avec des mots tels que « d'un autre monde » ou « une sensation d'émerveillement ».

Forte de cette capacité et de celle de mêler habilement divers instruments et genres, cette nouvelle IA de Google se montre déjà plutôt talentueuse, malgré plusieurs défauts évidents. Et elle n'en est qu'à ses balbutiements !

L'IA, le futur fléau de tous les artistes ?

En sa qualité de projet de recherche, MusicLM n'est pas accessible au public, en partie pour des raisons de droits d'auteur. La question n'a en effet pas encore été légiférée, constituant pour le moment un vide juridique.

Cette préoccupation n'a pourtant pas empêché les IA génératrices d'images de devenir largement populaires, au grand dam des communautés d'artistes. Certains sont allés jusqu'à commercialiser des œuvres dont les illustrations ont été entièrement conçues par de tels outils. On ne peut savoir si une telle décision aura ou non des conséquences plus tard.

Des musiciens ont en tout cas déjà accueilli l'intelligence artificielle à bras ouverts dans le domaine, comme Holly Herndon. L'artiste a ainsi développé Holly+, une IA reproduisant sa voix, avec son dernier album entièrement interprété par son avatar virtuel. Dans ce domaine comme dans tant d'autres, l'évolution des outils propulsés par l'intelligence artificielle divise donc les communautés et les géants de la tech.

Source : MusicLM

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Un nouveau chapitre pour Kirby’s Return to Dream Land Deluxe ? - Nintendo-Town

Kirby’s Return to Dream Land Deluxe n’est plus qu’à quelques semaines de son lancement sur Nintendo Switch, on s’approche donc de l’arrivée d’éventuelles leaks et autres fuites.

Sur Reddit, l’utilisateur de Reddit Sad_Bat1933 a mis en ligne une image de la box présumée qui semble assez standard. Cependant, elle montre ce qui semble être un nouveau mode du jeu, intitulé « Magolor Epilogue », qui n’a pas encore été dévoilé.

https://i0.wp.com/i.ibb.co/NY2yxZF/Magolor-Epilogue.png?ssl=1

Comme toujours, des rumeurs comme celle-ci doivent être prises avec des pincettes car sans source fiable pour l’image, il est probable qu’elle soit fausse. Cependant, ajouter un nouvel épilogue au jeu mettant en scène l’un de ses personnages principaux, Magolor, aurait du sens. Depuis Kirby Triple Deluxe de 2014, la plupart des jeux Kirby ont eu une fin « late game ». Avec la sortie si rapide du jeu, il est probable que ce mode soit révélé dans les prochaines semaines, peut-être lors d’un prochain Nintendo Direct.

Source

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Un nouveau chapitre pour Kirby’s Return to Dream Land Deluxe ? - Nintendo-Town
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Quand les forces de la nature sont la réponse à la force de la nature - MétéoMédia

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Quand les forces de la nature sont la réponse à la force de la nature  MétéoMédia
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Google dévoile une IA capable de générer de la musique - L'Éclaireur Fnac

Appelé MusicLM, le modèle permet de générer de la musique à partir d’une description textuelle. Il n’est cependant pas accessible au public à cause de plusieurs risques.

Après les vidéos, c’est un autre type d’intelligence artificielle (IA) génératrice de contenus que Google vient de dévoiler. Baptisée MusicLM, elle peut générer de la musique à partir d’une description textuelle. Pour cela, le modèle a été entraîné sur un ensemble de données de 280 000 heures de musique, lui permettant de créer des morceaux « cohérents pendant plusieurs minutes ».

Génération de divers contenus

Dans le détail, MusicLM est capable de générer divers types de contenus musicaux. Il peut créer des contenus audio à partir d’une description complexe comme « la bande originale d’un jeu d’arcade. Elle est rapide et optimiste, avec un riff de guitare électrique accrocheur. La musique est répétitive et facile à retenir, mais avec des sons inattendus, comme des cymbales crash ou des roulements de tambour ». Un prompt aboutissant à un son de 30 secondes. Il peut aussi générer des morceaux de 5 minutes.

Le mode histoire permet lui, de créer un contenu dont le son évolue grâce à une séquence de prompts, tel qu’une musique passant du jazz à la pop, puis au rock. Il est par ailleurs possible, avec le processus du conditionnement du texte et de la mélodie, de générer un son conforme au prompt tout en suivant une mélodie fournie. Concrètement, MusicLM peut par exemple jouer Bella Ciao en sifflements, au piano ou encore à la guitare. De même, le conditionnement par une image permet d’obtenir un son à partir d’une peinture, comme Le Cri d’Edward Munch, et de sa légende.

Enfin, MusicLM est capable de créer de courts contenus audio – d’une durée de 10 secondes – avec des instruments (guitare électrique, flute…), selon un genre spécifique (rap, blues…), un lieu (opéra, plage dans les Caraïbes…), une époque (club des années 50…), mais aussi en fonction du niveau d’expérience d’un musicien (guitariste débutant ou professionnel…). L’IA peut aussi faire preuve de « diversité » en créant un son différent pour une même description.

Un système avec des risques

Si les chercheurs affirment, dans un article académique, que MusicLM surpasse les systèmes précédents en termes de qualité audio et de fidélité à la description textuelle, l’IA est loin d’être parfaite. Les sons ne sont en effet pas toujours agréables à écouter, certains étant distordus. De plus, les paroles ne sont pas toujours compréhensibles.

Les co-auteurs de l’article mentionnent en outre les nombreux défis éthiques posés par un système comme MusicLM, tel que l’intégration de contenus protégés par le droit d’auteur avec les données de formation dans les morceaux générés. Un problème que l’on retrouve déjà avec les IA génératrices d’images. Lors d’une expérience, ils ont découvert qu’environ 1% de la musique créée par l’IA était directement répliquée à partir des chansons sur lesquelles il avait été entraîné. « Les échantillons générés refléteront les biais présents dans les données de formation, soulevant la question de la pertinence de la production musicale pour les cultures sous-représentées dans les données de formation, tout en soulevant des inquiétudes quant à l’appropriation culturelle », expliquent par ailleurs les chercheurs.

Des risques qui les empêchent de rendre MusicLM accessible au public. « Nous soutenons fortement la nécessité de travaux futurs supplémentaires pour lutter contre ces risques associés à la génération de musique », font savoir les co-auteurs de l’article.

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Sunday, January 29, 2023

James Webb met en lumière le Scientifique de l'année de Radio-Canada | Les scientifiques de l'année de Radio-Canada - Radio-Canada.ca

L'astrophysicien René Doyon lors d'un discours à Radio-Canada.

L'astrophysicien René Doyon a contribué en tant que chercheur principal canadien au développement des instruments canadiens sur le télescope spatial James Webb, un projet international dirigé par la NASA, en collaboration avec l’Agence spatiale européenne et l’Agence spatiale canadienne.

Photo : Radio-Canada / Martin Ouellet-Diotte

Devant les images fabuleuses du cosmos captées par le télescope James Webb, l’émerveillement de René Doyon est palpable : « Elles sont absolument époustouflantes », lance-t-il avec des étoiles dans les yeux (sans mauvais jeu de mots).

Si ces clichés qui nous parviennent du fin fond de l’Univers sont d’une précision inégalée, c’est en partie grâce à lui. Responsable scientifique de la contribution canadienne au télescope, fruit d’une collaboration entre la NASA, l’Agence spatiale européenne et l’Agence spatiale canadienne, René Doyon y a œuvré pendant deux décennies. D’abord à la mise au point d’un appareil scientifique embarqué à bord, baptisé NIRISS (pour Near InfraRed Imager and Slitless Spectrograph), puis d’une caméra de guidage, le Fine Guidance Sensor (FGS), essentielle au bon fonctionnement du télescope.

Lorsqu'on pointe le télescope, une grosse structure, ça bouge dans toutes les directions. Mais à l'intérieur, il y a un petit miroir qu'on appelle le steering mirror, qui est contrôlé par la caméra de guidage canadienne, et qui permet de le basculer en temps réel 16 fois par seconde pour s'assurer que les images sont vraiment bien, bien fines, explique le lauréat, professeur d’astrophysique à l’Université de Montréal.

Des ingénieurs de l'ASC installent une enveloppe protectrice sur les instruments canadiens.

Des ingénieurs de l'ASC installent une enveloppe protectrice sur le FGS et le NIRISS au centre spatial Goddard de la NASA.

Photo : NASA/Chris Gunn

Le télescope spatial James Webb a été lancé en décembre 2021 depuis la Guyane française. C’est le plus grand et le plus puissant télescope jamais déployé dans l’espace. Son miroir est six fois plus grand que celui de son prédécesseur, Hubble.

Avec un télescope beaucoup plus grand, on peut observer des cibles beaucoup plus faibles, donc c'est un nouveau chapitre qui s'ouvre, s’enthousiasme le chercheur.

Autre distinction : alors que Hubble scrutait surtout la lumière visible émise dans l’Univers, James Webb, lui, est conçu pour détecter les longueurs d’onde de la lumière infrarouge. C’est crucial pour ce que René Doyon et son équipe souhaitent étudier.

Car au-delà des magnifiques images captées par le télescope, ce qui fascine encore plus l’astrophysicien, ce sont des courbes. Des spectres de lumière infrarouge captée par les instruments du télescope en provenance d’exoplanètes.

Ces planètes extrasolaires orbitent autour d’autres étoiles que la nôtre. En passant devant leur astre, elles bloquent une petite partie de sa lumière. L’instrument canadien NIRISS a été conçu pour capter ces variations de luminosité et en déduire la composition de l’atmosphère de ces exoplanètes.

Dans le spectre des différentes longueurs d’onde filtrées par l’atmosphère de ces planètes, les chercheurs peuvent lire de quoi cette atmosphère est faite. C'est une mesure extrêmement délicate qu'on faisait avec Hubble, mais avec beaucoup moins de précision, constate M. Doyon.

Graphique illustrant des points.

Spectre de transmission de l'exoplanète WASP-96 b.

Photo : NASA/ASE/ESA/NIRISS

Derrière ces courbes se cache donc peut-être une partie de la réponse à LA question que se pose le scientifique : sommes-nous seuls dans l’Univers?

Le but ultime de tout ça, bien sûr, est de savoir s'il y a de la vie sur ces planètes-là. Et pour le faire, il faut détecter leur atmosphère pour vraiment savoir quelles sont les conditions d'habitabilité. On veut connaître les conditions physiques. Y a-t-il de l'eau? Y a-t-il du méthane, du CO2? Et éventuellement même une biosignature, c'est-à-dire un gaz qui est produit par de l'activité biologique, détaille-t-il.

Le chercheur et son équipe de l’Institut Trottier de recherche sur les exoplanètes, l’IREx, ont présenté leurs premiers résultats tirés de Webb à la communauté scientifique en décembre dernier, lors d’une conférence tenue au Space Telescope Science Institute, à Baltimore.

Ils ont analysé les données de trois passages, ou transits, effectuées devant leur étoile par deux planètes du système Trappist-1, situé à près de 40 années-lumière de la Terre. Parmi les sept planètes rocheuses de Trappist-1, certaines se trouveraient dans une zone dite habitable : ni trop près ni trop loin de l’étoile pour que la température y permette la présence d’eau liquide, nécessaire à la vie.

Ces données n’ont pas permis de détecter une atmosphère à la surface des deux planètes, mais les chercheurs espèrent accumuler plus de données avant d’exclure qu’il y en ait une.

La durée du transit dure à peu près trois quarts d'heure ou une heure dans le cas de ces planètes-là, mais on sait qu'il faut en accumuler des dizaines et des dizaines d'heures pour accumuler le signal atmosphérique très, très petit qu'on cherche à détecter, explique René Doyon.

Il faudra donc un peu de patience, mais l’astrophysicien n’en manque pas. Depuis près de trois décennies, il a été aux premières loges de l’expansion de son domaine de recherche. Depuis les années 1990, plus de 5000 exoplanètes ont été identifiées.

C’est d’ailleurs la seconde fois que René Doyon est nommé Scientifique de l’année de Radio-Canada. En 2008, il avait remporté le prix, avec ses collègues David Lafrenière et Christian Marois, pour la publication de la première image d’exoplanètes en orbite autour de leur étoile.

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Réalité virtuelle ou augmentée, métavers : la bataille se poursuit - Le Monde

La fin de la pandémie de Covid-19 aurait-elle eu raison de la popularité du concept de métavers, expression désignant le futur de l’Internet, où les utilisateurs seraient plongés dans un monde virtuel pour tous types d’activité (travail, jeux, sport) ? C’est en tout cas la conviction de John Hanke, le patron du studio américain Niantic : « Je pense que c’était un sous-produit des confinements, mais depuis, la vie est revenue à la normale. On préfère retourner au bureau, se rencontrer directement plutôt que sur [l’application de visioconférence] Zoom. C’était une vision erronée de penser qu’on allait passer son temps dans un monde en 3D. »

L’effondrement du cours de Bourse de Meta (maison mère de Facebook), qui se rêve en champion du métavers, est le symbole de cette désillusion : l’action a perdu plus de 50 % de sa valeur en 2022, et la fréquentation de son univers virtuel, Horizon Worlds, est bien en deçà des prévisions de Mark Zuckerberg, avec 200 000 utilisateurs recensés en octobre, loin des 500 000 initialement espérés fin 2022.

Pour autant, nombreux sont encore les acteurs à manifester leur intérêt pour la réalité virtuelle. « C’est clairement le futur du jeu vidéo, estime Charles-Louis Planade, analyste financier chez Midcap Partners. Même si cela reste un marché de niche, il continue de croître fortement. » En 2023, on s’attend à voir Sony et Apple présenter chacun un nouveau casque de réalité virtuelle.

Plan d’économies

Toutefois, pour M. Hanke, « le futur appartient davantage à la réalité augmentée », qui permet, à travers un dispositif (smartphone, lunettes), de faire apparaître des éléments virtuels dans l’espace réel. C’est en s’appuyant sur cette technologie que Niantic a connu son plus gros succès, avec le jeu sur mobile Pokémon Go. Sept ans après son lancement, en 2016, il a dépassé les 6 milliards de dollars de revenus (5,5 milliards d’euros). Un succès que la société n’a pas su reproduire avec ses autres jeux. Elle espère désormais que la réussite lui sourira davantage avec son nouveau titre lancé en janvier, NBA All World, qui tentera de séduire les amateurs de basket.

Aux yeux de M. Hanke, si la réalité augmentée est en train de faire son chemin auprès du grand public, il lui manque encore un modèle réellement convaincant de lunettes de réalité augmentée. Niantic collabore d’ailleurs avec le géant des composants électroniques Qualcomm pour établir les bases de ce nouveau produit, dont d’autres constructeurs pourraient s’emparer.

En attendant, l’entreprise n’est pas à l’abri des turbulences que traverse le secteur des jeux vidéo. En juillet 2022, elle a levé le voile sur un plan d’économies passant par le licenciement de 8 % de ses effectifs et l’arrêt de plusieurs projets de jeux. Vendredi 20 janvier, Microsoft a annoncé à son tour la fermeture imminente de sa plate-forme de réalité virtuelle sociale AltspaceVR.

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Saturday, January 28, 2023

Un «otni», un objet théâtral non identifiable - Fugues

Le titre — Sur l’apparition des os dans le corps — est énigmatique et a le mérite de susciter la curiosité et le désir d’en découvrir plus. Sur les de Gabriel Plante dans une mise en scène de Félix-Antoine Boutin, autant dire que les deux complices nous proposent un voyage onirique, poétique et philosophique mais aussi politique, où sont convoqués aussi bien la magie que l’humour, la profondeur et la réflexion.

Quoi demander de mieux. 

Peut-on se fier uniquement au petit texte présentant la pièce sur le site du théâtre Prospéro ? Lorene, interprétée par Amélie Dallaire, a un don, les traumatismes, les accidents, les entailles et les multiples fractures ne la font pas souffrir ni mourir. Mais est-ce vraiment un don ou une épreuve? Surtout quand on se voit précipiter à travers toutes les époques depuis la création du monde. Quel regard poser sur nos petites vies de terrien.ne.s et de leurs préoccupations face à l’échelle de l’Histoire et de l’Univers dans lequel nous nous trouvons. 

Fable contemporaine, mais sans morale, Gabriel Plante, souhaitait jouer entre le petit et le grand pour questionner, pour éreinter parfois, et pour s’amuser souvent sur la construction de nos identités aujourd’hui. Entre autres, peut-on s’inventer en faisant fi de toute notre histoire même la plus ancestrale et indépendamment de la culture dans laquelle nous avons baigné et nous baignons encore. Pouvons-nous vivre alors une vie plus grande que celle qui nous semble imposer ?

«Les personnages essaient de fuire leur condition, explique Félix-Antoine Boutin, en entrevue, ils cherchent à se métamorphoser, et c’est comme un rêve poétique autour de la fuite, en fait s’affranchir de la rationalité pour ne rejoindre que l’émotion». Il sera aussi beaucoup question d’identités ajoute Gabriel Plante, sur la construction de notre identité personnelle et de notre capacité à la changer, la modifier, la redéfinir». 

Mais il reste que pour les deux complices, il s’agit avant tout d’un travail d’équipe. Même si le texte existe déjà, la mise en scène permet d’en explorer toutes les facettes, d’en faire ressortir des couleurs, des nuances ce qui demande une grande confiance dans le travail de chacun. Les deux comédiens, Gabriel-Antoine Roy et Amélie Dallaire, sont aussi mis à contribution dans cette création. «C’est une grande chance d’avoir cet espace de liberté pour travailler ensemble», concluera Félix-Antoine Boutin. 

Objet théâtral insolite, Sur l’apparition des os dans le corps se veut avant tout une aventure à partager avec le public, une aventure où toutes les émotions seront convoquées, et qui nous fera voyager du plus petit au plus grand, de notre modeste passage sur terre à la grande participation à quelque chose de plus grand et qui nous permet de rêver, d’imaginer, de s’élever. 

Sur l’apparition des os dans le corps, jusqu’au février 2023. Texte : Gabriel Plante / Mise en scène : Félix-Antoine Boutin. Théâtre Prospero theatrepropsero.com

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Friday, January 27, 2023

Test de Monster Hunter Rise sur PS5 : de retour à la chasse - Geeks and Com'

Après des ventes records pour Capcom en 2018, Monster Hunter Rise proposait une suite un peu plus classique en 2021. Disponible au départ que sur Nintendo Switch, le titre a tout de même réussi à se hisser dans les meilleures ventes de la console. Par la suite, les développeurs ont proposé cet opus sur PC qui une nouvelle fois a réussi à connaître un petit succès. Cette fois-ci, c’est au tour des joueurs sur consoles d’ancienne et de nouvelle génération de partir à la chasse. De notre côté, nous avons eu l’occasion d’essayer la version PS5. Est-ce que le jeu utilise suffisamment la puissance proposée ? La réponse dans ce test complet !

FICHE TECHNIQUE DE MONSTER HUNTER RISE

  • Date de sortie : 26 mars 2021 (Switch), 12 janvier 2022 (PC) et 20 janvier 2023 (consoles)
  • Style : Action et aventure
  • Classement ESRB / PEGI ESRB T / PEGI 12
  • Développeur : Capcom
  • Éditeur : Capcom
  • Langue d’exploitation : textes en français
  • Disponible sur PC, Switch, PS4, Xbox One, PS5 et Xbox Series X/S
  • Testé sur PS5
  • Prix lors du test : 59,99 $ CA / 59,99 €
  • Site officiel
  • Version envoyée par l’éditeur

Avant d’aborder les performances et nouveautés sur PS5 de Monster Hunter Rise, je tiens à mentionner que le test actuel ne traitera pas de la qualité du scénario ou encore de la jouabilité générale. Je vais principalement m’attarder sur le contenu de cette édition et de ses performances. Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur le titre développé par Capcom, je vous invite à consulter notre test de la version PC disponible sur le site de Geeks and Com’.

On ne change pas une formule gagnante

La version nouvelle génération de Monster Hunter Rise ne change en rien les missions ou encore le scénario. Le tout reste le même. Après le succès sur de nombreuses plateformes, ce genre de décision n’est pas une grande surprise. L’objectif est, donc, toujours de chasser des monstres dans plusieurs zones ouvertes, notamment grâce au Filoptère. Ce petit insecte a permis à la franchise d’innover en ouvrant une toute nouvelle verticalité pour les niveaux proposés. En termes de contenu, la version PS5 reprend la grande majorité de ce qu’on retrouve actuellement sur PC ou Switch. Néanmoins, je dis bien la majorité, car l’extension Sunbreak n’est pas encore disponible sur consoles. C’est un peu dommage quand on sait qu’il y a eu une année d’attente avant de profiter de cette version. Même s’il y a largement de quoi faire pour plusieurs semaines, il aurait été intéressant de la part de Capcom de proposer une édition complète. Il faudra attendre plus tard au printemps, mais aussi repasser à la caisse si on souhaite accéder à cet énorme DLC.

Monster Hunter Rise

Plus fluide, mais pas plus beau

D’un point de vue technique, la version PS5 de Monster Hunter Rise permet d’atteindre sans grande difficulté la résolution 4K à 60fps. Vous pouvez même obtenir un taux de rafraîchissement supérieur si vous possédez un écran compatible. Il est également possible d’activer la fonction HDR. Malheureusement, il s’agit des principales améliorations techniques. De ce fait, il n’y a pas d’amélioration apportée aux textures du jeu qui souffre clairement de la puissance de la Nintendo Switch. Avec autant d’attente entre la sortie initiale et l’adaptation sur les consoles de nouvelle génération, je me serai attendu à une amélioration à ce niveau. Que ce soit dans la modélisation des environnements, des monstres ou des personnages, le jeu est grandement moins joli que son prédécesseur.

Monster Hunter Rise

Au niveau de la jouabilité, rien n’a changé sur cette version PS5 de Monster Hunter Rise. On doit, donc, enchaîner les combinaisons de touches pour réussir à vaincre les créatures. C’était déjà un problème lors de la sortie initiale sur Nintendo Switch et c’est encore le cas sur cette version. Même l’utilisation de la manette Dualsense est anecdotique. Pourtant, les combats sont dynamiques et il aurait été plus qu’intéressant de mettre un peu à jour l’interface et la jouabilité globale. Sans oublier qu’il s’agit de l’opus le plus accessible avec un système de craft et de mission largement simplifiée.

Monster Hunter Rise

Verdict de Monster Hunter Rise

Le portage sur nouvelle génération de Monster Hunter Rise est clairement en dessous des attentes. En plus de ne pas proposer l’ensemble du contenu, les améliorations sont peu nombreuses. Le titre souffre clairement de sa sortie initiale sur Switch et il aurait été intéressant que Capcom propose une version plus aboutie après plusieurs années d’attente. Néanmoins, les amateurs de la franchise retrouveront les sensations habituelles et la rencontre de plusieurs monstres iconiques de la série. Il est également possible de jouer en coopération jusqu’à 4 joueurs. Il faut noter qu’aucun système cross-plateforme n’a été intégré et vous êtes limitées à vos amis qui sont sur la même plateforme. Sans grande surprise, cette version PS5 n’apporte pas vraiment un avantage comparé aux sorties précédentes malgré quelques effets lumineux réussis.

Monster Hunter Rise

Test de Monster Hunter Rise sur PS5 : de retour à la chasse

Des combats dynamiques

L'atteinte du 120 fps

L'ajout du HDR

Une interface qui reste à perfectionner

L'absence du contenu du DLC Sunbreak

Des textures dignes de la Switch

Une jouabilité pas toujours accessible

L'absence de cross-plateforme pour la coopération

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Shutterstock prend le contre-pied de Getty et intègre l'IA générative à sa plateforme créative tout-en-un - Guide épargne - France Transactions

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Thursday, January 26, 2023

Shutterstock ouvre un nouveau service de création d'images, en partenariat avec Open AI – ElectronLibre - ElectronLibre.info

Le géant de la banque d'images Shutterstock vient de sortir un nouveau service, permettant aux clients de sa plateforme "Shutterstock Creative flow" de créer des images sur base de descriptions écrites. Les images créées seront utilisables, sans droits supplémentaires à acquitter par les clients. Ce nouveau service, qui coute 11,99 euros par mois, est basé sur Dall-E 2, un programme d'IA appartenant à OpenAI. OpenAI et Shutterstock avaient conclu un accord en octobre dernier, par lequel Shuttertock permettait à OpenAI d'utiliser ses banques d'images pour nourrir Dall-E 2. En devenant le partenaire d'OpenAI, Shutterstock suit une trajectoire différente de son principal concurrent, Getty Images, qui a récemment entamé des poursuites contre une autre IA génératrice d'images, Stability AI.

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On a testé… « Season : A Letter to the Future », apaisante flânerie dans un monde en déclin - Le Monde

Est-ce bien raisonnable de se lancer dans une randonnée à vélo sans porter de casque ?

« Flâner est une science, c’est la gastronomie de l’œil », écrivait Honoré de Balzac dans Physiologie du mariage. Estelle, l’héroïne binoclarde de Season : A Letter to the Future, aurait pu écrire cette citation en tête de son cahier, dans lequel elle consigne les souvenirs d’une région bientôt ravagée par une mystérieuse catastrophe. Disponible sur PC, PlayStation 4 et 5 à partir de mardi 31 janvier, ce jeu d’aventure narratif se présente sous la forme d’un road trip contemplatif.

Les trajets, à pied et à vélo, se font à faible vitesse tant les arrêts sont nombreux. Le jeu nous invite à dévorer des yeux les paysages bucoliques pour les immortaliser avec notre appareil photo ; à nous repaître des ambiances sonores et à les capturer avec un enregistreur à cassette ; à savourer les discussions avec les cinq derniers habitants et aller caresser les ultimes animaux sur place, qui ne se doutent de rien. La jeune femme se hâte avec lenteur, ce qui donne un rythme atypique à ce voyage initiatique qui s’étale sur six à huit heures.

Monologue intérieur

Un simple cahier nous aide à devenir le savant flâneur cher à Balzac. Nous le remplissons au fur et à mesure du voyage, qui nous mène du village natal d’Estelle, perché sur une montagne, aux rives d’un océan. Nous disposons à notre guise sur ses pages blanches des photographies des lieux visités, des croquis, des pensées du personnage principal et des sons – stockés sur du papier, il est vrai, par un miracle inexpliqué.

La pression d’un bouton permet à tout moment d’ouvrir l’album protégé dans un sac en cuir et porté en bandoulière. Le remplir évoque la pratique du scrapbooking, loisir créatif qui consiste à mettre en page un album. Mais il n’est ni une façon simpliste d’occuper le joueur, ni un menu utilitaire affichant des listes de quêtes ou un inventaire : il ouvre une fenêtre sur les pensées d’Estelle. En attardant notre objectif sur certains endroits du décor, en portant notre micro à des endroits précis ou en écoutant certaines histoires, elle nous partage ses pensées.

Car le cahier recueille une partie du monologue intérieur de la protagoniste. Nous y entendons l’orpheline faire le deuil de son père en même temps que celui de la vallée, s’interroger sur le sentiment d’étrangeté suscité par la découverte d’une autre culture ou des prières à des dieux étranges (appelés Vacarme, Marée ou Néant).

Quitter cette vallée est un déchirement pour le petit Kochi, car c’est là que son père est enterré.

Angoisse apocalyptique

La production des Canadiens de Scavengers Studio trouve toutefois ses limites dans la modestie de l’univers. Ambiance de fin du monde oblige, sa population est réduite. Les personnages sont denses et hauts en couleur, mais la bienveillance absolue à l’égard de la jeune femme peut se révéler artificielle. La géographie est finalement un peu restreinte et le hors-piste n’est pas préconisé, contrairement à d’autres odes à la flânerie, comme Zelda : Breath of the Wild. Nul secret ou lieux cachés ne sont totalement dissimulés.

L’ivresse du road trip est émoussée par des itinéraires fléchés sur des sentiers bien définis. Mais, peu à peu, la simplicité du dispositif se fait oublier. Ce qui compte finalement est de donner du sens à son histoire proche d’un conte, à la quête de poésie et au réconfort apporté par les paysages lumineux ; en cela ce jeu est dans la lignée des délicats Monument Valley ou Assemble With Care, des Britanniques d’UsTwo Games.

Cette parenthèse de douceur nous pousse enfin à méditer sur le cataclysme à venir. Bizarrement, tous les humains y sont résignés et le considèrent aussi inéluctable que le cycle des saisons. C’est d’autant plus troublant que, au loin, des échangeurs d’autoroute en ruine et des panneaux rouillés suggèrent qu’il s’agit de notre futur, dans lequel plusieurs sociétés ont eu le temps de se reconstruire, puis de disparaître. Comment ne pas perdre espoir quand autour tout s’effondre ? La réponse de Season : A Letter to the Future, s’aligne sur celle de Balzac : « Flâner c’est vivre. »

Une des forces de « Season : A Letter to the future » est la qualité de ses animations et la beauté de ses cadrages cinématographiques.

L’avis de Pixels :

On a aimé :

  • un road trip poétique qui nous invite à flâner ;
  • à partager le flux de conscience du personnage ;
  • à traverser de superbes paysages ;
  • à prier des dieux étranges.

On a moins aimé :

  • l’écriture parfois ampoulée ;
  • quand la bicyclette se plante dans le décor ;
  • le nombre limité de personnages.

C’est plutôt pour vous si :

  • peu importe le budget d’un jeu, ce qui compte pour vous c’est qu’il ait du cœur ;
  • vous aimez prendre votre temps pour regarder le paysage ;
  • vous aimez écouter des contes ;
  • et prendre des notes dans un carnet.

Ce n’est pas plutôt pour vous si :

  • vous considérez que les images de Polaroïd, les vinyles, les vélos vintage et les magnétophones à cassettes, c’est beaucoup trop « bobo » ;
  • selon vous, le scrapbooking n’est plus un passe-temps acceptable une fois dépassé l’âge de 11 ans.

La note de Pixels :

Deux illusions perdues sur trois.

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On a testé… « Season : A Letter to the Future », apaisante flânerie dans un monde en déclin - Le Monde
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Un astéroïde passera très près de la Terre, sans représenter de danger - Radio-Canada.ca

Illustration montrant que l'astéroïde 2023 BU passera environ 10 fois plus près de la Terre que l'orbite des satellites géostationnaires.

L'astéroïde 2023 BU (rouge) passera environ 10 fois plus près de la Terre que l'orbite des satellites géostationnaires (vert).

Photo : NASA/JPL-Caltech

Agence France-Presse

Un petit astéroïde de la taille d'un camion va passer près de la Terre dans la nuit de jeudi à vendredi, avec l'une des trajectoires les plus proches de notre planète jamais enregistrées, mais sans aucun danger, a annoncé la NASA.

L'astéroïde 2023 BU, récemment découvert par un astronome amateur, passera près de la pointe sud de l'Amérique du Sud vers 19 h 27, précise la NASA dans un communiqué.

Il passera à seulement 3600 kilomètres de la surface de la Terre, soit beaucoup plus près que de nombreux satellites géostationnaires orbitant autour de la planète. Mais il n'y a aucun risque que l'astéroïde percute la Terre, souligne l'agence spatiale américaine.

Même si c'était le cas, l'astéroïde, qui mesure entre 3,5 et 8,5 mètres de diamètre, se désintégrerait en grande partie dans notre atmosphère, ne faisant retomber potentiellement que quelques débris sous forme de petites météorites.

L'objet a été repéré samedi depuis un observatoire en Crimée par l'astronome amateur Guennadi Borissov, le découvreur de la comète interstellaire Borissov en 2019. Des dizaines d'observations ont ensuite été réalisées par des observatoires à travers le monde, confirmant l'arrivée de 2023 BU.

La comète 2I/Borisov ressemble à une roche poreuse.

Représentation artistique de la comète 2I/Borisov.

Photo : ESO/M. Kormesser

Le système d'évaluation des risques d'impact de la NASA, Scout, a rapidement exclu un impact avec la Terre. Malgré les très rares observations, il a néanmoins été en mesure de prédire que l'astéroïde ferait une approche extraordinairement proche de la Terre, a déclaré Davide Farnocchia, ingénieur de navigation au Jet Propulsion Laboratory (JPL), qui a développé Scout.

Il s'agit d'une des approches les plus proches par un objet géocroiseur [un astéroïde ou une comète dont l'orbite croise celle de la Terre, NDLR] jamais enregistrées, précise-t-il.

L'astéroïde s'approchera si près de la planète bleue que la gravité terrestre devrait modifier son orbite autour du Soleil. Avant sa venue, il fallait 359 jours à l'astéroïde pour faire le tour de notre étoile. Il lui en faudra maintenant 425, selon la NASA.

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Wednesday, January 25, 2023

Des solutions pour améliorer la sécurité des piétons au Québec - Le Devoir

« Droit devant nos yeux, en fait, il y a quelqu’un qui est passé sans respecter le déviateur. » La mort récente de la jeune Maria Legenkovska, en décembre dernier, a remis en lumière la nécessité de revoir les façons de faire en matière de sécurité des piétons. Que peut-on faire pour améliorer la situation ? On en discute avec Sandrine Cabana-Degani, directrice générale de Piétons Québec.

Toutes les vidéos du Devoir sont accessibles ici : ledevoir.com/videos

Pour joindre l’équipe de la vidéo du Devoir : video@ledevoir.com

Pour consulter l’ensemble de nos vidéos, abonnez-vous à notre page YouTube : youtube.com/@ledevoir

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Pannes chez Microsoft, l'accès aux outils Teams et Outlook perturbé - Le Journal de Montréal

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  1. Pannes chez Microsoft, l'accès aux outils Teams et Outlook perturbé  Le Journal de Montréal
  2. En panne sur Teams, Outlook ou Xbox Live ? Vous n'êtes pas seul  Clubic
  3. L'accès à plusieurs services de Microsoft perturbé à cause de pannes  RTBF
  4. Panne chez Microsoft, l'accès à Teams et Outlook perturbé  TF1 INFO
  5. Microsoft et plusieurs de ses services perturbés par des pannes  RTS.ch
  6. Afficher la couverture complète sur Google Actualités

Pannes chez Microsoft, l'accès aux outils Teams et Outlook perturbé - Le Journal de Montréal
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Les oiseaux polyamoureux compteraient moins de mutations nuisibles - PIEUVRE.CA

Les espèces d’oiseaux qui se reproduisent avec plusieurs partenaires sexuels subissent moins de mutations génétiques nuisibles, selon une étude menée par le Milner Centre for Evolution, de l’Université de Bath. Ces travaux, publiés dans Evolution, démontrent pour la première fois comment la polygamie augmente l’efficacité de la sélection naturelle au sein des populations sauvages.

La plupart des oiseaux s’unissent à un seul autre spécimen par saison, alors que chez certaines espèces, comme les cygnes et les oies, ce « couplage » dure toute la vie de l’animal.

À l’opposé, certaines espèces d’oiseaux sont polyamoureuses, et ont plusieurs partenaires par saison de reproduction; on ignore toutefois pourquoi elles ont développé cette façon de faire différente.

Une équipe de chercheurs ont analysé les génomes de 150 espèces d’oiseaux, répandues à travers toutes les grandes familles et dans divers endroits répartis sur la planète, y compris 6 espèces qui ont été séquencées pour la première fois.

En comptant les différences entre les gènes hérités du père et de la mère, les scientifiques ont pu estimer le niveau de diversité génétique à travers chaque espèce.

Les chercheurs se sont aussi intéressés à la fréquence des mutations génétiques dans chaque espèce, et si celles-ci modifiaient la séquence des protéines pour laquelle elles comportent des instructions, ou si elles étaient « silencieuses ». Les premières sont généralement nuisibles, alors que les mutations silencieuses sont habituellement sans danger.

Contrairement aux attentes, les chercheurs ont découvert que les espèces polyamoureuses, dans leur ensemble, n’étaient pas plus diversifiées que les espèces monogames, bien que le petit nombre d’espèces avec des femelles polyamoureuses disposait de davantage de diversité génétique.

Selon Kees Wanders, étudiant au doctorat de l’Université de Bath et principal auteur de l’étude, « les espèces évoluent en fonction de la sélection naturelle, où des mutations nuisibles disparaissent de la population, à long terme, parce que les individus qui sont affectés ne survivent pas suffisamment longtemps pour avoir l’opportunité de se reproduire, ou les individus avec des moyens d’adaptation bénéfiques survivent plus longtemps ».

« Cependant, les individus évoluent également à l’aide de la sélection sexuelle, où l’évolution est affectée par des individus qui se battent pour avoir un accès à des partenaires, pour que seules les caractéristiques les plus désirables soient ensuite transmises aux descendants. »

Comme chez les mouches à fruit

Toujours selon M. Wanders, « cette étude porte à croire que la sélection sexuelle correspond à la sélection naturelle chez les oiseaux, et que les mutations nuisibles sont retirées plus efficacement du bassin génétique au sein des populations polyamoureuses, où la sélection sexuelle est particulièrement forte ».

« Nous ne savons toujours pas pourquoi certaines espèces d’oiseaux sont polyamoureuses, alors que la plupart choisissent un partenaire pour une saison, ou même pour la vie. Il existe plusieurs théories visant à expliquer l’évolution du polyamour chez ces espèces, mais nous avons trouvé une preuve que cela accroît l’efficacité de la sélection naturelle en retirant les mutations nuisibles et en évitant les effets de l’inceste », a encore mentionné le chercheur.

« Cela a précédemment été observé en laboratoire, avec des mouches à fruit, mais il s’agit de la première fois où cela est constaté au sein de populations d’oiseaux sauvages. »

Un autre auteur de l’étude, le Dr Araxi Urrutia, indique « avoir l’hypothèse selon laquelle, chez les espèces polyamoureuses, lorsque les individus peinent à trouver un partenaire et doivent voyager plus loin pour ce faire, cela voudrait dire qu’il y aurait davantage de diversité génétique chez ces espèces ».

« Cependant, nous avons été surpris de voir qu’il n’y avait pas de preuve pour cela – nous avons plutôt constaté que ces individus comptaient moins de mutations nuisibles. »

« Malgré cet avantage apparent sur le plan de l’évolution, la plupart des oiseaux ont tendance à demeurer en groupe et à élever leurs enfants de cette façon, puisque cela offre de meilleures chances de survie à ces descendants. »

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Tuesday, January 24, 2023

Les oiseaux polyamoureux compteraient moins de mutations nuisibles - PIEUVRE.CA

Les espèces d’oiseaux qui se reproduisent avec plusieurs partenaires sexuels subissent moins de mutations génétiques nuisibles, selon une étude menée par le Milner Centre for Evolution, de l’Université de Bath. Ces travaux, publiés dans Evolution, démontrent pour la première fois comment la polygamie augmente l’efficacité de la sélection naturelle au sein des populations sauvages.

La plupart des oiseaux s’unissent à un seul autre spécimen par saison, alors que chez certaines espèces, comme les cygnes et les oies, ce « couplage » dure toute la vie de l’animal.

À l’opposé, certaines espèces d’oiseaux sont polyamoureuses, et ont plusieurs partenaires par saison de reproduction; on ignore toutefois pourquoi elles ont développé cette façon de faire différente.

Une équipe de chercheurs ont analysé les génomes de 150 espèces d’oiseaux, répandues à travers toutes les grandes familles et dans divers endroits répartis sur la planète, y compris 6 espèces qui ont été séquencées pour la première fois.

En comptant les différences entre les gènes hérités du père et de la mère, les scientifiques ont pu estimer le niveau de diversité génétique à travers chaque espèce.

Les chercheurs se sont aussi intéressés à la fréquence des mutations génétiques dans chaque espèce, et si celles-ci modifiaient la séquence des protéines pour laquelle elles comportent des instructions, ou si elles étaient « silencieuses ». Les premières sont généralement nuisibles, alors que les mutations silencieuses sont habituellement sans danger.

Contrairement aux attentes, les chercheurs ont découvert que les espèces polyamoureuses, dans leur ensemble, n’étaient pas plus diversifiées que les espèces monogames, bien que le petit nombre d’espèces avec des femelles polyamoureuses disposait de davantage de diversité génétique.

Selon Kees Wanders, étudiant au doctorat de l’Université de Bath et principal auteur de l’étude, « les espèces évoluent en fonction de la sélection naturelle, où des mutations nuisibles disparaissent de la population, à long terme, parce que les individus qui sont affectés ne survivent pas suffisamment longtemps pour avoir l’opportunité de se reproduire, ou les individus avec des moyens d’adaptation bénéfiques survivent plus longtemps ».

« Cependant, les individus évoluent également à l’aide de la sélection sexuelle, où l’évolution est affectée par des individus qui se battent pour avoir un accès à des partenaires, pour que seules les caractéristiques les plus désirables soient ensuite transmises aux descendants. »

Comme chez les mouches à fruit

Toujours selon M. Wanders, « cette étude porte à croire que la sélection sexuelle correspond à la sélection naturelle chez les oiseaux, et que les mutations nuisibles sont retirées plus efficacement du bassin génétique au sein des populations polyamoureuses, où la sélection sexuelle est particulièrement forte ».

« Nous ne savons toujours pas pourquoi certaines espèces d’oiseaux sont polyamoureuses, alors que la plupart choisissent un partenaire pour une saison, ou même pour la vie. Il existe plusieurs théories visant à expliquer l’évolution du polyamour chez ces espèces, mais nous avons trouvé une preuve que cela accroît l’efficacité de la sélection naturelle en retirant les mutations nuisibles et en évitant les effets de l’inceste », a encore mentionné le chercheur.

« Cela a précédemment été observé en laboratoire, avec des mouches à fruit, mais il s’agit de la première fois où cela est constaté au sein de populations d’oiseaux sauvages. »

Un autre auteur de l’étude, le Dr Araxi Urrutia, indique « avoir l’hypothèse selon laquelle, chez les espèces polyamoureuses, lorsque les individus peinent à trouver un partenaire et doivent voyager plus loin pour ce faire, cela voudrait dire qu’il y aurait davantage de diversité génétique chez ces espèces ».

« Cependant, nous avons été surpris de voir qu’il n’y avait pas de preuve pour cela – nous avons plutôt constaté que ces individus comptaient moins de mutations nuisibles. »

« Malgré cet avantage apparent sur le plan de l’évolution, la plupart des oiseaux ont tendance à demeurer en groupe et à élever leurs enfants de cette façon, puisque cela offre de meilleures chances de survie à ces descendants. »

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