Un avocat représentant le site de médias sociaux a écrit à l’organisation non gouvernementale « Centre pour contrer la haine en ligne » (Center for Countering Digital Hate) le 20 juillet pour la menacer de poursuites concernant ses recherches sur les discours haineux et la modération de contenu.
L’avocat allègue que les publications de recherche de l’organisation sans but lucratif semblent destinées à « nuire aux activités de Twitter en éloignant les annonceurs de la plateforme avec des allégations incendiaires ».
Elon Musk, qui se définit comme un « absolutiste de la liberté d’expression », a accueilli à nouveau les suprématistes blancs et les négationnistes électoraux sur « sa » plateforme, qu’il a renommée X plus tôt ce mois-ci. Mais le milliardaire s’est parfois montré sensible aux discours critiques dirigés contre lui ou ses entreprises.
Le « Centre pour contrer la haine en ligne » est une organisation à but non lucratif (OSBL) qui a des bureaux aux États-Unis et au Royaume-Uni. Le centre publie régulièrement des rapports sur les discours haineux, l’extrémisme ou les comportements préjudiciables sur les plateformes de médias sociaux comme X, TikTok ou Facebook.
L’OSBL a publié plusieurs rapports qui critiquent au fond le leadership d’Elon Musk, en documentant une hausse, depuis son acquisition, des discours haineux visant les communautés LGBTQ ainsi que de la désinformation sur le climat. La lettre de l’avocat de X citait un rapport spécifique de juin selon lequel la plateforme n’avait pas réussi à supprimer le contenu néonazi et anti-LGBTQ des utilisateurs vérifiés qui violaient pourtant les règles de la plateforme.
Du jamais-vu
Imran Ahmed, fondateur et PDG de l’OSBL, a déclaré lundi à l’Associated Press que le centre n’avait jamais vu une telle réaction d’une entreprise technologique. Il soutient que généralement, les entreprises visées par des critiques du centre répondent en défendant leur travail ou en promettant de résoudre tous les problèmes identifiés.
M. Ahmed craint donc que la réaction de X n’ait un effet dissuasif sur d’autres chercheurs qui n’étudiaient pas la plateforme. Il craint aussi que d’autres industries ne prennent note de la stratégie.
Les messages laissés à Me Spiro et à X n’ont pas été immédiatement renvoyés lundi.
Ce n’est pas la première fois qu’Elon Musk riposte aux critiques. L’année dernière, il a suspendu les comptes de plusieurs journalistes qui couvraient sa prise de contrôle de Twitter. Un autre utilisateur a été définitivement banni pour avoir utilisé des données de vol, accessibles au public, afin de suivre l’avion privé du milliardaire. M. Musk a également menacé de le poursuivre.
Le nouveau propriétaire de Twitter avait d’abord promis qu’il autoriserait tout discours sur sa plateforme qui n’était pas illégal — même ses « pires critiques, car c’est ce que signifie la liberté d’expression », écrivait-il dans un message sur Twitter l’année dernière.
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Le boîtier de l'appareil est composé d'aluminium de la série 7000 et de nylon haute résistance avec fibre de verre. La montre est protégée contre l'eau (5ATM) et les chocs selon la norme MIL-STD-810H. Elle est dotée de divers capteurs permettant de suivre les activités sportives et les paramètres de santé. L'autonomie de la batterie est de 80 heures en utilisation normale. Si vous activez le mode Essentiel, l'autonomie de la batterie passera à 45 jours.
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Il existe maintenant bien des façons d’éviter les factures cellulaires astronomiques à l’étranger. De la plus économique à la plus simple, de l’achat d’une carte SIM à l’aéroport au forfait itinérance de votre fournisseur, voici un survol des possibilités.
Garder son fournisseur
Plutôt ruineux il y a deux décennies, les forfaits d’itinérance offerts par les fournisseurs se sont passablement assagis avec le temps. Essentiellement, dans la formule la plus répandue, l’utilisateur conserve le forfait cellulaire qu’il utilise au Québec ou au Canada, mais celui-ci s’applique aux États-Unis et à l’international. Si, par exemple, vous aviez une limite de 10 Go de données, appels et textos illimités ici, vous aurez la même limite à l’étranger, moyennant une surcharge quotidienne. Un coup de fil, une visite sur le site web ou sur l’application suffit.
Grand voyageur, Steve Marcotte, directeur de l’agence Voyages Terre et Monde, préfère cette option. « Moi, je la prends tout le temps. J’adore, je l’ai fait pour plusieurs villes d’Europe. Beaucoup de voyageurs ne veulent pas se casser la tête. »
Les fournisseurs canadiens offrent deux tarifs : un pour les États-Unis et un pour la vaste majorité du reste du monde. Certaines destinations, notamment l’Angola, la Libye, le Zimbabwe et le Turkménistan, ne sont pas admissibles ; les communications sont alors facturées à l’utilisation. Elles peuvent par exemple atteindre, pour l’Angola, les sommes faramineuses de 4 $ la minute et 16 $ le Mo.
Le forfait « itinérance » s’active pour une journée complète dès que le téléphone tente de se connecter à un réseau cellulaire à l’étranger. Les appels entrants provenant du Canada font partie du forfait, de même que les appels sortants dans le pays visité ou vers le Canada. Ailleurs, ils sont facturés à l’utilisation.
Prudence, ici : La Presse a reçu nombre de témoignages de lecteurs et de collègues qui s’étaient vu facturer une journée d’itinérance même si leur téléphone avait été mis en mode avion ou que l’itinérance avait été désactivée. Ils devaient alors démontrer à leur fournisseur qu’ils n’avaient pas utilisé le service, ce qui peut s’avérer complexe. « Le truc, c’est de te mettre en mode avion avant de partir et de désactiver ou de carrément retirer ta carte SIM », indique Nadir Marcos, PDG de PlanHub, un comparateur de forfaits cellulaires et internet.
Carte SIM locale
C’est le truc des voyageurs aguerris et le plus économique. On achète sur place, à l’aéroport, dans une boutique ou en ligne un forfait prépayé avec une carte SIM, ce qui procure un numéro local. Fait intéressant, de nombreux fournisseurs, notamment pour l’Europe et les États-Unis, offrent en ligne, notamment sur Amazon, la possibilité d’activer la carte SIM avant le départ en voyage. On obtient ainsi une confirmation du nouveau numéro de téléphone qu’on peut envoyer à ses contacts.
Que ce soit sur place ou en ligne, cette formule permet d’obtenir des forfaits cellulaires – données, voix et messages textes – à des prix imbattables.
Le hic avec l’achat d’un forfait prépayé à l’étranger, c’est qu’il est parfois très difficile d’obtenir du Canada un portrait complet de l’offre dans le pays dans lequel on se rend. Certains forfaits, par ailleurs, ne peuvent être activés qu’une fois sur place. Les fournisseurs refusent parfois en outre d’enregistrer des abonnés à l’extérieur du pays. Faites attention, beaucoup de forfaits offerts en ligne ne comprennent que des données, avec les inconvénients que cela peut engendrer si les applications de communication ne nous sont pas familières.
Et autre précaution : certains fournisseurs, notamment en Europe, incluent un numéro d’identification personnel (NIP) pour activer la carte SIM. Conservez-le. Votre téléphone pourrait ne plus accéder au réseau si vous le redémarrez.
Voici quelques offres que La Presse a pu glaner à l’étranger. Pour un séjour de plus de quelques jours, elles sont nettement plus avantageuses financièrement que les forfaits d’itinérance offerts par les fournisseurs.
Forfaits de données
C’est la nouvelle tendance, qui va souvent de pair en ligne avec des offres de cartes eSIM. L’avantage de ces eSIM est évidemment qu’il n’y a pas d’envoi physique d’une carte, l’activation pouvant se faire directement en ligne.
Précisons qu’on trouve toutefois des forfaits de données seulement avec les bonnes vieilles cartes SIM physiques.
Holafly.com est un des fournisseurs les plus présents dans le monde avec cette formule. On peut par exemple profiter de données illimitées pendant 15 jours pour 59 $ dans des dizaines de pays. Son offre nord-américaine de 6 Go en 15 jours pour 74 $ n’est toutefois pas aussi avantageuse.
Depuis début juin, le site montréalais PlanHub a mis en ligne un nouveau comparateur de forfaits de données avec eSIM, Simbud.com. Le choix y est encore limité à quatre fournisseurs, mais son PDG en promet une vingtaine d’autres d’ici l’automne. On y trouve de tout, du forfait 7 jours aux États-Unis avec 1 Go pour 5,35 $ à celui de 30 jours, 3 Go en Afghanistan pour 21,42 $ en passant par 7 jours en France, 1 Go pour 7,36 $.
Ces forfaits, rappelons-le, ne comportent que des données. Vous ne disposez donc pas de numéro de téléphone personnel que pourront composer directement vos interlocuteurs. Les messages textes, non plus, ne sont pas possibles. Votre téléphone se comporte en fait comme s’il n’était que branché sur un réseau WiFi quelque part dans le monde.
Ces limites, estime Nadir Marcos, de PlanHub, sont faciles à contourner pour quiconque maîtrise au minimum les plateformes de communication. « Que ce soit avec Messenger, WhatsApp ou FaceTime, presque tout le monde a une deuxième façon de communiquer », dit-il.
Quand on veut conserver son numéro de téléphone de cette façon, on peut demander à son interlocuteur de le composer dans WhatsApp. « Au Mexique, en République dominicaine, tout le monde est sur WhatsApp », note Steve Marcotte. Pour appeler un interlocuteur sur un numéro de téléphone « classique » sur son réseau cellulaire, des plateformes comme Skype ou Fongo permettent, à peu de frais, la connexion.
100 $
C’est la limite, depuis 2013, des frais de dépassement de données que peut payer un Canadien en voyage à l’étranger, par cycle mensuel. Mais elle ne s’applique pas au service vocal et aux textos, pour lesquels on peut encore recevoir des factures surprises. La seule différence, depuis 2013, c’est que le fournisseur doit aviser le titulaire du compte et l’utilisateur de l’appareil, et indiquer clairement quels sont les frais associés aux services vocaux et de messagerie texte.
Qu’est-ce que les moteurs de recherche alternatifs à Google ?
Les moteurs de recherche alternatifs à Google sont des plateformes en ligne qui permettent aux utilisateurs de trouver des informations sur Internet. Contrairement à Google, qui est le moteur de recherche le plus populaire et le plus utilisé dans le monde, ces alternatives offrent une expérience de recherche différente et peuvent présenter des avantages uniques.
Pourquoi utiliser des moteurs de recherche alternatifs à Google ?
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles vous pourriez envisager d’utiliser des moteurs de recherche alternatifs à Google :
Protection de la vie privée : Google est connu pour collecter et stocker des données personnelles des utilisateurs. Si vous êtes préoccupé par la protection de votre vie privée en ligne, les moteurs de recherche alternatifs peuvent offrir des options plus respectueuses de la vie privée.
Diversité des résultats : Google utilise des algorithmes complexes pour classer les résultats de recherche, ce qui peut parfois conduire à une homogénéité des résultats. Les moteurs de recherche alternatifs peuvent offrir une plus grande diversité de résultats et vous aider à découvrir de nouvelles sources d’information.
Expérience de recherche personnalisée : Certains moteurs de recherche alternatifs offrent des fonctionnalités personnalisées, telles que des filtres de recherche avancés, des options de tri et des outils de recherche spécifiques à un domaine. Cela peut vous aider à affiner vos résultats de recherche et à trouver des informations plus pertinentes.
Les 6 moteurs de recherche alternatifs à Google
1. DuckDuckGo
DuckDuckGo est l’un des moteurs de recherche alternatifs les plus populaires. Il se distingue par son engagement envers la protection de la vie privée des utilisateurs. Contrairement à Google, DuckDuckGo ne collecte pas d’informations personnelles et ne suit pas les utilisateurs. Il affiche également des résultats de recherche neutres et non personnalisés.
En utilisant DuckDuckGo, vous pouvez rechercher des informations en toute confidentialité, sans craindre que vos données soient utilisées à des fins publicitaires ou de profilage.
2. Qwant
Qwant est un moteur de recherche français qui met l’accent sur la protection de la vie privée et la neutralité des résultats. Il ne suit pas les utilisateurs et ne filtre pas les résultats en fonction de leur historique de recherche ou de leur profil. Qwant propose également une interface conviviale et des fonctionnalités de recherche avancées.
Si vous êtes préoccupé par la protection de votre vie privée et que vous souhaitez soutenir une entreprise européenne, Qwant peut être une excellente alternative à Google.
3. Startpage
Startpage est un autre moteur de recherche axé sur la protection de la vie privée. Il utilise les résultats de recherche de Google, mais agit comme un intermédiaire pour garantir que vos informations personnelles ne sont pas partagées avec Google. Startpage offre également des fonctionnalités de recherche avancées et une expérience de recherche personnalisée.
Si vous souhaitez bénéficier des résultats de recherche de Google tout en préservant votre vie privée, Startpage peut être une option intéressante.
4. Ecosia
Ecosia est un moteur de recherche qui se distingue par son engagement envers l’environnement. Une partie des revenus générés par les publicités sur Ecosia est utilisée pour planter des arbres à travers le monde. En utilisant Ecosia, vous pouvez contribuer à la reforestation tout en effectuant vos recherches en ligne.
Si vous souhaitez avoir un impact positif sur l’environnement tout en utilisant un moteur de recherche, Ecosia peut être une excellente alternative à Google.
5. Bing
Bing est le moteur de recherche de Microsoft et constitue l’une des principales alternatives à Google. Bien que Bing ne soit pas aussi populaire que Google, il offre une expérience de recherche solide avec des fonctionnalités avancées, telles que des suggestions de recherche, des résultats multimédias et des informations contextuelles.
Si vous recherchez une alternative bien établie à Google, Bing peut être un choix intéressant.
6. Swisscows
Swisscows est un moteur de recherche suisse qui se concentre sur la protection de la vie privée et la neutralité des résultats. Il ne collecte pas d’informations personnelles et ne suit pas les utilisateurs. Swisscows utilise également une technologie de recherche sémantique pour fournir des résultats de recherche plus pertinents.
Si vous recherchez une alternative à Google qui met l’accent sur la confidentialité et la pertinence des résultats, Swisscows peut être une excellente option.
Conclusion
Il existe de nombreuses alternatives à Google qui offrent des expériences de recherche uniques et des avantages spécifiques. Que vous soyez préoccupé par la protection de votre vie privée, que vous souhaitiez diversifier vos résultats de recherche ou que vous souhaitiez soutenir des causes environnementales, il existe un moteur de recherche alternatif qui répondra à vos besoins.
En utilisant des moteurs de recherche alternatifs, vous pouvez découvrir de nouvelles sources d’information, protéger votre vie privée et personnaliser votre expérience de recherche. Alors, pourquoi ne pas essayer l’une de ces alternatives à Google aujourd’hui ?
Questions et réponses
Q : Les moteurs de recherche alternatifs à Google sont-ils aussi efficaces que Google pour trouver des informations en ligne ?
R : Les moteurs de recherche alternatifs peuvent être tout aussi efficaces que Google pour trouver des informations en ligne. Bien que Google soit le moteur de recherche le plus populaire, les alternatives offrent souvent des fonctionnalités uniques et peuvent présenter des résultats différents. Il est recommandé d’essayer différentes alternatives pour trouver celle qui correspond le mieux à vos besoins.
Q : Les moteurs de recherche alternatifs à Google sont-ils gratuits ?
R : Oui, la plupart des moteurs de recherche alternatifs à Google sont gratuits. Ils génèrent des revenus grâce à la publicité affichée sur leurs pages de résultats de recherche.
Q : Les moteurs de recherche alternatifs à Google sont-ils disponibles dans toutes les langues ?
R : La plupart des moteurs de recherche alternatifs à Google sont disponibles dans plusieurs langues, y compris le français. Cependant, certaines fonctionnalités avancées peuvent être limitées à certaines langues.
Q : Les moteurs de recherche alternatifs à Google sont-ils aussi rapides que Google ?
R : La vitesse des moteurs de recherche alternatifs peut varier en fonction de nombreux facteurs, tels que la localisation géographique et la charge du serveur. Certains moteurs de recherche alternatifs peuvent être aussi rapides que Google, voire plus rapides dans certaines régions.
Q : Les moteurs de recherche alternatifs à Google sont-ils sécurisés ?
R : La plupart des moteurs de recherche alternatifs à Google prennent des mesures pour assurer la sécurité des utilisateurs. Cependant, il est important de vérifier les politiques de confidentialité et de sécurité de chaque moteur de recherche avant de les utiliser.
Gérard LAPAILLON
Gérard Lapaillon est un entrepreneur français né en1985 à Marseille. Passionné par les nouvelles technologies et l'entrepreneuriat depuis son plus jeune âge, il décide de poursuivre des études supérieures en informatique après l'obtention de son baccalauréat. Après plusieurs années passées dans une entreprise spécialisée dans la sécurité informatique, Gérard décide de se consacrer entièrement à sa passion pour l'entrepreneuriat. C'est ainsi qu'en 2020, il crée yourtopia.fr.
Vous avez besoin de supprimer une adresse mail de votre compte Google sans que les autres services soient impactés ? Voici la marche à suivre.
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles on souhaiterait se débarrasser d’une adresse mail. Elle est peut-être inutilisée depuis un moment, vous avez tout simplement changé de nom ou alors vous souhaitez tout simplement n’en utiliser qu’une seule sur les nombreuses adresses (pro et perso) que vous utilisez au quotidien. Ce tutoriel vous explique la marche à suivre pour supprimer définitivement une adresse mail liée à un compte Google. Notez que cette démarche concerne uniquement une adresse Gmail et non d’autres services tels que YouTube, Google Drive ou Google Photos… leur accès ne sera pas supprimé.
Précautions à prendre avant de supprimer une adresse Gmail
Il y a certaines choses à prendre en compte avant de supprimer irrévocablement votre adresse Gmail. Tout d’abord, assurez-vous d’avoir sauvegardé toutes les données importantes liées à ce compte comme les contacts ou les mails essentiels. Vous pouvez d’ailleurs faire en sorte de prévenir ces contacts de votre changement d’adresse pour éviter qu’ils n’envoient des mails sur l’ancienne. Google propose lui-même un outil permettant d’exporter un fichier de sauvegarde de votre compte et de tous les services liés sous forme de fichier appelé Google Takeout.
Notez que cette suppression effacera définitivement toutes les informations associées à l’adresse, y compris les e-mails, les contacts et les fichiers. Il faut avoir conscience que la suppression d’une adresse Gmail est une action irréversible et qu’il est impossible de récupérer le compte une fois qu’il a été supprimé.
Comment supprimer une adresse Gmail ?
Voici la marche à suivre en plusieurs étapes pour supprimer une adresse Gmail :
Sur navigateur
Connectez-vous à votre compte Gmail.
Cliquez sur l’icône de votre profil puis sélectionnez Gérer votre compte Google.
Une fois dans les options de votre compte, allez dans l’onglet Données et confidentialité.
Faites défiler la page jusqu’à la ligne Données des applis et services que vous utilisez et cliquez sur Résumé de vos services et données.
Cliquez ensuite sur la fenêtre Supprimer un service puis sur la même option sur la page suivante afin d’arriver dans la page ci-dessous. Cliquez ensuite sur la corbeille à côté de l’icône Gmail.
Vous allez être invité alors à fournir une autre adresse mail valide au cas où vous auriez besoin de récupérer votre compte à l’avenir. Cette option est néanmoins facultative et ne garantit pas de pouvoir récupérer l’ensemble des données de son adresse Gmail.
Après avoir confirmé la suppression, cliquez sur le bouton Supprimer Gmail et votre adresse mail Gmail sera alors supprimée de manière définitive.
Sur Mobile
La marche à suivre pour supprimer une adresse mail via un smartphone est quasiment la même :
Ouvrez l’application Gmail avec le compte que vous souhaitez supprimer.
Sélectionnez l’icône de votre profil puis Gérer votre compte Google.
Une fois dans les options de votre compte, allez dans l’onglet Données et confidentialité.
Faites défiler la page jusqu’à la ligne Données des applis et services que vous utilisez et cliquez sur Résumé de vos services et données
Cliquez ensuite sur la fenêtre Supprimer un service, puis sur la même option sur la page suivante. Une fenêtre Web va alors s’ouvrir. Cliquez ensuite sur la corbeille à côté de l’icône Gmail.
Vous allez être invité à fournir une autre adresse mail valide au cas où vous auriez besoin de récupérer votre compte à l’avenir. Cette option est néanmoins facultative et ne garantit pas de pouvoir récupérer l’ensemble des données de son adresse Gmail.
Après avoir confirmé la suppression, cliquez sur le bouton Supprimer Gmail et votre adresse mail Gmail sera alors supprimée de manière définitive.
Si vous souhaitez mieux maitriser les services de Gmail, nous avons réalisé d’autres tutoriels listés ci-dessous :
Comme Janus, le dieu romain à deux visages, une première étoile découverte et étudiée par une équipe internationale de chercheurs a, elle aussi, deux visages.
Selon une étude (Nouvelle fenêtre) (en anglais) récemment publiée dans la revue scientifique Nature, c’est la première fois qu’une telle étoile est découverte.
La surface de cette étoile change radicalement d’un côté à l’autre, ces observations sont étonnantes, souligne l’astrophysicienne et auteure principale de l’étude, Ilaria Caiazzo.
Avec sa face composée d’hydrogène, l’autre d’hélium, Janus est une naine blanche, située à environ 1300 années-lumière de la Terre.
Étoile en fin de vie, au cœur contracté, cette naine blanche est dense et en train de refroidir, mais elle a la particularité d’avoir été saisie en pleine métamorphose.
En général, on observe un mélange beaucoup plus homogène entre l’hydrogène et l'hélium chez ces étoiles, mais là, la frontière est vraiment tranchée. On semble voir l’étoile dans un acte de transition, explique Alexandros Gianninas, chargé de cours en astronomie au Connecticut College, aux États-Unis.
Cela pourrait être une pièce du puzzle, de voir cette étoile en train de glisser d’une phase à l’autre, de la phase hydrogène à hélium, rapporte Jeremy Heyl, coauteur de l’étude et professeur au département de physique et d’astronomie à l’Université de la Colombie-Britannique.
Des filaments de gaz surchauffés et des champs magnétiques tissent une tapisserie d'énergie au centre de la Voie lactée.
Le double visage de Janus pourrait s’expliquer par une asymétrie de son champ magnétique.
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Si le champ magnétique est plus fort d’un côté, alors il peut en résulter moins de mélange entre les éléments et une plus forte présence d’hydrogène, explique Ilaria Caiazzo.
Janus, si particulière
L'étoile a été découverte grâce au Zwicky Transient Facility (ZTF), un instrument qui scrute le ciel chaque nuit depuis l'observatoire Palomar du California Institute of Technology, près de San Diego.
Cela nous montre aussi que l’investissement dans de grands télescopes, ça sert, déclare Alexandros Gianninas.
Ilaria Caiazzo était à la recherche au départ de naines blanches fortement magnétisées, comme l'objet céleste connu sous le nom de ZTF J1901+1458, qu'elle et son équipe avaient découvert précédemment grâce au Zwicky Transient Facility, basé en Californie. Un autre objet céleste s'est imposé, Janus, en raison de ses changements rapides de luminosité.
Photo : Palomar Observatory/California Institute of Technology
Étudier des milliers de naines blanches oui, cela a une utilité. Ce sont souvent ce genre d'exception, d’étrangeté, qui font avancer nos connaissances.
Selon les observations des chercheurs, l’étoile a un rythme de rotation de 15 minutes. C'est atypique pour une naine blanche et cela laisse penser que Janus pourrait être le fruit de deux étoiles qui ont fusionné entre elles, affirme Alexandros Gianninas.
L’étoile Janus, nommée en honneur du dieu latin des passages, porte bien son nom, en incarnant autant les fins que les commencements.
Les Meiteis et les Kukis, armés jusqu'aux dents, continuent de s'affronter, tandis que les civils fuient.
Certains touristes décident simplement de changer de destination.
Le fort achalandage a forcé l'organisation à ne plus accepter de nouveaux passagers en début d'après-midi.
L'alerte couvre la zone située au nord de la frontière jusqu'à l'intersection des autoroutes 97 et 3.
Mycologues et toxicologues appellent le public à la prudence en constatant une hausse des intoxications.
Les Meiteis et les Kukis, armés jusqu'aux dents, continuent de s'affronter, tandis que les civils fuient.
Les voies aériennes du réseau du REM se dressent grâce à un outil inusité : la poutre de lancement.
Certains touristes décident simplement de changer de destination.
L'alerte couvre la zone située au nord de la frontière jusqu'à l'intersection des autoroutes 97 et 3.
Un groupe de scientifiques canadiens attendent avec impatience de recevoir des échantillons d’un astéroïde qui ont été ramassés à près de 500 000 km de la Terre.
Ces échantillons ont été récoltés par la sonde spatiale OSIRIS-REx qui transporte des lasers fabriqués au Canada. Ces lasers ont permis de guider l’appareil et de créer une carte détaillée de l’astéroïde connu sous le nom de Bénou, ou Bennu en anglais.
Bénou, autrefois connu sous le nom de géocroiseur 101955, a un diamètre d’environ 500 mètres et se déplace à environ 450 000 km de la Terre. La sonde OSIRIS-REx a orbité à moins de 200 mètres de sa surface pour ramasser à la volée des échantillons qu’elle est en train de ramener vers la Terre. Elle devrait larguer la capsule contenant les échantillons le 24 septembre.
« En six semaines, nous avons récolté des données qui nous procurent le modèle d’astéroïde le plus jamais détaillé, dit Michael Daly, de l’Université York qui a dirigé l’équipe ayant conçu les lasers. On peut observer les fractures et les détails des pierres. Nous en sommes très fiers. »
Bénou a été choisie pour plusieurs raisons.
L’astéroïde est situé à une distance raisonnable de la Terre. Il est assez large pour permettre l’orbite d’une sonde spatiale — même si OSIRIS a établi une marque pour la plus petite orbite jamais enregistrée. Il est considéré comme « primitif », n’ayant subi que très très peu de modifications depuis le début de son existence, il y a des milliards d’années.
Dominique Weis, de l’Université de la Colombie-Britannique, souligne que l’examen des échantillons ouvrira une fenêtre sur les débuts du système solaire. « L’idée est de remonter le plus loin possible dans le temps », avance-t-elle.
Alan Hildebrand, un géoscientifique de l’Université de Calgary, dit que l’examen de morceaux de Bénou devrait permettre d’en apprendre davantage sur la formation de la Terre et du système solaire.
« La Terre a été formée par la fusion de plusieurs astéroïdes, mentionne-t-il. Étudier les astéroïdes aide à notre compréhension des origines de notre planète. »
Bénou pourrait aider à comprendre comment la croûte terrestre s’est formée, ajoute le Pr Hildebrand.
L’astéroïde provient d’une région de l’espace qui s’est refroidie bien avant la partie centrale de ce qui est devenu le système solaire. Les matériaux ont été « gelés » bien avant de pouvoir être modifiés par la chaleur. Ramasser les échantillons directement de la surface de l’astéroïde permet aux scientifiques de les examiner sans tenir compte des effets subis par les météorites lors de leur traversée de l’atmosphère terrestre.
« Les roches de Bénou sont d’une plus vieille partie du système solaire, dit le Pr Hildebrand. Nous pouvons examiner la série [de matériaux] sans le filtre de l’atmosphère. »
Ce n’est que la troisième fois que des scientifiques auront la chance d’obtenir des échantillons de l’astéroïde. Les deux kilogrammes de roches et de poussière constituent toutefois la plus lourde cargaison de matériel jamais ramassée.
« Nous aurons plus de matériaux pour faire plus de choses », commente le Pr Hildebrand.
Les laboratoires canadiens peuvent recevoir des échantillons de Bénou parce que le Canada a investi 61 millions $ dans le programme OSIRIS. Toutefois, avant qu’un laboratoire puisse commencer à faire fonctionner son spectromètre, la NASA veut s’assurer qu’il sache bien manipuler les échantillons reçus.
« Nous nous sommes entraînés, et entraînés, et entraînés de nouveau, rassure la Pr Weis. Nous avons élaboré une méthode afin d’être le plus précis possible. »
La sonde OSIRIS a déjà été le sujet de plusieurs dizaines d’articles scientifiques. L’arrivée des échantillons de Bénou devrait en faire paraître plusieurs autres.
La sonde rebaptisée OSIRIS-APEX a assez de carburant pour retourner à sa tâche. Sa prochaine destination est Apophis, un astéroïde géocroiseur d’environ 370 mètres de diamètre qui sera situé à 32 000 km de la Terre en 2029. Elle devrait utiliser ses moteurs-fusées pour soulever des particules du sol et du sous-sol de l’astéroïde.
Elle transmettra ensuite les renseignements à la Terre, sa dernière mission.
ENVIRONNEMENT. Le petit hameau de Baldwin se prépare à accueillir un important événement visant à sensibiliser la population à la santé des lacs, ce samedi (29 juillet).
L’Association pour la protection du lac Lyster (APPLL) érigera un grand chapiteau au parc Elvyn-Baldwin, où une dizaine d’organismes se donneront rendez-vous. Le RAPPEL, COGESAF, Bleu Massawippi, le Parc Harold F. Baldwin seront entre autres présents.
Le lac Lyster est en bonne santé. La tenue d’une telle activité est-elle nécessaire? Poser la question, c’est y répondre, avance le vice-président de l’Association pour la protection du lac Lyster, Jean-Guy Desfossés. « Nous sommes aux premières loges pour dire qu’il reste encore du travail à faire en matière d’éducation. On veut pousser encore plus loin la compréhension des riverains et mieux les sensibiliser aux conséquences de certaines de leurs actions. »
L’environnement sera donc au cœur des discussions lors de cette journée du 29 juillet. Les activités se dérouleront de 14 h 30 à 17 h.
L’activité aura lieu en même temps que la fête annuelle de Baldwin Mills. Le secteur sera donc fort achalandé ce week-end.
Publié le 28 juil. 2023 à 12:04Mis à jour le 28 juil. 2023 à 12:49
Facebook ne serait pas assez puissant pour modifier les opinions politiques de ses utilisateurs. C'est la conclusion à laquelle sont arrivés les auteurs de quatre études, publiées jeudi dans les journaux scientifiques « Science » et « Nature ». D'après eux, les bulles d'informations dans lesquelles les algorithmes du réseau social maintiennent les utilisateurs ne renforcent pas la polarisation politique mais reflètent plutôt des divisions déjà existantes.
Ces conclusions sont le fruit d'un important projet de recherche conduit au moment de l'élection américaine de 2020 , basé sur une collaboration entre Meta - la maison mère de Facebook et Instagram - et un groupe de chercheurs d'universités américaines. Ces derniers ont eu accès aux données internes de l'entreprise et pu réaliser des tests en changeant l'expérience en ligne des utilisateurs.
Un important projet de recherche conduit au moment de l’élection américaine de 2020 a conclu que, contrairement à ce qui est souvent avancé, l’algorithme de Facebook ne modelait pas les croyances politiques de ses utilisateurs.
Cette série d’études est le résultat d’une collaboration entre Meta — la maison-mère de Facebook et Instagram — et un groupe de chercheurs d’universités américaines. Ces derniers ont eu accès aux données internes de l’entreprise et ont eu la possibilité de réaliser des tests en changeant l’expérience en ligne des utilisateurs. Au total, quatre études ont été publiées dans les journaux scientifiques Science et Nature.
L’algorithme « influence de façon très importante l’expérience des gens sur la plateforme », c’est-à-dire ce qu’ils y voient et leur temps d’utilisation, ont déclaré les responsables du projet, Talia Stroud de l’université du Texas à Austin, et Joshua Tucker, de l’université de New York. Mais « changer l’algorithme, même pour quelques mois, a peu de chance de modifier les croyances politiques des gens », ont-ils ajouté. Ces croyances ont été mesurées via des questionnaires, remplis par les utilisateurs après avoir participé aux expériences, lesquelles ont modifié les contenus affichés sur leur page d’accueil.
Les chercheurs ont reconnu que la période de trois mois observée n’était peut-être pas suffisante pour détecter un effet, sachant que la polarisation politique aux Etats-Unis se renforce depuis plusieurs décennies.
Malgré tout, « ces résultats défient le discours habituel, qui rend les bulles d’informations des réseaux sociaux responsables des problèmes contemporains de la démocratie américaine », ont écrit les auteurs d’une des études.
Pas de « baguette magique »
L’algorithme de Facebook, qui utilise l’apprentissage automatique pour mettre en avant tel ou tel contenu en fonction des intérêts des utilisateurs, a été accusé de renforcer leur isolement dans une bulle idéologique, ainsi que la désinformation.
Pour la première étude, environ 40 000 volontaires ont été recrutés via des invitations sur leur page Facebook et Instagram. Un groupe a conservé l’algorithme tel quel, et l’autre est passé à un affichage des publications par ordre chronologique (les plus récentes en haut). Cet ordre chronologique était utilisé par Facebook à ses débuts, et certains observateurs estiment que repasser à cette méthode pourrait réduire l’impact néfaste des réseaux sociaux.
L’étude a montré que le groupe passé au fil chronologique passait moitié moins de temps sur Facebook et Instagram que le groupe ayant conservé l’algorithme intact.
Avec l’ordre chronologique, les utilisateurs voyaient également davantage de contenus d’amis aux opinions plus modérées, ou de groupes et de pages ayant une audience aux opinions diverses. Mais cet ordre chronologique a également eu pour effet d’augmenter la quantité de contenus politiques et non fiables visionnés.
Malgré tous ces changements, les chercheurs n’ont pas observé de modifications des croyances politiques chez ces utilisateurs. « Cela suggère que le fil chronologique n’est pas une baguette magique contre le problème de la polarisation politique », a conclu la co-autrice Jennifer Pan, de l’université Stanford.
Meta salue les résultats
Une deuxième étude a analysé l’impact des contenus repartagés, qui constituent plus d’un quart de ce que voient les utilisateurs de Facebook. Supprimer ces partages de publications par des amis pourrait être un moyen de contrôler les contenus viraux, selon certains. C’est donc ce qui a été expérimenté pour un groupe d’utilisateurs.
En conséquence, ceux-ci ont vu la proportion de contenus politiques baisser sur leur page d’accueil, mais encore une fois, cela n’a pas eu d’impact sur leurs croyances politiques.
Une troisième étude a elle analysé l’effet des contenus issus de pages, groupes, ou utilisateurs ayant des opinions similaires, qui constituent la majorité de ce que les utilisateurs adultes américains voient sur Facebook. Dans une expérience impliquant plus de 23 000 usagers, supprimer ce type de contenu n’a de nouveau pas eu d’impact sur l’extrémisme idéologique ou la croyance dans des affirmations erronées.
Toutefois, une quatrième étude a confirmé un effet de « ségrégation idéologique » sur Facebook. Les utilisateurs conservateurs avaient davantage tendance à être enfermés dans une bulle idéologique que les personnes de gauche, ont relevé les chercheurs.
De plus, 97% des publications qualifiées de fausses par un programme de vérification d’informations — dont l’AFP fait partie — étaient davantage vues par des conservateurs que des progressistes.
Dans un communiqué, Meta a salué ces résultats. Ils « s’ajoutent aux éléments de recherches qui s’accumulent montrant qu’il n’y a pas de preuve que les réseaux sociaux sont la cause d’une polarisation dommageable, ou ont des conséquences importantes sur des comportements ou croyances politiques », a déclaré Nick Clegg, le responsable des affaires internationales de Meta.
C’est l’un des endroits les plus mystérieux de la planète, des plus dangereux aussi. Lui, c’est le cratère de Batagaika, immense gouffre thermokarstique d’environ 800 mètres de large et de 100 mètres de profondeur. Situé à 660 kilomètres au nord-est de la ville de Yakutsk en Russie, celui que les habitants de la région ont surnommé les "portes de l’enfer" inquiète, car il ne cesse de s’agrandir.
Apparu dans les années 1960, cet énorme trou béant au pays de Poutine est la conséquence des politiques de déforestation massive de la Sibérie centrale au siècle dernier. Une déforestation qui a exposé le pergélisol au soleil, le faisant surchauffer, jusqu’à son effondrement. Depuis, la cavité ne cesse de s’agrandir et les alentours engloutis. Le tout dans un concert de bruits inquiétants, véritables hurlements du sol ayant conduit les habitants de la région à surnommer le cratère "La porte de l’enfer". Et rien que ces deux dernières années, le Batagaika s’est agrandi de plus de 50 mètres.
(San Francisco) Une ancienne responsable de Twitter, rebaptisé X, a raconté sur le réseau social comment son propriétaire Elon Musk a installé un climat de peur et s’est dite « surprise de son empressement à réduire autant de choses en cendres ».
Agence France-Presse
« Mais avec suffisamment d’argent et de temps, peut-être que quelque chose de nouveau et d’innovant va en sortir », a nuancé Esther Crawford, qui avait soutenu publiquement le nouveau patron pendant les quatre mois qui avaient suivi le rachat.
Ancienne directrice des produits en développement de Twitter, elle est connue notamment pour avoir retweeté une photo où on la voyait dormir dans un sac de couchage au bureau, dans les jours qui ont suivi l’acquisition fin octobre.
« La gauche […] m’a traitée de lèche-bottes de milliardaire », relate-t-elle, « tandis que la droite m’a accusée de faire passer ma carrière avant ma famille ».
Architecte du nouvel abonnement payant « Blue », elle avait travaillé jour et nuit avec son équipe pour le lancer dans les temps impartis par le patron de Tesla.
Il l’a congédiée fin février, en même temps que des dizaines d’autres salariés. Il avait déjà licencié rapidement la moitié du personnel et demandé aux rescapés de choisir entre se donner « à fond, inconditionnellement », et partir.
« Elon est bizarrement charmant, et vraiment drôle », décrit Esther Crawford, mais « il peut passer d’un coup de l’enthousiasme à la colère. […] Les gens ont rapidement commencé à avoir peur » de lui parler.
Elle assure avoir fait part de ses opinions sans ambages et s’inquiète du fait que les proches du tempétueux patron soient « fanatiques dans leur soutien indéfectible à tout ce qu’il dit ».
« Vivre dans une bulle et être au sommet rend une personne encore plus susceptible d’être entourée de béni-oui-oui […] qui ont un intérêt à être dans votre orbite », constate-t-elle.
Elle évoque les méthodes de prise de décision d’Elon Musk, fondées « essentiellement sur son instinct », plutôt que sur les données ou l’expertise.
« Il faisait des sondages sur Twitter, il demandait conseil pour un produit à un ami ou même à son biographe. Des fois il semblait accorder plus de crédit à des commentaires fortuits qu’aux professionnels ayant passé leur vie à résoudre le problème en question. »
Elle n’épargne pas le Twitter d’avant, qui « avançait à la vitesse de l’escargot, empêtré dans la bureaucratie », et ne se prononce pas sur les chances de réussite du nouveau « dirigeant lunatique », « audacieux », mais qui « manque cruellement d’empathie ».
Elon Musk vient de rebaptiser la plateforme « X » dans l’espoir de la transformer en application à tout faire (messages, paiements, etc.) comme WeChat en Chine.