Technicienne en documentation à la Ville de La Malbaie, Manon Dufresne a travaillé dans plusieurs bibliothèques de divers secteurs. Depuis 2020, elle évolue pour la première fois en milieu municipal. Or, son passage par différentes organisations a été marqué par quelques migrations, dont une vers Koha, logiciel de gestion de bibliothèque libre supporté par InLibro. C’est donc dire que lorsque la même transition s’est effectuée à La Malbaie, elle était en terrain connu.
« Nous avions Regard qui fonctionnait. Quand je suis arrivée il y a trois ans, il y avait encore du soutien de la part de la GRICS. Un an plus tard, la capacité de répondre aux demandes commençait à diminuer, raconte Manon Dufresne. On m’a dit que la direction penchait déjà pour Koha. Ça tombait bien puisque j’étais capable de voir ce qu’impliquait une migration de données. »
En passant à Koha, la Ville de La Malbaie désirait obtenir un service plus contemporain, plus convivial et avec davantage de fonctionnalités. Plus encore, l’équipe de la municipalité misait sur un développement à long terme de ces fonctionnalités ainsi que sur un bon service de soutien, un élément considérable, indique la technicienne en documentation. « C’est une équipe solide. Et ce n’est pas une impression, c’est observé », souligne celle qui en était à sa troisième migration vers le logiciel d’InLibro.
Cette migration a été très bien encadrée par le fournisseur. L’équipe d’InLibro s’est montrée à l’écoute pour améliorer la situation, sans qu’il y ait de frais supplémentaires. Le soutien technique a également fait preuve de flexibilité.
Concernant l’application, Manon Dufresne rappelle la contemporanéité de l’interface, au sens où des facettes ont été intégrées et que presque l’ensemble de la notice peut être recherché, même les notes. « Avec les périodiques, je juge important de décrire le sujet de chaque numéro. Il y a des champs dans Koha, visibles à l’externe, qui permettent d’être recherchés. Et une fois que les résultats s’affichent, les revues apparaissent. En allant sur la notice de ce titre et en effectuant une recherche plein texte de ma page Web, je vais voir de quel numéro il s’agit et il y a moyen de le réserver [pour l’utilisateur]. Ça pour moi, c’est satisfaction totale », donne en exemple la technicienne en documentation.
Les utilisateurs peuvent aussi soumettre des suggestions en ligne dans leur profil usager. Ces recommandations peuvent rebondir facilement dans la liste d’achat de la bibliothèque. Les usagers sont alors informés par courriel que ces suggestions ont été acceptées. Si elles sont refusées, la raison peut être communiquée. « Ça permet un bon suivi », se réjouit Manon Dufresne. Il est possible d’accompagner les usagers de la même façon pour les prêts entre bibliothèques.
Bibliothèque Laure-Conan à La Malbaie. Photo : Stéphane Groleau pour ACDF Architecture
De plus, Koha permet un poste d’autoprêt. La ville de La Malbaie a mis le sien en place au courant de la dernière année. « Si on a une grande affluence, les gens qui ne veulent pas attendre en file peuvent se débrouiller », mentionne la technicienne en documentation.
Lorsque des questions sont soulevées par son équipe, elles peuvent être soumises dans Camelot, l’outil de communication avec InLibro. Le retour est rapide, stipule Manon Dufresne. « J’ai des réponses en moins de 24 heures pour des besoins qui ne sont pas urgents. Si ça l’est, j’ai un retour en avant-midi lorsque c’est soumis le matin », applaudit-elle. Ces échanges avec le département de soutien assurent un support constant du logiciel ainsi que des mises à jour nécessaires pour continuer à travailler.
« L’avantage d’une solution en ligne est que je peux travailler sur le catalogue de la maison. Mes collègues pourraient être 25 à y travailler en même temps et la solution fonctionne », remarque la technicienne en documentation.
Bibliothèque Laure-Conan à La Malbaie. Photo : Stéphane Groleau pour ACDF Architecture
Commentaires de Manon Dufresne :
- « Avec Koha, on est capable d’aller plus vite et plus loin en équipe. »
- « Parce que ce n’est pas un logiciel propriétaire, parce que le langage des requêtes (SQL) est universel, on a la possibilité de se débrouiller et d’avoir une autonomie. »
- « Le gros avantage de Koha est que l’interface sert à plusieurs usagers institutionnels. C’est comme si on distribuait les frais de développement sur ces différents usagers à travers le monde. On se retrouve avec une Tesla et on est plus que satisfait. »
La Ville de La Malbaie applaudit le soutien d'InLibro avec la solution Koha - Lien Multimédia
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