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Thursday, June 3, 2021

Un débris spatial endommage le bras articulé de l’ISS sans faire de dégâts... pour cette fois - Clubic

Canadarm 2 débris
L'impact sur le Canadarm-2 est clairement visible sur ces clichés. Crédits : ASC/CSA

À la fin de la semaine dernière, l’Agence spatiale canadienne a révélé que le bras articulé qui équipe la Station spatiale internationale a été perforé par un débris spatial à une date inconnue. Les dégâts causés n’empêchent pas l’utilisation de Canadarm-2.

Mais cet incident rappelle que le risque de collision dramatique augmente chaque jour un peu plus en orbite basse.

Un impact sans gravité…

Le 12 mai dernier, en réalisant une inspection de routine, l’équipage de la Station spatiale internationale a remarqué que le bras manipulateur téléopéré de la station était perforé au niveau de son revêtement extérieur. Fourni par le Canada, et dérivé du modèle qui équipait les navettes spatiales, le Canadarm-2 ne semble pourtant pas souffrir de cet impact, qui n’a donc endommagé aucun système essentiel de cet équipement.

Pour les responsables de l’Agence spatiale canadienne (ASC/CSA) et ceux de la NASA, il s’agit donc d’un lucky strike, un évènement hautement improbable compte tenu de l’épaisseur du Canadarm (35 cm de diamètre), qui n'a heureusement pas provoqué de pannes sur cet équipement essentiel de la station.

… qui soulève de sérieuses questions

Pour l’heure, rien ne permet de savoir si cet impact a été causé par un débris d’origine humaine ou par une micrométéorite. Mais si le même impact avait eu lieu sur des éléments plus sensibles de l’ISS, les dégâts auraient pu être plus importants. Pour l’ASC et la NASA, il ne s’agit cependant pas d’être alarmiste. La Station n’en est effectivement pas à son coup d’essai, comme l’atteste notamment un impact visible sur l’une des fenêtres de la coupole d’observation. De plus, l’ISS modifie régulièrement sa trajectoire afin d’éviter les plus gros débris.

Si les objets de plus de 10 cm peuvent littéralement déchiqueter l’ISS, ce sont également ceux qui sont les plus faciles à traquer et à éviter. En dessous d’un centimètre, un débris ou une micrométéorite pourrait endommager les composants externes de l’ISS, comme le Canadarm-2. Par contre, les objets de plus d’un centimètre, qui restent très difficiles à suivre, pourraient percer les boucliers des modules d’équipage de la station, entrainant des fuites qui pourraient conduire à la condamnation de certaines parties de l’ISS.

Dans les années à venir, ce sont ces petits débris d’origine humaine qui présentent un risque croissant de collision, que ce soit avec des stations habitées ou des satellites. Alors que les mégaconstellations promettent de mettre en orbite des dizaines de milliers de satellites, la moindre collision accidentelle pourrait entrainer une réaction en chaîne catastrophique pour tout ou partie de l’orbite basse. On comprend mieux, dès lors, l’importance des programmes de nettoyage orbital.

Depuis les années 60, la question d'une possible collision accidentelle en orbite était posée comme une hypothèse. Le 24 juillet 1996, le satellite français Cerise sera le tout premier à en faire les frais… Heurté par un débris de fusée Ariane, qui avait elle-même envoyé en orbite un fleuron du CNES.
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