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Saturday, July 31, 2021

Les modèles fédéraux font craindre une 4e vague Delta avec une réouverture précipitée - La Tribune - Groupe Capitales Médias

C'est là l'avertissement lancé vendredi par les autorités de santé publique fédérales, qui ont dévoilé leur plus récente modélisation de la progression de la pandémie sur le territoire canadien.

Les projections à long terme font état d'une très forte augmentation prévisible du nombre de cas d'ici la fin du mois d'août si les provinces se pressent trop à alléger les restrictions. L'administratrice en chef de la santé publique du Canada, la docteure Theresa Tam, a noté que l'augmentation du nombre de cas dans certaines régions est un appel à la prudence.

Les experts en santé publique soulignent que le variant Delta pourrait alimenter la transmission au sein de la population plus jeune non vaccinée — les 18 à 39 ans principalement — ce qui provoquerait certainement une forte augmentation du nombre des cas et d'hospitalisations l'automne et l'hiver prochains.

La docteure Tam a insisté sur le fait que d'augmenter le taux de vaccination chez les 18 à 39 ans pourrait freiner significativement la progression d'une quatrième vague.

Elle a noté que les nouveaux cas de COVID-19 ont chuté de 93 % depuis le sommet de la troisième vague, mais que la tendance à la hausse est visible depuis la mi-juin et le taux de transmission progresse de manière inquiétante avec l'avancée du variant Delta sur le territoire.

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Les modèles fédéraux font craindre une 4e vague Delta avec une réouverture précipitée - La Tribune - Groupe Capitales Médias
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Pour contrer les pirates, on éteint et on rallume son téléphone - Le Soleil - Groupe Capitales Médias

Premier conseil: éteindre le téléphone.

Deuxième conseil: rallumer le téléphone.

C’est tout. Alors que l’insécurité numérique semble plus omniprésente que jamais, il semblerait que la plus vieille méthode connue pour régler un problème technologique - éteindre l’appareil, rallumer l’appareil - puisse mettre en échec les pirates qui veulent subtiliser les informations stockées dans les téléphones intelligents.

Redémarrer régulièrement les téléphones ne suffira pas à bloquer entièrement les cybercriminels ou les firmes d’espionnage privées qui sèment le chaos et le doute concernant la sécurité de nos données les plus confidentielles. Mais même les pirates les plus sophistiqués devront alors peut-être travailler un peu plus fort pour s’emparer de nos joyaux numériques.

«Il s’agit de faire payer le prix à ces acteurs malveillants», a expliqué Neal Ziring, le directeur technique du bureau de la cybersécurité de la National Security Agency (NSA) des États-Unis.

La NSA a publié l’an dernier un guide des «meilleures pratiques» pour assurer la sécurité de nos appareils. On y recommande notamment de redémarrer un téléphone une fois par semaine pour contrer les pirates.

Le sénateur King, un indépendant du Maine, assure que cela fait maintenant partie de ses habitudes. «Je dirais probablement une fois par semaine, quand j’y pense», a-t-il dit.

Toujours à portée de la main, rarement éteints et remplis à craquer de données personnelles et sensibles, les téléphones cellulaires sont devenus une cible de choix pour les pirates qui veulent voler textos, contacts et photos, suivre la trace des utilisateurs ou même allumer secrètement le microphone ou la caméra.

«Je vois toujours les téléphones comme notre âme numérique», a dit Patrick Wardle, un ancien membre de la NSA.

Le nombre de gens dont le téléphone est piraté chaque année est inconnu, mais il est probablement très élevé. Une enquête récente sur le sujet a semé la panique en France, en Hongrie, en Inde et ailleurs, quand ses auteurs ont constaté que des dizaines de journalistes, de militants des droits de la personne et de politiciens pourraient avoir été ciblés par une firme israélienne privée.

Le conseil de redémarrer périodiquement un téléphone découle, en partie, de la manière dont les pirates essaient maintenant d’avoir accès au contenu. De nouvelles tactiques ne nécessitent aucune interaction avec l’utilisateur de l’appareil, ce qui évite aux pirates de devoir convaincre leur victime de cliquer sur un lien malveillant.

«On s’éloigne de devoir convaincre la cible de cliquer sur un lien douteux», a dit Bill Marczak, un chercheur du Citizen Lab de l’Université de Toronto.

Typiquement, une fois que les pirates ont accès à un appareil ou à un réseau, ils cherchent à s’implanter de manière permanente en installant un logiciel malveillant dans le système de fichiers racine de l’ordinateur. Mais cela devient de plus en plus compliqué, alors que des géants comme Apple et Google érigent des barrières de plus en plus hautes pour protéger le coeur de leurs appareils, a dit M. Ziring.

«C’est très difficile pour un pirate de se rendre jusque là pour s’incruster», a-t-il expliqué.

Les pirates adoptent donc des stratégies appelées «in-memory payloads» en anglais, qui sont plus difficiles à détecter et à retracer. Mais ces attaques ne peuvent pas survivre au redémarrage d’un appareil - ce qui n’est pas un grand inconvénient, puisque les utilisateurs n’éteignent pratiquement jamais leurs téléphones.

«Les adversaires ont fini par réaliser qu’ils n’ont pas besoin d’une présence permanente, a dit M. Wardle. S’ils peuvent s’infiltrer une seule fois et obtenir tous vos textos et tous vos contacts et tous vos mots de passe, la partie est pratiquement terminée, non?»

Un marché robuste existe présentement pour les outils de piratage informatiques qui permettent d’infiltrer un téléphone. De plus en plus de firmes privées offrent aussi leurs services aux gouvernements ou aux forces de l’ordre. La plus connue est l’israélienne Groupe NSO, dont les logiciels auraient été utilisés à travers le monde pour espionner les téléphones de militants des droits de la personne, de journalistes et même de membres du clergé catholique.

L’outil Pegasus, du Groupe NSO, aurait été utilisé lors de 37 tentatives de piratage, réussies ou non, lancées contre les téléphones de gens d’affaires, de militants des droits de la personne et autres, selon le quotidien The Washington Post.

Le Groupe NSO assure qu’il vend ses logiciels uniquement à des agences gouvernementales qui luttent contre les terroristes ou les criminels. Il y a quelques années, NSO proposait aux forces de l’ordre un outil de piratage de téléphone qui aurait survécu même à une réinitialisation d’usine de l’appareil, selon des documents obtenus par Vice News.

La compagnie n’a pas répondu à une demande de commentaires.

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Sur Internet:

https://www.documentcloud.org/documents/21018353-nsa-mobile-device-best-practices

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La légende est de retour dans le remaster de Legend of Mana - Métro Montréal

Square Enix a marqué l’imaginaire des gamers dans les années 1990 et l’heure est venue de reprendre l’histoire de Legend of Mana et de l’apporter ailleurs que sur la première Playstation de Sony

Dans les années 1990, les jeux de type jRPG pullulaient sur la console Super Nintendo. Ces classiques ont ensuite prospéré sur la première console de Sony, la Playstation, qui a été pour un long moment la seule à offrir ce type de jeux.

Square Enix semble avoir compris que ces univers magiques sont ce que demandent encore aujourd’hui des millions de gamers à travers le globe. Il propose donc le retour de bon nombre de ces classiques, sous formes de remakes ou de remasters, pour le grand plaisir des nostalgiques et des nouveaux venus.

Lorsque nous pensons aux jeux de type jRPG et Action-RPG de cette compagnie, il y a tout de suite deux franchises qui nous viennent en tête : Final Fantasy et Mana.

Une aventure qui débute différemment des autres

Comparativement à toute aventure conventionnelle, vous n’incarnez pas un simple héros qui se doit de sauver le monde dans une histoire épique, mais plutôt un héros qui doit, grâce à des artefacts magiques, façonner le monde à sa guise. Voyez-vous, ces artefacts que vous obtenez par-ci, par-là, vous permettront de recréer des zones entières une fois déposés au sol, que ce soit des donjons ou même des villages. D’ailleurs, une fois le personnage choisi et l’histoire débutée, vous allez devoir choisir une région sur la mappemonde pour y déposer votre tout premier objet: une boite aux lettres qui créera votre maison de départ.

Au fil du temps, en accomplissant de multiples quêtes, vous recevrez de nouveaux artefacts que vous devrez placer çà et là afin d’étendre le monde de Fa’Diel. Cela dit, ne vous attendez pas à ce que ce soit aussi simple que de placer un donjon à un endroit et aller y affronter les ennemis. Plus vous tardez à placer les donjons ou plus vous les placez loin de votre maison de départ, plus les adversaires seront coriaces. Alors, prenez ceci en considération si vous désirez y jouer sans que la difficulté soit trop grande : ne placez pas votre point de départ dans un recoin de la carte du monde, mais plutôt en plein centre.

Autre point important : chaque artefact possède son propre attribut élémentaire. Cet attribut peut venir interagir avec d’autres tuiles adjacentes qui les feront se renforcir ou s’annuler.

Une histoire loin du traditionnel

Comme mentionné au départ, il ne faut pas vous attendre à une aventure linéaire traditionnelle classique. Certes, l’aventure principale du jeu est de faire revivre l’arbre de Mana en aidant les gens du monde de Fa’Diel, en combattant des monstres et en plaçant chaque artefact trouvé sur la mappemonde, mais le tout se fait avec une polyvalence sans précédent. Vous, en tant que protagoniste sans histoire réelle, serez appelé à vous déplacer seul ou avec un compagnon contrôlé par ordinateur ou avec un ami, de ville en ville et de donjon en donjon, afin d’effectuer des quêtes en apprenant plus sur chaque personnage que vous rencontrez.

Un système de combat classique

Legend of Mana utilise le meilleur de son univers : des combats en temps réel où la sélection d’une arme appropriée ainsi que la possibilité d’effectuer des attaques chargées, de sauter et de bloquer vient nous rappeler des jeux comme Secret of Mana sans problème. Comme les titres précédents de la franchise, vous pourrez monter en niveau, obtenir de nouvelles pièces d’équipement, de nouvelles compétences d’armes et des objets qui viendront vous aider tout au long de votre périple. Parmi les types d’armes disponibles, vous pouvez compter sur des dagues, des épées, des épées à deux mains, des haches et bien plus encore.

Avec votre compagnon, qui pourra être contrôlé par un ami si vous le désirez, ainsi qu’un animal de compagnie, vous ne serez pas trop de trois dans les divers endroits que vous visiterez.

Il y a 22 ans, les tutoriels étaient peu présents

On ne se le cachera pas, vous allez devoir acquérir tout ce qui sera des connaissances du jeu par vous-même, que ce soit l’interaction entre les emplacements d’artefacts ou même l’artisanat, qui est assez présent dans le jeu. Aucun tutoriel ne vous expliquera de découvrir ce à quoi vous devez faire attention et comment le tout fonctionne. Cela peut rendre le jeu peut-être un peu trop complexe pour une personne débutante dans la franchise comparativement à quelqu’un qui décide d’acheter le jeu pour y rejouer, question de nostalgie.

Est-ce que le remaster en vaut le coup?

Mettons les choses au clair : Legend of Mana est un remaster avec un simple rehaussement graphique. Cela dit, le jeu en soi n’a que du positif à proposer. Son côté pixelisé très coloré n’a rien perdu de son charme, en 2021. Le rehaussement n’a pas peaufiné les détails, mais seulement rendu le tout à jour en restant fidèle à son concept d’origine. Passer du format 4:3 au format 16:9 a dû être néanmoins un travail fastidieux pour l’équipe.

Là où tout s’est joué, c’est au niveau de la trame sonore, qui été modernisée alors que chaque musique a été retravaillée par l’équipe de la compositrice Yôko Shimomura (Kingdom Hearts, Xenoblade Chronicles), ce qui donne un merveilleux résultat. Bien entendu, comme plusieurs remasters de ce genre, vous avez la possibilité de basculer entre l’ancienne et la nouvelle trame sonore à tout moment.

Sur d’autres points, quelques adaptations ont été apportées comme celle de réduire une grande partie des combats, ainsi que le système de stockage, qui a été repensé.

Est-ce un bon jeu?

Legend of Mana est un excellent jeu datant du siècle dernier qui a été oublié par certains, boudé par d’autres, et surtout, qui n’a jamais été publié à l’origine en Europe. Le fait de pouvoir jouer à ce jRPG de type Action-RPG sera tout aussi satisfaisant qu’il y a 22 ans, soyez-en sûr! Le fait que le monde est entièrement influencé par vos décisions fait en sorte que ce jeu a un énorme potentiel de rejouabilité. Il est possible de passer le jeu en seulement quelques heures, si vous ne faites que l’aventure principale, mais il est également possible d’y mettre plus de 40 heures en prenant le temps de tout faire minutieusement et scrupuleusement. Ce remaster offre également la possibilité de jouer en français, ce qui n’était pas possible à l’origine.

D’un autre côté, je ne suis pas en mesure de comprendre pourquoi Square Enix n’a pas pensé à placer ce jeu dans Collection of Mana, le bundle proposant Final Fantasy Adventures (appelé Mystic Quest en Europe), Secret of Mana ainsi que Trials of Mana.

Cela dit, avec la sortie du remake de Secret of Mana (qui a été un flop total à mes yeux), du remake de Trials of Mana et la sortie de ce remaster, ainsi que la collection des classiques, je ne peux que me demander si Square Enix n’a pas dans l’optique de nous amener éventuellement un remake de Rise of Mana, qui est le dernier de la franchise principale, ou de ressortir des remasters/remakes de ses spin-offs comme Dawn of Mana, entre autres.

Un énorme « Merci » à Square Enix pour la copie du jeu!


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Près de 85% des Canadiens hospitalisés sont non vaccinés - TVA Nouvelles

Près de 85 % des personnes hospitalisées au Canada en raison de la COVID-19 sont non vaccinées.

• À lire aussi: EN DIRECT | Les derniers développements sur le coronavirus

«Allez-vous faire vacciner!», a pressé ce matin la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, en présentant les prévisions épidémiologiques fédérales pour les prochains mois.

Ces données prévoient que la capacité hospitalière du pays sera de nouveau dépassée en janvier 2022, si le taux de vaccination stagne, en particulier chez les 18-39 ans.

À l’heure actuelle, 73% des 30-39 ans, 69% des 18-29 ans et 71% des 12-17 ans ont reçu leurs deux doses.

La Santé publique appelle à ce que 80% de la population, dans tous les groupes d’âge admissibles, soit pleinement immunisée d’ici la fête du Travail.

En cas contraire, le Canada pourrait assister à l’automne à une hausse du nombre de cas supérieure à celle observée au printemps, sans toutefois que le nombre de décès suive, modère le Dr Howard Njoo, sous-administrateur en chef de la santé publique fédérale.

À mesure que le taux de vaccination augmente, «il y a une déconnexion entre le nombre de cas et la sévérité», a-t-il précisé en s’appuyant sur l’observation de la situation au Royaume-Uni.

Il prévient néanmoins que le variant Delta, considéré comme 1,5 fois plus contagieux et deux fois plus virulent que le variant Alpha, gagne rapidement du terrain au pays.

Ainsi, on observe d’ores et déjà des signes avant-coureurs de la croissance de l’épidémie dans certaines régions. Ceci était prévisible en raison de la levée progressive des restrictions sanitaires, note la Santé publique qui appelle à un retour à la normale progressif et contrôlé.

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Les modèles fédéraux font craindre une 4e vague Delta avec une réouverture précipitée - Le Soleil - Groupe Capitales Médias

C'est là l'avertissement lancé vendredi par les autorités de santé publique fédérales, qui ont dévoilé leur plus récente modélisation de la progression de la pandémie sur le territoire canadien.

Les projections à long terme font état d'une très forte augmentation prévisible du nombre de cas d'ici la fin du mois d'août si les provinces se pressent trop à alléger les restrictions. L'administratrice en chef de la santé publique du Canada, la docteure Theresa Tam, a noté que l'augmentation du nombre de cas dans certaines régions est un appel à la prudence.

Les experts en santé publique soulignent que le variant Delta pourrait alimenter la transmission au sein de la population plus jeune non vaccinée — les 18 à 39 ans principalement — ce qui provoquerait certainement une forte augmentation du nombre des cas et d'hospitalisations l'automne et l'hiver prochains.

La docteure Tam a insisté sur le fait que d'augmenter le taux de vaccination chez les 18 à 39 ans pourrait freiner significativement la progression d'une quatrième vague.

Elle a noté que les nouveaux cas de COVID-19 ont chuté de 93 % depuis le sommet de la troisième vague, mais que la tendance à la hausse est visible depuis la mi-juin et le taux de transmission progresse de manière inquiétante avec l'avancée du variant Delta sur le territoire.

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L'apparition des premiers animaux remonterait à 890 millions d'années ! - Futura

Les traces de l'existence des plus anciennes éponges dataient d'il y a plus de 600 millions d'années... La découverte d'une nouvelle empreinte dans un récif de plusieurs mètres de haut datant de 890 millions d'années décale l'apparition des premiers animaux à plus de 200 millions d'années en arrière.

[EN VIDÉO] L’éponge lyre, cet animal carnivore  Découverte d’une nouvelle espèce d’éponge carnivore au large de la Californie. Chondrocladia lyra se nourrit entre autres de crustacés et vit à plus de 3.300 m de profondeur. 

Les premiers êtres vivants connus à s'être développés sur Terre sont des organismes unicellulaires. Les stromatolithes sont parmi les plus anciennes traces de vie connues aujourd'hui car leur formation peut remonter à plus de 3 milliards d'années. Il s'agit de structures carbonatées organisées en lamelles et produites par l'activité photosynthétique de cyanobactéries.

Les métazoaires sont des animaux pluricellulaires dont les cellules sont organisées en organes et en tissus. Les premiers métazoaires connus sont les éponges mais jusqu'à aujourd'hui les premières traces de ces organismes étaient des stéroïdes et dataient d'il y a 630 à 660 millions d'années. Or, une étude parue dans le journal Nature fait état de la découverte d'une structure vermiforme ayant appartenu à un organisme pluricellulaire vivant sur, à l'intérieur, et à proximité de stromatolithes. Le caractère exceptionnel de ce fossile ne provient pourtant pas du fait que l'organisme en question vivait parmi des amas de cyanobactéries. Il vient en revanche du fait que les récifs dans lesquels il a été découvert datent d'il y a 890 millions d'années, soit plus de 200 millions d'années avant les plus anciennes traces d'existence des éponges.

Les plus anciennes éponges ?

L'organisme vermiforme a été découvert par la Professeure Elizabeth Turner qui travaille à l'Université Laurentienne, au Canada, alors qu'elle étudiait des stromatolithes de plusieurs mètres de hauteur. Dans ces stromatolithes, la chercheuse a identifié un réseau de fibres dont les composants s'entrelaçaient et se joignaient, formant ainsi un réseau complexe. L'apparence de cette structure la conduite à dire qu'il s'agit d'un fossile très particulier d'éponge.

La Pr. Turner explique que le corps des éponges modernes contient de la spongine, qui est une protéine formant un squelette mou. Elle suppose que lors de la mort de l'éponge datant d'il y a 890 millions d'années, la majorité du corps de l'éponge a été minéralisé, à l'exception du réseau de spongine qu'il contenait. Selon l'auteure, ce dernier s'est décomposé et a ainsi laissé un réseau vide de tubes qui a ensuite été rempli par des cristaux de calcite. C'est ce réseau qui a été trouvé par la Pr. Turner et dont l'apparence ressemble étrangement à un réseau formé par la spongine chez d'autres fossiles d'éponges.

Cette découverte permet de remettre en question deux aspects de l'histoire des métazoaires sur Terre. La première est qu'ils ont pu apparaître avant que la quantité d'oxygène dans l'air n'augmente de façon importante, entre il y a 540 et 800 millions d'années. La seconde concerne le fait que la Terre a connu une période de glaciation entre il y a 635 et 720 millions d'années, une période pendant laquelle les géologues la nomment « Terre boule de neige ». Cet épisode est supposé avoir eu des répercussions dramatiques sur la survie des métazoaires, or les éponges au moins semblent avoir survécu à cet événement.

Les premiers animaux étaient peut-être des éponges

Reconstituer l'origine des animaux, et en particulier sous formes multicellulaires, est l'une des clés permettant de déterminer notre origine. Des stéroïdes trouvés dans des roches sédimentaires juste avant le début du Cambrien laissent penser que les premiers métazoaires étaient les éponges, il y a plus de 630 millions d'années.

Article de Laurent Sacco, publié le 17/10/2018

L'ADN est très fragile de sorte que nous n'avons aucun espoir de pouvoir ressusciter les dinosaures selon un scénario à la Jurassik Park. Toutefois, certaines molécules, comme le collagène, peuvent traverser des dizaines de millions d'années et même, des centaines de millions d'années, nous donnant un aperçu ténu de la biologie des espèces disparues. Cela permet parfois d'avoir des débuts de réponse concernant la structure et l'histoire de la mise en place de l'arbre de la Vie alors que les fossiles retrouvés restent muets directement sur certaines questions.

On aimerait bien mieux comprendre ce qui s'est passé juste avant et pendant l'explosion cambrienne qui a vu brutalement (en tout cas du point de vue des archives géologiques que nous a laissées la Terre) un surgissement d'organismes non seulement multicellulaires mais surtout très diversifiés comme en attestent les fameux schistes de Burgess, au Canada. Ainsi, on aimerait bien déterminer un peu mieux notre arbre généalogique, dont les racines plongent au plus profond de l'histoire de la biosphère, il y a des milliards d'années, au début de l'archéen, probablement.

Une présentation de la découverte des chercheurs du MIT concernant les éponges (voir l’article ci-dessous) il y a quelques années. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle avec deux barres horizontales en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître, si ce n’est pas déjà le cas. En cliquant ensuite sur l’écrou à droite du rectangle, vous devriez voir l’expression « Traduire les sous-titres ». Cliquez pour faire apparaître le menu du choix de la langue, choisissez « français », puis cliquez sur « OK » © Massachusetts Institute of Technology (MIT)

Or, il y a quelque temps déjà, une équipe de chercheurs avait fait une trouvaille dans des roches provenant du sultanat d'Oman datées du Cambrien, comme l'expliquait Futura dans le précédent article ci-dessous. Ces roches contenaient une surprenante quantité d'un cousin du cholestérol baptisé 24-isopropyl cholestane, ou 24-ipc. Comme il était su que des éponges modernes produisaient d'importantes quantités du même lipide, les chercheurs en avaient conclu que ces roches contenaient les traces biochimiques laissées par des éponges vivant à cette époque. Mais une certaine ambiguïté existait car des algues pouvaient aussi avoir produit ce fossile moléculaire. Les chercheurs pensaient l'avoir levé mais avec le recul, il n'en était rien. Or, étant donné l'âge des roches, l'on pouvait en conclure que les premiers multicellulaires animaux devaient avoir été des éponges ; cela peut paraître surprenant mais les éponges, comme les coraux, sont bel et bien des formes de vies animales.

Deux fossiles moléculaires pour l’origine des premiers métazoaires

Quant à la conclusion que l'on peut tirer de la présence d'importantes quantités de 24-ipc dans des roches du Cambrien... Heureusement, il semble que le flou régnant ait raisonnablement cessé si l'on en croit un article publié dans Nature Ecology & Evolution par un groupe de spécialistes en géosciences essentiellement états-uniens.

En effet, ces chercheurs ont continué à traquer des biomarqueurs dans les archives sédimentaires datées bien antérieurement au Cambrien (qui, par convention s'étend de − 541 à − 485 millions d'années environ), non seulement dans les roches d'Oman mais aussi dans celles trouvées en Sibérie et en Inde datées entre 660 et 635 millions d'années.

Cette fois-ci, c'est une autre molécule qui a été trouvée en abondance, à savoir le 26-methyl stigmastane (26-mes), un stéroïde, là aussi. Or, le 26-mes n'est connu que chez les éponges modernes et plus précisément, les démosponges, des métazoaires d'organisation très simple appelés également des silicosponges.

La mise en évidence de 24-ipc et 26-mes dans des sédiments datant d'un peu plus de 630 millions d'années est donc maintenant une indication convaincante que les premiers multicellulaires étaient des métazoaires, en l'occurrence des éponges et donc, des animaux. C'est une découverte d'autant plus intéressante que l'on sait que le génome des éponges de mer possède un nombre important de composantes en commun avec celles intervenant dans le fonctionnement des synapses humaines. Cela laisse penser qu'une partie de l'origine du système nerveux remonte au moins à l'apparition des éponges, il y a plus 600 millions d'années.

Curieusement toutefois, aucun fossile de spicules (des petits bâtonnets calcaires ou siliceux constituant le squelette des éponges) - à défaut de ceux de démosponges entiers - n'a été trouvé dans les roches du Précambrien. Les premières éponges ne devaient donc pas avoir l'aspect de celles que l'on connaît aujourd'hui... ou alors 24-ipc et 26-mes n'étaient pas spécifiques des éponges à cette époque. Mais de quels autres organismes alors ?

Les premiers animaux étaient peut-être des éponges

Article de Laurent Sacco paru le 27 février 2016

Les éponges seraient apparues 100 millions d'années avant la fameuse explosion cambrienne, censée être le début de l'histoire des animaux de notre planète. Cette découverte date de début 2016 et fait partie de ces incessantes remises en cause de la chronologie de la vie sur Terre. À l'heure où des paléontologues bousculent la datation des premiers êtres vivants terrestres, à plus de 3,5 milliards d'années, il est utile de se rappeler ce flou autour du Cambrien.

Les paléontologues et les biologistes veulent comprendre l'histoire des formes vivantes sur Terre, ce qui les conduit à tenter de reconstruire l'arbre phylogénétique de toutes les formes vivantes. Les biologistes disposent pour cela des fameuses horloges moléculaires dont l'existence avait été subodorée dès Zuckerkandl et Pauling, entre 1962 et 1965. Elles reposent sur l'hypothèse que les séquences génétiques se modifient à un rythme constant au cours des millions d'années. En utilisant les données du séquençage génétique et les données phylogénétiques de base fournies par la paléontologie, il est possible de calibrer ces horloges pour estimer plus ou moins précisément quand certaines branches de l'arbre de la vie se sont séparées et, en particulier, quand il n'y a pas de fossiles en grand nombre.

La phylogénie moléculaire est donc un outil précieux pour tenter de comprendre ce qui s'est passé peu avant l'énigmatique explosion cambrienne survenue il y a environ 540 millions d'années. Pour les paléontologues et les biologistes du début du XXe siècle, elle semblait indiquer que la vie organisée, avec des organismes multicellulaires, était brusquement apparue à cette époque car quasiment aucun fossile appartenant à ces êtres vivants n'était connu. On a depuis quelque peu relativisé cette affirmation, notamment avec la découverte de la faune d'Ediacara, plus âgée de quelques dizaines de millions d'années. Les chercheurs pensent aussi que cette explosion de formes vivantes diversifiée était déjà en train de s'amorcer il y a plus de 600 millions d'années.

Un article publié dans les Pnas par des chercheurs du MIT, notamment des membres du Summons Lab, va tout à fait dans ce sens. Il conforte solidement l'hypothèse que non seulement des multicellulaires existaient bien il y a 640 millions d'années mais qu'il s'agissait des plus anciennes formes animales connues, en l'occurrence les éponges.

Un lipide comme biomarqueur des éponges

Il s'agit en fait d'une vieille hypothèse sur laquelle travaillent des spécialistes de la géochimie organique depuis des décennies. En effet, Roger Summons, l'un des auteurs principaux de l'article des Pnas, avait fait une curieuse découverte avec des collègues en 1994. Des roches provenant du Sultanat d’Oman, un pays du Moyen-Orient, au sud de la péninsule d'Arabie, et datées du Cambrien, contenaient une surprenante quantité d'un lipide bien particulier. Il s'agissait d'un stérol, un cousin du cholestérol baptisé 24-isopropylcholestane, ou 24-ipc. Comme l'on savait que des éponges modernes produisaient d'importantes quantités du même lipide, les chercheurs en avaient conclu que ces roches contenaient les traces biochimiques laissées par des éponges vivant à cette époque.

Or, en 2009, un ancien doctorant de Summons a réussi à dater d'autres roches contenant une quantité anormale de 24-ipc. Cette fois, la datation par la méthode uranium-plomb fournissait un âge de 640 millions d'années environ. L'existence d'éponges 100 millions d'années au moins avant l'explosion cambrienne n'est pas une mince découverte mais encore fallait-il en être sûr. En effet, des algues modernes produisent aussi ce type de stérol. Ces traces biochimiques pouvaient donc provenir d'algues, qui plus est monocellulaires.

Pour en avoir le cœur net, une nouvelle équipe a donc entrepris de mobiliser les techniques modernes du séquençage génomique à la recherche des gènes associés à la synthèse du 24-ipc ou de variantes chez 30 organismes différents environ, incluant des plantes, des champignons et bien sûr, des algues et des éponges. En clair, il s'agissait de faire de la phylogénie moléculaire pour tenter de savoir qui, des éponges ou des algues, étaient en mesure de synthétiser du 24-ipc il y a 640 millions d'années.

La réponse est tombée : ce sont des éponges. Mais ce qui est particulièrement remarquable, c'est que les horloges moléculaires indiquent non seulement que l'apparition des éponges productrices de 24-ipc a précédé celle des algues capables de synthétiser cette molécule, mais que l'apparition même de ces animaux, qui sont jusqu'à nouvel ordre les premiers, s'est faite il y a justement environ 640 millions d'années.

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A quoi pourrait ressembler le « metaverse », la nouvelle lubie de Mark Zuckerberg ? - Les Échos

Publié le 31 juil. 2021 à 9:30Mis à jour le 31 juil. 2021 à 9:35

L'idée sort tout droit de la science-fiction. Dans un post Facebook puis dans une longue interview accordée à The Verge , Mark Zuckerberg va même jusqu'à envisager le « metaverse » comme « le Graal ». Il annonce la création d'une équipe entièrement dédiée à ce projet. Son objectif : faire de Facebook une société incontournable du « metaverse » d'ici à 2026.

Aussi futuristes que ces déclarations puissent paraître, le concept de « metaverse » n'est pas nouveau, et Mark Zuckerberg est loin d'être le premier à l'évoquer. Ce réseau ultra-connecté et interactif est mentionné pour la première fois en 1992, dans le roman de science-fiction « Snow Crash », de Neal Stephenson. Il désigne un univers virtuel en trois dimensions dans lequel on peut évoluer et échanger via un avatar ou un hologramme, notamment grâce à la réalité augmentée (AR) et à la réalité virtuelle (VR). Le film « Ready Player One », réalisé en 2018 par Steven Spielberg et inspiré du roman éponyme d'Ernest Cline, y fait lui aussi longuement référence.

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Friday, July 30, 2021

Le fédéral prédit une quatrième vague avec plus de cas, mais moins de décès - Le Devoir

La Santé publique fédérale prédit que le nombre de cas de COVID-19 pourrait exploser dès la fin de l’été si le pays poursuit son déconfinement sans que la couverture vaccinale atteigne 80 % chez tous les groupes d’âge, en particulier chez les 18 à 39 ans, moins nombreux à être immunisés.

L’Agence de la santé publique du Canada a annoncé vendredi ses prédictions sur l’évolution de la pandémie de COVID-19 au pays, influencée par la propagation du variant Delta. Selon le scénario pessimiste d’Ottawa, dans lequel tout le monde augmente chaque jour le nombre de ses contacts, la pire des vagues de COVID-19 pourrait être la quatrième, dès le mois d’août.

Si le nombre de cas risque de grimper de manière exponentielle, la Santé publique ne prévoit toutefois qu’une légère augmentation, constante, du nombre de morts dus à la COVID-19.


 

« On le sait maintenant, la situation est très différente par rapport à la première, la deuxième et la troisième vague, parce que maintenant, on a les vaccins, qui sont un outil très important et dont on sait qu’ils sont efficaces », a expliqué le Dr Howard Njoo, le sous-administrateur en chef de la santé publique du Canada.

La Santé publique fédérale insiste sur l’importance de la vaccination pour la tranche d’âge des jeunes adultes, les 18-39 ans. Avec la transmission du variant Delta, plus contagieux, il est possible que ce soit les plus jeunes qui remplissent les hôpitaux cet hiver, et non pas la population plus âgée, mieux vaccinée. Il est à noter que le pire scénario évoqué lors de la dernière modélisation de la pandémie, en juin, ne s’est pas produit.

L’administratrice en chef de la santé publique du Canada, la Dre Theresa Tam, a qualifié la situation actuelle de « très précaire », puisque 6,3 millions de Canadiens ne sont pas encore vaccinés, particulièrement chez les moins de 40 ans, alors que les gouvernements mettent en place des plans de réouverture de l’économie.

Changement critiqué en Alberta

L’Alberta, par exemple, a annoncé mercredi qu’elle lèvera l’obligation de s’isoler à la suite de la réception d’un test positif de COVID-19 dès le 16 août. La province se contentera de « recommander fortement » l’isolation des personnes infectées, qui est actuellement obligatoire. Les responsables fédéraux ont poliment critiqué cet important changement.

« Je vois que l’Alberta se dégage de l’approche obligatoire, et se dirige vers la prise de responsabilité individuelle dans la gestion du risque. Bien sûr, je crois fermement que la quarantaine et l’isolation peuvent aider à prévenir la propagation de la COVID-19, spécialement à la lumière de la propagation du variant Delta », a commenté la Dre Theresa Tam, précisant que c’est aux provinces de décider de suivre ou non les conseils de l’agence fédérale.

En données | Nos contenus sur la COVID-19

L’approche albertaine rappelle celle adoptée par Boris Johnson en Grande-Bretagne, selon Roxane Borgès Da Silva, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal. Le point en commun : il s’agit de deux gouvernements conservateurs.

« Chacun gère ses affaires, l’individu avant tout et l’individu se débrouille, a-t-elle expliqué. Donc, l’individu aura ce qu’il mérite, si je peux dire. »

Elle estime que cette stratégie revient à « offrir en pâture certaines personnes qui sont moins habilitées à comprendre tous les aspects liés à la COVID-19 », en plus d’alimenter la quatrième vague. « Il y a un gros risque de perdre le contrôle et de se retrouver, comme le projette l’Agence de santé publique du Canada, dans une situation qui soit plus dramatique », a-t-elle dit.

« Je serais très surpris que la nature ne s’occupe pas de ramener le ministère de la Santé albertain à la raison », a réagi à son tour le médecin épidémiologiste de l’Institut national de santé publique Gaston De Serres.

Vacciner les jeunes Québécois

Au Québec, le nombre de cas causés par ce variant est beaucoup moins élevé que les 2004 répertoriés en Alberta. Il a toutefois fait un bond cette semaine, passant de 244 lundi à 350 vendredi.

Lors de l’annonce du concours « Gagner à être vacciné » il y a deux semaines, le ministre de la Santé, Christian Dubé, avait espéré que plus de 82 % des Québécois obtiennent leurs deux doses afin d’être protégés contre le variant Delta. « Chaque pourcentage qu’on va aller chercher de la population cible, ça équivaut à 75 000 personnes », avait-il alors indiqué. Le gouvernement québécois s’était auparavant donné pour objectif de vacciner entièrement 75 % de la population admissible au 31 août. À ce jour, 83 % des personnes de 12 ans et plus avaient reçu leur première injection, et 64 % leur deuxième.

Maintenant, on a les vaccins, qui sont un outil très important et dont on sait qu’ils sont efficaces

Plusieurs catégories d’âge sont toutefois en deçà de la couverture vaccinale préconisée par le ministre Dubé ou par le gouvernement fédéral. Selon les dernières données du ministère québécois de la Santé, 71 % des 18 à 29 ans et 75 % des 30 à 39 ans ont reçu une dose à ce jour. En ce qui a trait à la deuxième dose, seuls les 60 ans et plus dépassent la nouvelle cible avec 86 % qui l’ont obtenue.

« Je pense que de viser à être en haut de 80 % est vraisemblablement nécessaire pour bloquer le variant Delta », a indiqué le Dr De Serres, également membre du Comité sur l’immunisation du Québec. Il anticipe une prédominance de ce variant plus contagieux au Québec en septembre.

Selon lui, la couverture vaccinale plus faible chez les jeunes est des plus préoccupante parce qu’ils sont nombreux et qu’ils ont beaucoup de contacts entre eux. « C’est un gros groupe de personnes qui peut être capable de supporter la transmission », a-t-il expliqué.

Il note plusieurs facteurs qui risquent d’influencer la propagation du virus à l’automne : des conditions environnementales plus favorables à la transmission, la réouverture des classes, l’augmentation des contacts entre les gens à l’intérieur à cause du temps frais, une proportion plus grande de gens infectés par le variant Delta et l’ouverture des frontières.

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Encased de Dark Crystal Games dévoile sa date de sortie - Jeux.ca

Prime Matter et Dark Crystal Games sont heureux d’annoncer la date de sortie officielle d’Encased, leur prochaine dystopie en vue isométrique. Celle-ci est prévue pour le 7 septembre 2021.

Situé dans une version alternative de 1976, un gigantesque et mystérieux artefact, le dôme, est découvert dans un désert reculé. L’immense structure regorge de technologies incroyables, en avance de plusieurs siècles, qui pourraient faire progresser l’humanité d’un pas de géant dans ses progrès scientifiques. Vous êtes l’une des personnes sélectionnées pour entrer à l’intérieur.

Les joueurs démarrent avec l’une des cinq disciplines disponibles : Scientifique, ingénieur, agent de sécurité, manageur ou encore criminel. Ce choix de départ aura un effet direct non seulement sur leurs stats initiales et leurs spécialisations, mais leur ouvrira (ou leur supprimera) également des dialogues uniques au cours de leur aventure. Après avoir pénétré au sein du dôme et fini le premier niveau, un cataclysme se déchainera et transformera ce qui était l’espoir de demain en un monde désolé. 

Lors de son voyage sous le dôme, notre protagoniste rencontrera des factions qui s’affrontent pour le pouvoir. Chacune a sa propre vision de l’avenir de l’humanité, ce qui affectera la fin du jeu.

Avec tous les éléments d’un RPG, à savoir de l’exploration, des combats, des quêtes et plus encore,  vous traverserez les différents environnements en fabriquant des armes et des objets. Faites en sorte que chaque jour ne soit pas le dernier.

Tandis que vous avancerez dans l’histoire, vous rencontrerez six différentes factions qui ont surgit dans la zone. Qu’ils deviennent vos amis ou vos ennemis, ça, c’est à vous d’en décider.

S’inspirant de livres comme Roadside Picnic, les mécaniques de jeu d’Encased sont tirées de RPG et de jeux de survie.  

Encased est disponible dès maintenant en accès anticipé sur Steam. Les joueurs peuvent participer au premier acte, ainsi qu’à une partie du second.

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Ajouter un SSD M.2 sur PS5, de nombreux problèmes sont pointés du doigt - RDS Jeux vidéo

Pas assez de place, recommandations qui ne correspondent pas aux produits actuels, il va falloir attendre avant d’ajouter de l’espace de stockage à votre PS5.

Crédit Image : Sony

À LIRE AUSSI : Voici les conditions à remplir pour ajouter un SSD M.2 à votre PS5; ce n’est pas simple

Lorsque nous avons dévoilé les recommandations de Sony au sujet de SSD M.2, il nous est apparu au moment de chercher des références à vous recommander qu’aucun produit actuel n’était compatible avec la console. Sony exige en effet des SSD NVMe munis d’un dissipateur thermique d’une hauteur maximum de 11,25 mm. Sauf qu’aucun modèle actuel de possède ces dimensions, et ceux qui entrent dans cette catégorie comme la gamme Aorus ont par contre une largeur trop grande pour la PS5. L’autre solution serait de magasiner un SSD NVMe nu et de trouver un dissipateur thermique séparé à ajouter. Mettons que ce n’est pas la solution la plus pratique pour monsieur et madame tout le monde.

Ajouter un SSD M.2 sur PS5, de nombreux problèmes sont pointés du doigt

Crédit Image : Seagate

Seagate a bien annoncé un SSD compatible avec la PS5, mais c’est le seul actuellement. Gageons que d’autres vont le suivre, mais actuellement les bêta-testeurs sur PS5 voulant augmenter leur espace de stockage ont un choix plutôt restreint.

Nous vous conseillons fortement de ne pas de SSD en prévision. Mieux vaut attendre le lancement de modèles compatibles. Autrement, magasiner un SSD NVMe dépourvu de dissipateur thermique et lui en ajouter une vendu séparément, correspondrait aux exigences de Sony et semble être la solution la plus viable actuellement.

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Les femmes à l'honneur au Théâtre Gilles-Vigneault - La Presse

Tout le mois d’août, le Théâtre Gilles-Vigneault proposera aux amateurs de spectacles la série 31 femmes | 31 spectacles qui permettra à une cinquantaine de femmes artistes de fouler les planches du théâtre de Saint-Jérôme.

Rafael Miró
Rafael Miró La Presse

« On entend encore dire, en 2021, que ce n’est pas évident de trouver des artistes femmes, mais ce n’est tellement pas vrai, dit David Laferrière, directeur de la programmation du Théâtre Gilles-Vigneault. On n’a fait que le mois d’août, mais la vérité, c’est qu’on aurait pu faire aussi le mois de juillet et celui de septembre. On avait plus que l’embarras du choix. »

David Laferrière estime qu’il est important de faire de la place aux femmes artistes, d’autant plus qu’elles ont été plus touchées que les hommes par la pandémie. Il espère ainsi que cette série de concerts permettra aux artistes de se faire connaître davantage, en plus de tirer un revenu de leur art. Plus de 75 000 $ seront distribués en cachets.

  • Laura Niquay, originaire de la communauté autochtone de Wemotaci, est une autrice-compositrice-interprète qui a fait le pari de chanter presque toutes ses chansons en atikamekw nehiromowin, sa langue maternelle. Sa musique inspirée du folk, mais tirant aussi parfois sur le grunge, mêle son héritage atikamekw à la modernité. Elle a fait paraître au printemps un album intitulé Waska Matisiwin, c’est-à-dire « cercle de vie ». Laura Niquay se produira le 17 août.

    PHOTO FOURNIE PAR LE THÉÂTRE GILLES-VIGNEAULT

    Laura Niquay, originaire de la communauté autochtone de Wemotaci, est une autrice-compositrice-interprète qui a fait le pari de chanter presque toutes ses chansons en atikamekw nehiromowin, sa langue maternelle. Sa musique inspirée du folk, mais tirant aussi parfois sur le grunge, mêle son héritage atikamekw à la modernité. Elle a fait paraître au printemps un album intitulé Waska Matisiwin, c’est-à-dire « cercle de vie ». Laura Niquay se produira le 17 août.

  • Ebnflōh est un groupe de danse hip-hop montréalais actif depuis 2015. Il s’est fait remarquer en 2019 pour son œuvre In-Ward, construite à partir de la célèbre phrase « L’enfer, c’est les autres » de Jean-Paul Sartre. Quatre interprètes du groupe seront présents au Théâtre Gilles-Vigneault pour interpréter In-Beauty, création remettant en question les paramètres du genre féminin. La représentation aura lieu le 21 août.

    PHOTO FOURNIE PAR LE THÉÂTRE GILLES-VIGNEAULT

    Ebnflōh est un groupe de danse hip-hop montréalais actif depuis 2015. Il s’est fait remarquer en 2019 pour son œuvre In-Ward, construite à partir de la célèbre phrase « L’enfer, c’est les autres » de Jean-Paul Sartre. Quatre interprètes du groupe seront présents au Théâtre Gilles-Vigneault pour interpréter In-Beauty, création remettant en question les paramètres du genre féminin. La représentation aura lieu le 21 août.

  • Candidate à l’émission La voix en 2017, Hanorah connaît un certain succès depuis grâce à sa musique aux accents R & B et soul. Elle a participé en 2019 au Festival de jazz de Montréal, en plus de participer à une tournée canadienne avec Cœur de pirate, dont elle ouvrait les concerts. Elle présentera au théâtre des extraits de son album For the Good Guys and the Bad Guys. Hanorah se produira le 25 août.

    PHOTO FOURNIE PAR LE THÉÂTRE GILLES-VIGNEAULT

    Candidate à l’émission La voix en 2017, Hanorah connaît un certain succès depuis grâce à sa musique aux accents R & B et soul. Elle a participé en 2019 au Festival de jazz de Montréal, en plus de participer à une tournée canadienne avec Cœur de pirate, dont elle ouvrait les concerts. Elle présentera au théâtre des extraits de son album For the Good Guys and the Bad Guys. Hanorah se produira le 25 août.

  • Émilie Proulx est une autrice-compositrice-interprète montréalaise dont l’œuvre s’inscrit dans le mouvement alt-folk. Active depuis 2007, elle a fait paraître quatre albums. Elle en fera paraître un cinquième cet été, La nuit, les échos. « C’est un bijou caché de la scène folk québécoise », dit David Laferrière. Émilie Proulx sera sur scène le 26 août.

    PHOTO FOURNIE PAR LE THÉÂTRE GILLES-VIGNEAULT

    Émilie Proulx est une autrice-compositrice-interprète montréalaise dont l’œuvre s’inscrit dans le mouvement alt-folk. Active depuis 2007, elle a fait paraître quatre albums. Elle en fera paraître un cinquième cet été, La nuit, les échos. « C’est un bijou caché de la scène folk québécoise », dit David Laferrière. Émilie Proulx sera sur scène le 26 août.

  • Karen Young et Marianne Trudel, deux artistes de la scène jazz montréalaise, clôtureront la série de concerts. Au piano et à la voix, elles présenteront une réinterprétation de l’œuvre de la Canadienne Joni Mitchell. Leur concert aura lieu le 31 août.

    PHOTO MICHEL PINAULT, FOURNIE PAR LE THÉÂTRE GILLES-VIGNEAULT

    Karen Young et Marianne Trudel, deux artistes de la scène jazz montréalaise, clôtureront la série de concerts. Au piano et à la voix, elles présenteront une réinterprétation de l’œuvre de la Canadienne Joni Mitchell. Leur concert aura lieu le 31 août.

Pandémie oblige, le théâtre n’accueillera pas tout de suite un public en présentiel, même si c’est désormais permis par la Santé publique. Ce choix a été fait au printemps, alors que les normes sanitaires pour l’été n’étaient pas encore définies.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

David Laferrière, directeur de la programmation du Théâtre Gilles-Vigneault

On n’avait pas le goût de changer cinquante fois de plan, au gré des mesures. On a décidé de jouer le jeu de la distanciation jusqu’au bout.

David Laferrière, directeur de la programmation du Théâtre Gilles-Vigneault

Du dimanche au jeudi, au lieu de jouer directement devant public, les artistes se produiront à l’intérieur de la grande mezzanine vitrée du théâtre, qui surplombe une place publique. La foule pourra ainsi voir les artistes directement, mais ne pourra les entendre qu’à travers un haut-parleur. « Il y a une distance complètement assumée et nécessaire », observe David Laferrière.

Les jours de semaine, les concerts seront encore plus virtuels. Les vendredis et samedis, les concerts seront présentés à l’extérieur devant le théâtre, directement devant le public. Toutes les séances seront gratuites, et retransmises en ligne pour ceux qui ne peuvent se déplacer.

Consultez le site du Théâtre Gilles-Vigneault

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