L'opération policière dans le Bas-Saint-Laurent a connu un heureux dénouement dimanche.
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Le suspect a été arrêté et l'enfant est sain et sauf, confirme la Sûreté du Québec.
Le suspect et l’enfant, qui étaient visés par une alerte Amber, ont été retrouvés dans une résidence de Sainte-Paule, samedi.
Les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ont maîtrisé, dimanche vers midi, David Côté, le père de l’enfant de 3 ans qui a fait l’objet d’une alerte Amber cette semaine.
Le petit n’a subi aucune blessure et a été confié aux soins de sa mère.
David Côté est présentement avec les enquêteurs de la SQ.
Depuis samedi, vers 16 h, les policiers de la Sûreté du Québec étaient déployés sur le chemin de la Coulée-Carrier, à Sainte-Paule, dans le Bas-Saint-Laurent, où David Côté s’était barricadé dans une résidence avec son enfant de 3 ans, Jake Côté.
Les policiers avaient érigé un périmètre de sécurité autour des lieux et poursuivaient leurs négociations.
Alerte AMBER levée: pourquoi l'opération policière a duré presque 24 heures?
Il s’est écoulé presque 24 heures entre le moment où l’alerte AMBER a été levée et celui où on a arrêté le suspect, David Côté. Il y a plusieurs raisons derrière ce délai, selon un spécialiste en intervention policière.
«Du moment où on croit qu’il n’y a pas de danger pour la sécurité de l’enfant, qu’on a localisé les deux personnes, là c’est une question de temps», a expliqué dimanche sur les ondes de LCN Mario Berniqué, capitaine retraité de la Sûreté du Québec.
L'équipe va penser à des stratégies pour aller chercher l'enfant à l’intérieur ou pour faire sortir l’homme. «Ça prend une coordination avec le groupe tactique, avec les enquêteurs, avec les personnes de recherche et de périmètre», a noté M. Berniqué.
«Tu as un moment pour le faire, tu as une place pour le faire et tu as une chance de le faire, tu ne peux pas le manquer», a-t-il ajouté.
Il faut attendre l’opportunité idéale d’agir, mais il faut bien évaluer les risques et surtout, ne pas traumatiser l'enfant qui est pris en otage.
Il s’agit également de placer le suspect dans une situation vulnérable avant de se lancer.
«Il est hors de sa zone de confort, a souligné Mario Berniqué. Ce qu’il avait à faire, il l’a fait, et il ne veut pas en venir à mettre fin à ses jours ni à ceux de l’enfant. On travaille avec une personne extrêmement fragile. Il faut prendre notre temps, mais il faut agir vite pour prévenir le pire. Il y a des stratégies de communication et d’intervention qu’il faut faire.»
Fin de l'alerte AMBER: l'enfant et le suspect toujours confinés dans une résidence - Le Journal de Québec
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