Après une première génération plutôt réussie, BMW renouvelle son coupé Série 2. Et n’oublie pas de lui offrir en haut de la gamme son fameux 6-cylindres en ligne de 374 ch.
Les plus
- 6-cylindres mélodieux et puissant
- Boîte auto.8 bien gérée
- Performances générales
Les moins
- Manque de confort
- Direction peu communicative
- Qualité de certains matériaux
Pas besoin d’être doctorant en histoire de l’art pour affirmer que BMW fait plutôt dans le baroque ces derniers temps. Après une Série 4 à la calandre inédite ou un grand SUV électrique iX non moins étonnant, sa nouvelle Série 2 Coupé n’en est qu’une autre preuve. Regard acéré, calandre très horizontale par rapport aux dernières productions bavaroises et plus généralement des lignes atypiques, cette seconde génération n'a rien à voir avec les autres modèles de la gamme. Dans la campagne munichoise pourtant habituée à voir rouler toutes les BMW possibles, cette forte en gueule ne passe pas inaperçue. Et ne manque pas de se faire entendre !
Un 6-cylindres toujours exquis
Si décalée soit-elle en apparence, la “2” conserve tout en haut de sa petite gamme le bien connu 6-cylindres en ligne “maison”. Malgré son turbo à double étage et les contraintes anti-pollution, ce 3.0 litres sait encore donner de la voix. Remarquablement discret et soyeux en bas du compte-tours, il devient ténor passé 4 000 tr/mn, grâce à un beau travail à l’échappement. S’il enchante les oreilles, le 3.0 brille aussi par sa disponibilité, poussant comme un buffle en permanence et délivrant ses 500 Nm de couple entre de 1 900 et 5 000 tr/mn. Un peu plus de caractère à l’approche de la zone rouge n’aurait toutefois pas déplu, mais l’élasticité de ce moteur régale à l’usage. D’autant qu’il forme avec la boîte auto. 8 un couple parfait quel que soit le mode de conduite sélectionné. On regrette alors franchement que le châssis de cette Série 2 ne soit pas aussi sympathique que son ensemble moteur/boîte.
Mais un châssis pas au niveau
Reposant sur la même plate-forme que la Série 3, ce coupé de 4,55 m de long partage avec elle un certain goût pour le sport avec un typage plutôt propulsion de la transmission intégrale xDrive et une direction à la fois consistante et directe. Mais cette dernière n’est pas assez communicative pour renseigner sur l’adhérence disponible, notamment sur les premiers angles de braquages. L’amortissement manque quant à lui de rigueur pour mettre vraiment en confiance. Ces défauts ne sont gênants qu’à des vitesses assez élevées mais elles sont vites atteintes avec les 374 ch dont dispose cette M240i... Même sur le mode Comfort, les suspensions pilotées peinent à effacer les saignées et trous de la chaussée. Un phénomène sans doute amplifié par le châssis sport et les jantes de 19 pouces livrés de série sur cette version M240i et qui devrait être moins présent sur les autres variantes dotées de roues de 17 pouces.
Une petite GT avant tout
Pour éviter toute frustration, mieux vaut donc profiter de cette Série 2 Coupé à des allures plus raisonnables. Si vous n’avez pas d’enfants, ce 4-places endosse parfaitement le rôle de la petite GT, car le confort à bord reste de mise pour les deux occupants de l’avant et le coffre plutôt accueillant. Comme souvent chez BMW, la position de conduite – ou passager – s’avère excellente grâce à une bonne amplitude de réglages. L’ergonomie n’est pas en reste avec une planche de bord reprise stricto-sensu des Série 3 et Série 4 où les commandes tombent toutes sous la main. En revanche, tant pis pour l’originalité. Pas trop de baroque, tout de même…
Fiches techniques
Appellation commerciale | BMW M240i xDrive 374 ch Coupé |
Moteur | en ligne, 2 998 cm3 |
Puissance | 374 ch |
Couple | 500 Nm |
La fiche technique |
Premier avis au volant de la nouvelle BMW Série 2 Coupé - L'Automobile Magazine
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