Bloodhunt est un battle royale à la troisième personne avec des éléments de RPG qui se déroule dans l’univers du jeu de rôles sur table Vampire: The Masquerade. Les joueurs incarnent des vampires appartenant à l’un de quatre clans ennemis et s’aventurent dans les rues sombres de Prague pour s’affronter.
À notre avis, la plus grande qualité de Bloodhunt est la liberté de mouvement incroyable qu’il offre aux joueurs. Le mot d’ordre, ici, est « verticalité ». On peut escalader et courir sur la façade des bâtiments, ainsi que sauter d’un toit à l’autre à la manière d’un superhéros, ce qui donne lieu à des affrontements trépidants qui récompensent la rapidité et la précision.
La carte est aussi bien construite pour rendre possibles ces combats effrénés. Ici, Prague devient une sorte de labyrinthe de rues étroites délimitées par de hauts bâtiments aux toits en pente. Les architectures gothiques et modernes se côtoient dans une ambiance pluvieuse et lugubre qui rappelle les films de John Wick.
Chaque match compte jusqu’à 45 joueurs et l’objectif est, bien sûr, d’en sortir vivant, soit en solo ou en équipe de trois. Les joueurs commencent par une arme de base et peuvent en piller d’autres plus efficaces disséminées dans la ville. À mesure que le match progresse, un épais brouillard rouge et destructeur restreint toujours plus la zone d’affrontement.
Comme d’autres battle royale, Bloodhunt possède un système de réapparition. Son mode normal donne aux joueurs une vie supplémentaire qui peut être renouvelée en se nourrissant du sang de certains mortels. On reste donc plus longtemps dans une partie et moins longtemps en attente de la prochaine. Cela signifie aussi moins de temps morts au sein d’une partie, puisqu’un adversaire qu’on vient de tuer peut réapparaître à peine dix secondes plus tard dans notre dos pour se venger.
Rester dans l’ombre
Les joueurs disposent d’une sélection de personnages archétypaux aux compétences et aux habiletés passives uniques. Le jeu en compte sept au total pour le moment, répartis dans les quatre clans. Pour le moment, l’équilibre règne entre celles-ci et elles permettent une véritable diversité autant dans les tactiques à notre disposition que dans le déroulement des matchs en général. Les joueurs peuvent aussi faire monter de niveau leurs archétypes pour débloquer différentes primes passives. Dès le départ, chaque match est donc voué à être différent.
Dans l’univers de The Masquerade, les vampires cachent leur existence aux mortels. Quiconque enfreint cette règle s’expose à un « bloodhunt », une chasse au sang, au cours de laquelle tous les vampires sont autorisés à chasser et à tuer le coupable sans conséquences. Cette règle est bien présente dans Bloodhunt. Des humains ordinaires sont présents dans la ville et les joueurs peuvent se nourrir de leur sang pour se guérir et acquérir des bonus passifs. Ils doivent s’assurer toutefois qu’aucun autre mortel n’en est témoin, sans quoi leur position sera dévoilée aux adversaires pendant une minute.
Bloodhunt ne détrônera peut-être pas Warzone ou Fortnite dans le palmarès des meilleurs battle royale, un genre maintenant saturé, mais il attirera certainement une communauté de joueurs intéressés par son esthétique et ses mécaniques avancées qui laissent entrevoir un plafond de compétences élevé. En tout cas, comme ses compétiteurs, il est gratuit. Un argument de plus pour au moins l’essayer.
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«Vampire: The Masquerade – Bloodhunt»: une quête effrénée d'hémoglobine - Le Devoir
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