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Monday, January 31, 2022

Sony achète Bungie pour 3.6 milliards : le studio restera multi-plateforme assure Jim Ryan - RDS Jeux vidéo

Un autre coup de théâtre ce matin alors que la guerre des rachats de studio s’intensifie. Sony Interactive Interactive Entertainment annonce une entente pour l’acquisition du studio indépendant Bungie pour 3.6 milliards de dollars.

Image à la une : Sony Interactive Entertainment

Bungie, connu notamment pour la franchise Destiny, dont ils sont propriétaires, et pour avoir développé plusieurs titres de la série Halo, dont l’original sur Xbox, passe sous le giron PlayStation Studios. Suite au rachat d’Activision Blizzard par Microsoft et l’éventualité de possiblement perdre la franchise Call of Duty sur les plateformes PlayStation (bien qu’au moins les 2 ou 3 prochains titres y seront publiés quand même) il n’est pas surprenant de voir Sony s’acquérir d’un studio spécialisé dans les jeux de tir à la première personne.

Sur le blogue de PlayStation, le PDG de SIE Jim Ryan assure cependant que Bungie restera créativement indépendant et multi-plateforme pour la publication de leurs jeux.

On dira que la tendance est à la consolidation et rachat de studios, mais pas nécessairement à l’exclusivité des titres, considérant l’entrée de la marque PlayStation sur le maché PC avec des jeux tels que Days Gone, God of War et Horizon Zero Dawn; en plus que cette annonce sort le même jour que le dévoilement de MLB The Show 22, un jeu PlayStation Studios qui verra le jour sur Xbox et pour la première fois sur Nintendo Switch.

À LIRE AUSSI : Un State of Play pour Gran Turismo 7 cette semaine

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Acura Integra 2023 : des photos de l’habitacle font surface Le design général extérieur, on se rappelle, a été vivement critiqué pour son manque d’audace - Auto123.com

On le sait, l’Acura Integra va effectuer un retour en 2023. L’annonce concernant ce modèle avait grandement fait jaser à la fin de l’année 2021 lors de la diffusion des premières informations, mais la présentation du concept (très près de la production comme c’est la tradition au sein du groupe Honda) avait laissé tout le monde sur son appétit.

Le week-end dernier, lors de la tenue des 24 heures de Daytona, le prototype montré à la fin de l’année dernière était sur place. Certains s’en sont approchés et on a ainsi droit à nos premières images de l’intérieur, car rien à ce propos avait été partagé lors du dévoilement de l’étude.

Celles-ci nous viennent du compte Instagram @Derphound01 qui a envoyé ces images au magazine Car and Driver via les médias sociaux. Les clichés cachent une bonne et une mauvaise nouvelle ; le design est différent de celui que l’on retrouve à bord de la nouvelle Civic, mais l’utilisation de certaines commandes et d’éléments de designs est très semblable.

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L'Acura Integra 2023, deuxième rangée de sièges
L'Acura Integra 2023, deuxième rangée de sièges

Ainsi, bien qu’il y ait quelques différences dans les matériaux et le design, la texture en nid d’abeille des buses d’aération et les trois boutons de la climatisation semblent similaires entre les deux voitures. Il en va de même pour le système multimédia à écran tactile qui trône au sommet du tableau de bord, à la console centrale. Le sélecteur du levier de vitesses de la boîte manuelle à six rapports a la même finition métallique que celui de la Civic Si, mais sa forme est différente.

L’Integra semble être porteuse de sièges différents de ceux de la Civic ; dans cet exemple, l’intérieur est de couleur beige et noire avec une sellerie en cuir. Le volant semble avoir un logo « A-Spec ». Cela laisse suggérer que le prototype montre la version régulière de l’Integra plutôt que l’éventuelle variante de performance Type S.

Quant à ce que le modèle nous réserve, on a bien sûr notre petite idée. L’Acura Intégra devrait hériter du moteur de la Civic Si, un 4-cylindres turbo de 1,5 litre qui propose quelque 200 chevaux. Une boîte manuelle à six rapports sera offerte, mais il sera intéressant de voir si on propose une CVT comme boîte de vitesses ou une vraie transmission automatique. L’Integra Type S utilisera probablement le 4-cylindres turbo de 2 litres plus puissant de la future Civic Type R de 2023.

En attendant les détails sur le modèle, on a au moins d’autres photos additionnelles à se mettre sous la dent.

L'Acura Integra 2023, tableau de bord
L'Acura Integra 2023, tableau de bord
L'Acura Integra 2023, volant, console central
L'Acura Integra 2023, volant, console central
L'Acura Integra 2023
L'Acura Integra 2023

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MLB The Show 22 sera disponible sur Nintendo Switch - Game-Focus.com

Vous avez bien lu, vous n’avez bel et bien pas la berlue. Après avoir fait ses débuts sur les consoles Xbox, voilà que MLB The Show 22 sera également disponible sur la Switch. Cette version, ainsi que les versions PS4 et Xbox One ne proposeront pas l’outil de création de stade. Cependant, vous pourrez partager vos sauvegardes entre les diverses plateformes, ce qui est très pratique pour les modes franchises et Road to the Show. Imaginez pouvoir poursuivre votre saison n’importe où,  même dans le confort d’un stade de baseball.  

San Diego Studio à également profité de l’annonce du titre sur Switch pour dévoiler le joueur qui sera sue la jaquette du jeu. Il s’agit de l’excellent Shohei Ohtani. Disons que le numéro 17 des Angels de Los Angeles à connu une  saison record, Ohtani a frappé 46 home runs, réalisé 100 RBI et volé 23 bases, tout en affichant une fiche de 9-2 sur le monticule avec une ERA de 3,18 et 156 retraits. Pour Sony,  c’est un véritable honneur de l'avoir comme athlète de couverture de MLB The Show 22. 

Si vous êtes un amateur de baseball, il faudra marquer la date du 5 avril 2022 à votre calendrier de sortie. L'édition standard sur les consoles de dernière génération est à 79,99 $ CAD, l'édition standard sur les consoles de génération actuelle est à 89,99 $ CAD et l'édition standard sur Nintendo Switch est à 79,99 $ CAD. Les versions Collections seront dévoilées le 2 février prochain. MLB The Show 22 sera également disponible dans le service GamePass la journée de sa sortie. 



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Des pierres et des insultes lancées à des ambulanciers à Ottawa - TVA Nouvelles

Des ambulanciers paramédicaux d’Ottawa ont demandé des escortes policières pour les accompagner lorsqu’ils doivent se déplacer à pied au centre-ville après qu’une ambulance a été la cible de jet de pierres et d’insultes racistes.

• À lire aussi: «Convoi pour la liberté»: les camionneurs campent toujours à Ottawa

• À lire aussi: La police d’Ottawa se prépare à un départ «chaotique» des camionneurs

Des individus faisant partie du «convoi pour la liberté» auraient lancé des pierres sur une ambulance au cours de la fin de semaine, selon ce qu’a rapporté Jocelyne Marciano, cheffe des opérations du Service paramédic d'Ottawa, au Ottawa Citizen.

Lorsque l'ambulancier est sorti pour constater les dégâts sur son véhicule, les manifestants lui auraient crié des insultes raciales, a-t-elle ajouté.

Les paramédics ont finalement demandé des escortes policières au cours de la fin de semaine pour se sentir en sécurité et pouvoir se déplacer à pied dans le centre-ville dans des zones fermées à la circulation en raison du convoi de camions.

«Pendant les deux premiers jours [de la manifestation], ils n'ont pas senti que leur vie était menacée, mais ils ne se sentaient pas en sécurité comme dans une situation de fête du Canada», a indiqué Jocelyne Marciano.

Grâce à ses escortes, les choses se sont améliorées, a-t-elle affirmé.

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L'atmosphère de cette exoplanète est (un peu) similaire à celle de la Terre - Netcost-security.fr

Une étude impliquant au moins deux universités et un institut de recherche astronomique indépendant a conclu que l’atmosphère de l’exoplanète WASP-189b est, à certains égards (peu) similaire à celle de la Terre, notamment en étant divisée en plusieurs couches distinctes.

L’exoplanète mentionnée est à 322 années-lumière de la Terre, en dehors de notre système solaire. Il est déjà relativement célèbre pour être l’un des environnements les plus extrêmes que nous ayons jamais découverts : pendant la journée, sa température est d’environ 3 200 ºC (Celsius) et son « année » dure environ trois jours terrestres, étant 20 fois plus proche de son étoile que nous le faisons depuis le Soleil. En termes techniques, il est classé comme « Jupiter chaud », car il est de la taille de notre plus grande planète et est composé de gaz.

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L'illustration de WASP-189b montre que l'exoplanète à plus de 300 années-lumière de la Terre est très proche de son étoile, générant des températures torrides, supérieures à 3 000 °C

L’illustration de WASP-189b montre que l’exoplanète à plus de 300 années-lumière de la Terre est très proche de son étoile, générant des températures torrides, supérieures à 3 000 ºC (Image : ESA/Reproduction)

Grâce aux nouvelles informations collectées par HARPS (Chercheur de planètes à vitesse radiale de haute précision), des scientifiques des universités de Berne et de Genève (Suisse), ainsi que des membres du Pôle de recherche national (NCCR) et de l’Université de Lund (Suède), ont réussi à établir quelques détails intéressants sur l’exoplanète si éloignée Terre.

« Nous avons mesuré la lumière provenant de l’étoile de cette planète lors de son passage dans son atmosphère. Les gaz de cette atmosphère absorbent une partie de la lumière des étoiles, de la même manière que la couche d’ozone le fait avec la lumière du soleil, ce qui laisse une « empreinte digitale » caractéristique », a déclaré Bibiana Prinoth, auteur principal de l’étude et doctorante à Lund. « Avec l’aide de HARPS, nous avons pu identifier les substances correspondantes », poursuit-elle, citant des éléments tels que le fer, le chrome, le vanadium, le magnésium et le manganèse.

Une substance spécifique, cependant, a attiré plus d’attention : l’oxyde de titane. Le gaz, basé sur le métal de transition léger, est relativement rare à voir sur Terre, mais semble être abondant dans l’atmosphère de WASP-189b. Et tout comme l’ozone, il a également des propriétés similaires.

« L’oxyde de titane absorbe les rayonnements à ondes courtes, tels que les rayons ultraviolets. Le fait que nous l’ayons détecté suggère l’existence d’une couche atmosphérique de WASP-189b qui interagit avec la lumière des étoiles de la même manière que l’ozone le fait avec la Terre », a déclaré le co-auteur Kevin Heng, professeur d’astrophysique à Berne et membre du PRN. .

L’évocation comparative de la Terre n’est pas sans raison : contrairement à ce qu’il peut sembler, notre atmosphère n’est pas un objet uniforme et comporte plusieurs couches – chacune ayant ses propres propriétés. La troposphère, par exemple, est la couche la plus basse, qui couvre le niveau de la mer jusqu’au plus haut sommet – c’est là que se concentre la majeure partie de la vapeur d’eau et, par conséquent, la plupart des phénomènes climatiques s’y produisent. Au-dessus, nous avons la stratosphère, où se trouve la fameuse couche d’ozone.

« Dans notre analyse, nous avons constaté que ces ’empreintes digitales’ des différents gaz étaient légèrement altérées par rapport à ce que nous attendions d’eux. Nous pensons que des vents très forts et d’autres processus naturels en sont la cause », a expliqué Prinoth. « Et à cause de ces changements dans différents gaz, nous avons pensé que ce serait une indication de l’existence de différentes couches – de la même manière que les impressions de vapeur d’eau et d’ozone de la Terre seraient modifiées à distance. »

En pratique, cela pourrait changer la façon dont nous étudions l’atmosphère des autres planètes. Dans le passé, les astronomes considéraient les atmosphères comme des objets uniformes et les étudiaient sur la base de ce principe. Cependant, de futures recherches ont révélé que les atmosphères ont plusieurs couches, ouvrant la voie à des modèles de recherche en deux, voire trois dimensions.

« Nous sommes convaincus que pour bien comprendre une exoplanète – y compris celles qui ressemblent le plus à la Terre, nous devons contempler la nature tridimensionnelle de leurs atmosphères. Cela nécessite des innovations dans les techniques d’analyse des données, la modélisation informatique et les théories fondamentales de l’atmosphère », a déclaré Kevin Heng.

L’étude complète peut être consultée dans la revue scientifique la nature.

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Homme enceinte, corail, boule disco: les nouveaux emojis d'Apple arrivent - BFMTV

On retrouve dans cette nouvelle cuvée 37 nouvelles images, dont certaines viennent renforcer l'objectif d'inclusivité mis en place par Apple, et s'ancrer dans les enjeux d'aujourd'hui.

Les nouveaux emojis d'Apple, issus de la liste Unicode 14 présentée en septembre 2021, vont bientôt pouvoir être utilisés. Cette nouvelle série compte 37 nouvelles icones, sans compter les variations de teinte de peau disponibles.

Parmi ces nouveaux emojis, on trouve tout un nouveau lot d'expressions faciales, telles qu'un visage qui fond, un visage ému aux larmes, des nouvelles gestuelles de la main ou encore une bouche qui se mord la lèvre.

Des émojis dans l'air du temps

Côté faune et flore, les appareils iOS accueillent également les haricots rouges, des nids -au choix: vide ou plein- ou encore du corail, l'un des symboles du changement climatique. Il y a aussi un "troll": créature mythologique nordique, ce mot est devenu un essentiel de la culture web pour désigner les fauteurs de troubles en ligne.

Les 37 nouveaux emojis d'Apple.
Les 37 nouveaux emojis d'Apple. © Apple / Emojipedia

Un pneu, une main de Fatma, une boule disco ou encore un emoji "batterie faible" sont aussi au programme. On trouve aussi une personne avec une couronne, ou bien un coeur avec les mains. Ils viennent compléter le catalogue déjà extrêmement diversifié que propose Apple. Mais de tous ces nouveaux, c'est probablement celui représentant un homme enceinte qui a le plus fait parler de lui.

Catalogue inclusif

Sur la page Emojipedia qui lui est dédiée, il est expliqué que cet icone peut aussi représenter un homme ayant trop mangé - au même titre que les émojis femme et personne enceinte.

Il est tout de même rappelé que l'objectif de ces ajouts est d'être le plus inclusif possible. Une page "Pourquoi y a-t-il un emoji homme enceinte?" avait d'ailleurs été créée pour expliquer les enjeux de ce nouvel emoji, en septembre, lors de la présentation officielle de cette nouvelle série d'icones. Dans la même optique, on retrouve toute une série de poignées de mains aux teintes de peau extrêmement variées.

Pour utiliser ces emojis sur iPhone, il est nécessaire de mettre son appareil à jour vers la dernière version d'iOS, 15.4. Cette dernière est actuellement disponible en version bêta, et sera officiellement déployée dans les prochaines semaines.

Elle dispose par ailleurs de plusieurs nouvelles fonctions, au-delà des émojis: il est désormais possible d'utiliser la reconnaissance faciale avec son masque, pour déverouiller son iPhone ou utiliser Apple Pay par exemple.

Victoria Beurnez

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James Webb Space Telescope : la collaboration scientifique internationale à son apogée - Futura

L'arrivée au point de Lagrange L2 du télescope spatial James-Webb est l'aboutissement d'une épopée lancée il y a plus de 30 ans. Le nouvel observatoire ultra-performant a réuni au cours des décennies des centaines d'ingénieurs et de chercheurs du monde entier pour élaborer le futur de l'observation du cosmos.

Tout réussit au télescope spatial James-Webb. L'appareil s'est correctement inséré au point de Lagrange L2, le 24 janvier, après un mois de voyage depuis son lancement le 25 décembre 2021. Positionné à 1,5 million de kilomètres de la Terre, le James Webb Space Telescope (JWST) est annoncé comme une véritable révolution dans le domaine de l'observation céleste. Grâce à un budget colossal de 10 milliards de dollars, le JWST est le télescope spatial le plus puissant créé à ce jour. Mais si le James-Webb est la promesse d'un bond technologique, il est aussi un parangon de collaboration internationale. D'agences spatiales étatiques américaines à des compagnies privées européennes, le JWST est un véritable patchwork de savoir-faire en provenance du monde entier.

L'ambition internationale du JWST

Le projet du télescope spatial James-Webb, antérieurement nommé Next Generation Space Telescope, a été entrepris par la Nasa dans les années 1990. C'est à la fin de la décennie, en 1997, que l'agence spatiale fait appel à deux compagnies privées, exclusivement américaines : Ball Aerospace and Technologies, TWR Inc. En 1999, le concept préliminaire du télescope est étudié par TWR et Lockheed Martin. Les ébauches du JWST sont jusqu'alors strictement américaines. En 2004, l'Agence spatiale européenne (ESA) intègre le projet, trois ans avant la Canadian Space Agency (CSA), qui se greffe à la construction du JWST en 2007. Chacune des deux agences a collaboré financièrement. Ainsi, sur 10 milliards de dollars, l'Europe a financé près de 300 millions d'euros. La CSA a participé à hauteur de 40 millions de dollars. Mais les deux agences ont aussi fourni différents instruments, intégrés au télescope et utiles à la mission d'observation du James-Webb.

La construction de l'instrument NirSpec (pour Near-Infrared Spectrograph, ou spectrographe d'infrarouge proche), qui servira à imager des observations spectroscopiques d'objets célestes dont le rayonnement se situe dans l'infrarouge proche, a été coordonnée par l'agence européenne. L'ESA s'est avérée être un acteur capital dans la conceptualisation et la production de Miri (Mid-Infrared Instrument, ou instrument d'infrarouge moyen). Ce dernier est le fruit d'une collaboration avec le Jet Propulsion Laboratory (JPL), un instrument optique qualifié de « polyvalent » recevant les données d'astres émettant dans l'infrarouge moyen. L'agence spatiale canadienne s'est quant à elle chargée de la conception de deux outils capitaux pour le JWST : le Fine Guidance Sensor (FGS), qui permet à l'optique du télescope de « viser » des cibles (étoiles, galaxies, nébuleuses, planètes...) tout en effectuant une mise au point, et le Near-InfraRed Imager and Slitless Spectrograph (Niriss). Le Niriss est un spectrographe à grand champ dans l'infrarouge proche, installé sur le FGS.

Une affaire de compagnies privées 

L'ESA l'indique sur son site en toute transparence : la création de NirSpec et Miri a été réalisée par des compagnies privées. L'institution a ainsi délégué la manufacture de NirSpec à Airbus Defence and Space. La firme aérospatiale a dirigé un consortium d'entreprises et de sous-traitants pour délivrer l'instrument à l'ESA. À l'instar de l'agence européenne, la Nasa a fait appel a des sociétés privées pour la création d'outils importants pour le télescope James-Webb. Corning, grande entreprise américaine spécialisée dans l'élaboration de verres et céramiques, a manufacturé plusieurs optiques équipés sur l'observatoire spatial. D'autres grands noms de l'industrie américaine ont joint leurs efforts pour travailler à l'aboutissement du JWST. Northrop Grumman, comme Airbus en Europe, a chapeauté les tâches d'autres firmes telles que Ball Aerospace ou encore Harris Corporation, chacune étant dédiée à des tâches spécifiques (création d'optiques, relais de communication...).

Il faudra cependant attendre quelques mois supplémentaires pour admirer le résultat de 30 ans de travaux de cet effort scientifique international. Pour l'heure, tout se déroule à la perfection pour le télescope James-Webb, positionné au point de Lagrange L2. Les premières observations de l'observatoire spatial ultra-moderne devraient avoir lieu au cours du deuxième trimestre de 2022.

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Sunday, January 30, 2022

Les trous noirs: une «porte de l'enfer» qui interroge l'Homme - Le Journal de Québec

Une «porte de l’enfer» qui interroge l’Homme sur son origine et son destin 

• À lire aussi: Première détection directe d'un trou noir dans un jeune amas d'étoiles

C’est ainsi que l’astrophysicien Heino Falcke décrit les trous noirs, un objet astronomique singulier, qu’il a contribué à saisir «l’ombre» dans une image historique.

«En principe ce sont les objets les plus simples de l’Univers, plus simples qu’une cellule, parce qu’ils sont définis par seulement deux chiffres, leur masse et leur vitesse de rotation», explique à l’AFP le Pr Falcke, qui publie «Lumière dans l’obscurité».

Pourtant, pour ce scientifique allemand doublé d’un homme de foi, les trous noirs représentent aussi, avec le Big Bang, un exemple de «frontière ultime» à la connaissance humaine, sans certitude que la science en trouve un jour la clé.

«La physique a une capacité extraordinaire à expliquer le fonctionnement du monde, mais pourquoi il fonctionne et comment il a commencé à fonctionner sont des questions auxquelles la physique ne peut répondre», selon lui.

Son ouvrage, coécrit avec Jörg Römer, journaliste scientifique pour le magazine allemand Der Spiegel, verse ainsi de façon très abordable de l’histoire des trous noirs à la métaphysique.

Pensés par la théorie, mais ne pouvant être «vus», les trous noirs naissent de l’effondrement du noyau d’une étoile sur lui-même.

Horizon d'évènements

Dans certaines conditions, l’astre «se recroqueville de manière continue jusqu’à ce que sa masse se retrouve concentrée en un point unique d’une densité incommensurable», décrit l’ouvrage de l’astrophysicien.

Arrivé à ce stade, «rien de ce qui se trouve en lui ne peut lui échapper --matière, lumière, information, force». Et malheur au corps céleste qui s’en approche de trop près. Il finit déchiqueté puis absorbé par la force de gravitation du trou noir, sans espoir de retour.

Au bord du gouffre figure une zone appelée «horizon des évènements». l’absorption de matière en chauffe les restes dans une spirale de plasma brillant.

Heino Falcke est un des fondateurs du projet international de télescope par interférométrie à très longue base, EHT, l’Event Horizon Telescope, qui a fourni la première image du disque lumineux ceinturant «l’ombre» d’un trou noir.

Le 10 avril 2019 à 15h07 à Bruxelles, et simultanément dans cinq autres villes de la planète, s’affichait aux yeux du monde l’image du monstre, avec sa masse de 6,5 milliards de masses solaires, tapi au cœur de la galaxie Messier 87.

L’aboutissement, pour l’actuel professeur de radioastronomie à l’Université Radboud aux Pays-Bas, d’une quête entamée au milieu des années 1990. Une fascination pour l’Espace née en regardant les astronautes de la mission Apollo-15 marcher sur la Lune en 1971, alors qu’il avait à peine cinq ans.

On estime à une centaine de millions le nombre de trous noirs dans notre Voie lactée. Une goutte d’eau comparée aux centaines de milliards d’étoiles qu’elle contient.

Mais les théories actuelles de la physique sont incapables d’expliquer ce qui se passe à l’intérieur de ces «cimetières d’étoiles».

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Testé : Beats Fit Pro | Meilleurs que des AirPods Pro - La Presse

Totalement intégrés à l’écosystème Apple avec l’annulation du bruit ambiant et un son équilibré, les Beats Fit Pro sont en plus moins coûteux et tiennent mieux que les AirPods Pro. À moins de tenir mordicus à la recharge magnétique ou à la forme unique des AirPods, on a ici les meilleurs écouteurs pour produits Apple. Pour les autres, c’est discutable.

Publié à 12h00
Karim Benessaieh
Karim Benessaieh La Presse

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Qui était mieux placé qu’Apple pour déclasser les AirPods Pro, généralement considérés comme les meilleurs écouteurs pour iPhone et iPad ? C’est exactement ce qu’on a fait avec les tout nouveaux Beats Fit Pro, conçus par une filiale achetée par Apple en 2014 et arrivés sur le marché canadien cette semaine.

Sans être abordables, les Beats Fit Pro coûtent d’abord moins cher, 249,95 $, que les AirPods Pro (329 $). Avec leur puce H1, ils sont aussi totalement intégrés à l’écosystème Apple : l’iPhone les détecte dès qu’on ouvre l’étui, on peut convoquer Siri en tout temps et ils passent automatiquement d’un appareil iOS à l’autre sans qu’on ait besoin de les déconnecter.

Les Beats disposent également d’une application Android qui permet un certain contrôle, notamment pour la configuration des commandes et des modes d’écoute. La connexion à un téléphone Android n’est pas aussi automatique qu’avec un iPhone, mais elle est tout à fait fonctionnelle.

On perd toutefois avec les appareils Android une fonction proposée par Apple, l’audio spatial. Elle simule l’origine du son selon la position de votre tête : on a l’impression que le son vient d’un endroit bien précis, comme s’il s’agissait d’un haut-parleur extérieur et non d’écouteurs plantés dans vos oreilles.

Les Beats Fit Pro disposent eux aussi d’une fonction active d’annulation du bruit ambiant plutôt efficace, qui assourdit considérablement les sons envahissants de la circulation ou des transports en commun. On peut d’un seul clic arrêter ce filtre ou passer au mode Transparence, qui amplifie les sons ambiants.

La grande différence dans notre cas avec les AirPods Pro, c’est que les Beats Fit Pro tiennent superbement dans l’oreille. On leur a ajouté de petites ailettes qui permettent de les bloquer dans le pavillon de l’oreille. En les tournant un peu, on entend un déclic qui amarre fermement les écouteurs. En jogging, à vélo ou au téléphone, jamais nos Beats Fit Pro ne sont tombés et nous n’avons pas eu besoin de les replacer.

La qualité de reproduction nous a semblé supérieure à celle des AirPods Pro, surtout pour la définition des basses. Globalement, il s’agit d’écouteurs au son plutôt équilibré, précis, et qui s’adaptent bien à la voix humaine ou à des instruments plus envahissants comme la batterie ou la guitare.

Les Beats Fit Pro sont classés IPX4, résistants à la sueur et à l’eau. On les contrôle en cliquant légèrement ou longuement sur l’un ou l’autre des écouteurs. Les commandes sont configurables : on peut ainsi arrêter ou reprendre la musique, contrôler le volume, désactiver l’ANC ou le mode Transparence, répondre au téléphone ou raccrocher, convoquer Siri (ou l’Assistant Google et Alexa pour les appareils Android).

L’autonomie des piles est d’environ 6 heures, avec 21 heures supplémentaires fournies par l’étui.

On aime moins

L’étui ne supporte pas la charge magnétique, ce qui est étonnant dans cette gamme de prix. De plus, la prise USB-C pour le recharger est curieusement en retrait, de sorte que certains câbles n’ont pas une tête de prise assez petite pour y accéder.

La qualité sonore des Beats Fit Pro est au-dessus de la moyenne, mais elle n’est pas la meilleure. Comparés à des Jabra Elite Active 75t ou à des Sony WF-1000XM4, ils ont une basse moins enveloppante et moins de tonus.

On achète ?

Pour un utilisateur Apple, comme nous l’avons annoncé d’emblée, les Beats Fit Pro sont maintenant le meilleur choix. Ils ont une intégration totale à l’écosystème, offrent un son au-dessus de la moyenne à un prix plus bas que les AirPods Pro, tout en tenant fermement dans l’oreille.

Il ne s’agit pas d’un mauvais choix pour un utilisateur Android, et la présence d’une application qui leur est destinée en fait une possibilité à considérer. Sans être les meilleurs côté son, leur polyvalence, leur design et leurs capacités logicielles sont impressionnants.

Beats Fit Pro

Fabricant : Apple

Prix : 249,95 $

Note : 4,5 sur 5

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Dévier la route d'un astéroïde, comme dans Don't Look Up : la Nasa y travaille - L'Usine Nouvelle

Edition du 28 janvier 2022

Selon les scientifiques, la probabilité qu’un astéroïde s’écrase sur la Terre d’ici à 2300 ne dépasse pas 0,057 %. Afin de parer à toute éventualité, dans un scénario qui rappelle la fiction de Netflix Don't look up (mais - ATTENTION SPOILER - avec plus de succès on l'espère), la Nasa cherche à savoir si elle est en mesure de dévier la trajectoire d’un corps céleste potentiellement dangereux. Tel est l’objectif de la mission Dart.

Un vaisseau d’une vingtaine de mètres a décollé le 24 novembre pour un périple de 11 millions de kilomètres. Fin septembre 2022, il devrait atteindre sa destination : Dimorphos. Cet astéroïde de 160 mètres de diamètre est en fait la lune d’un rocher spatial cinq fois plus gros, baptisé Didymos. En percutant Dimorphos à 6,6 kilomètres par seconde, le vaisseau devrait en réduire l’orbite autour de Didymos d’environ 1 %. Une évolution modérée, mais qui pourrait faire la différence si jamais notre planète se retrouvait menacée.

VOS INDICES

Les résultats de la collision seront d’abord observés grâce à des télescopes sur Terre, puis l’Agence spatiale européenne (ESA) lancera la sonde Hera en 2024 afin de recueillir des données plus précises à l’horizon 2028. L’allemand OHB a été désigné maître d’œuvre de ce consortium. De nombreux centres de recherche et industriels français, tels que Thales, Sodern et Saft, participeront également à cette aventure.

Vous lisez un article du numéro 3702 de L'Usine Nouvelle publié en janvier 2022
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Microsoft se paye Activision-Blizzard - nrpyrenees.fr

L’annonce a fait l’effet d’une bombe : l’ogre Microsoft a annoncé l’acquisition de l’éditeur californien Activision-Blizzard pour un montant de 68,7 milliards de Dollars. Une bien coquette somme pour un éditeur détenteur de licences aussi prestigieuses (et rentables) que Call of Duty, World of Warcraft, Candy Crush (le studio King étant une propriété d’Activision), Diablo et StarCraft pour ne citer qu’eux.

Ce rachat a pour effet de faire désormais de la firme de Redmond le nouveau numéro 3 mondial derrière Tencent et… Sony. Ce dernier n’a pas manqué de réagir en déclarant qu’il espérait que la saga militaire Call of Duty continuerait de sortir sur son système Playstation.

En l’état, le soldat Sony peut souffler, car après avoir tremblé suite à la la chute brutale de 20 % du cours de son action en bourse une heure seulement après l’officialisation de l’annonce, Microsoft a annoncé qu’il respecterait les accords conclus précédemment : les 3 prochains COD sortiront bien également sur les systèmes de la concurrence.

Après ? Rien n’est moins sûr et Sony va devoir envisager la perte de près de 15 à 22 millions de ventes de cette licence par an.

En attendant, chez Activision-Blizzard, cet évènement est l’écran de fumée parfait pour son futur ex-patron Bobby Kottick qui était dans l’œil du cyclone de la justice suite à la révélation de son inaction envers de nombreuses accusations de harcèlements, de discriminations et même de viols dont il était au courant et qui se seraient déroulés dans les couloirs de sa société. Un détournement médiatique de l’attention temporaire : la justice le tient bien dans son viseur.

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Saturday, January 29, 2022

Les instruments d'observation du télescope James Webb mis en service vendredi - Radio-Canada.ca

Représentation artistique du télescope James Webb.

Le télescope spatial a atteint sa destination finale le 24 janvier dernier.

Photo : NASA

Radio-Canada

Les quatre instruments scientifiques du télescope James Webb (TJW), dont son imageur et spectrographe ainsi que son détecteur de guidage de précision de conception canadienne, seront mis en service vendredi.

Le télescope spatial a atteint le point de Lagrange 2, à 1,5 million de kilomètres de la Terre, le 24 janvier dernier, presque un mois après son lancement le jour de Noël.

C’est à partir de cet endroit que les instruments du télescope spatial le plus complexe jamais créé observeront l’Univers. Le fonctionnement de chacun d'eux sera vérifié au cours des prochains jours, alors que le télescope se trouve quatre fois plus loin de la Terre que la Lune.

James Webb promet de révolutionner notre compréhension de l'Univers. Né d’une collaboration entre les États-Unis, l’Europe et le Canada, le télescope James Webb a été conçu pour observer les confins du cosmos encore plus loin que jamais auparavant.

Un de ses objectifs principaux consistera à détecter la lumière des toutes premières étoiles et galaxies, apparues il y a plus de 13,5 milliards d’années, soit environ 100 millions d'années après le big bang.

Il permettra aussi de récolter des données sur certaines exoplanètes, et peut-être de détecter leur atmosphère, de définir leurs propriétés et d’y trouver des biosignatures. Le télescope étudiera aussi, dans un détail inégalé, les galaxies lointaines, mais aussi notre voisinage galactique, les planètes du système solaire et ses ceintures d’astéroïdes.

Les instruments scientifiques du télescope sont regroupés dans un châssis de métal de la taille d’un lave-vaisselle.

Un châssis de métal.

Les quatre instruments scientifiques du télescope Webb sont regroupés dans un châssis de métal, derrière le miroir.

Photo : NASA

Expertise canadienne

Dans les prochaines semaines, au moment d'effectuer le réglage ultraprécis de l'élément optique du télescope, le détecteur de guidage de précision canadien jouera un rôle essentiel pour aligner les 18 miroirs hexagonaux dorés du télescope Webb. Il servira aussi de navigateur cosmique; il pointera sur des étoiles brillantes pour maintenir l'alignement du télescope.

Vers le sixième mois après son lancement, à la fin de la période de rodage, le télescope sera stable et prêt pour sa mission qui devrait durer entre 5 et 10 ans, mais pourrait aussi s’allonger un peu.

L’autre contribution canadienne est l’instrument NIRISS (pour imageur et spectrographe sans fente dans le proche infrarouge). Il permettra d’étudier les objets célestes les plus lointains de notre Univers, mais sa sensibilité spectroscopique dans l’infrarouge va aussi lui permettre d’étudier les exoplanètes aussi petites que la Terre et leurs fines atmosphères. Il servira également à observer divers objets astronomiques, comme des planètes vagabondes et des naines brunes.

Les deux éléments canadiens ont été conçus pour l’Agence spatiale canadienne par la compagnie Honeywell. Des experts de l’instrumentation pour le domaine de l'infrarouge de l’UdeM et du Conseil national de recherches du Canada ont participé à la confection des instruments.

La NASA fournit le NIRCam, le dispositif infrarouge proche qui agit en quelque sorte comme le système d’imagerie principal du télescope. La vaste majorité des images obtenues avec Webb seront prises par cette caméra.

La NASA et l’Agence spatiale européenne (ESA) fournissent le MIRI. Il s’agit du seul instrument qui travaille dans l’infrarouge moyen. Qualifié de très polyvalent, il va permettre l’observation de systèmes solaires, dont le nôtre, mais aussi de l’Univers primordial.

Le télescope capte la lumière dans l’infrarouge proche et moyen, qui n’est pas visible à l'œil humain. Ses quatre instruments scientifiques ont été spécifiquement conçus pour observer cette lumière qui voyage beaucoup mieux dans la poussière cosmique, ce qui permet d’étudier avantageusement les objets célestes très lointains, comparativement à ce qu’il est possible de faire dans la lumière visible, dans les rayons X, ou même dans le rayonnement ultraviolet.

Avec les informations de La Presse canadienne

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Voyages dans l’espace : cette découverte ouvre la voie à l’hibernation pour les astronautes - Futura

Le spermophile rayé. Ce petit écureuil sait faire ce que les astronautes les mieux entraînés sont incapables de réaliser. Il sait maintenir sa masse musculaire pendant plusieurs mois. Alors même s'il a cessé toute activité. Y compris celle de se nourrir. Des chercheurs viennent de comprendre comment il réalise cette prouesse.

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Le spermophile rayé. C'est un petit écureuil tout mignon. Il vit en Amérique du Nord. Et pour lui, l'hibernation, c'est sacré. Dès le début de l'autonome, il s'endort. Pour ne se réveiller qu'à la fin du printemps. Il passe ainsi près de la moitié de l'année sans boire ni manger. Même s'il arrive à ralentir son métabolisme jusqu'à 99 %, il perd tout de même dans l'aventure, la moitié de son poids.

Les chercheurs se sont longtemps demandés, comment, dans ces conditions, le spermophile rayé réussissait à maintenir sa musculature. Afin d'être pleinement d'attaque dès la sortie de son hibernation. La curiosité du scientifique. Mais aussi avec en tête l'idée de proposer de nouvelles solutions aux personnes souffrant de troubles musculaires. Ou aux astronautes amenés à effectuer des séjours prolongés dans l'espace.

Car c'est connu, un animal - y compris un humain - qui ne fait pas d'exercice voit ses muscles - mais aussi ses os - s'atrophier et perdre de la masse et de la fonction. Car le corps décompose alors les protéines musculaires en un ammonium lui-même concentré ensuite en urée. Une urée qui finit par être excrétée sous forme d'urine.

Les animaux qui n'ingèrent aucune protéine pendant leur hibernation doivent trouver un autre moyen d'offrir à leurs muscles ce dont ils ont besoin pour soutenir leurs fonctions. Et dans le cas particulier des spermophiles rayés, se réveiller prêt pour la saison des amours et les efforts qu'elle demande. C'est justement l'un de ces moyens qu'une équipe internationale de chercheurs vient de détailler.

Au-delà de l’espace, une nouvelle piste thérapeutique

Ils ont injecté de l'urée enrichie d'isotopes de carbone (13C) et de l'azote (15N) traçables dans le sang de spermophiles rayés durant l'été puis au début et à la fin de leur hibernation. Pourquoi de l'urée ? Parce que les chercheurs savaient déjà que de l'azote - élément essentiel pour les acides aminés et les protéines - peut être tiré de l'urée par certains microbes intestinaux. Un processus connu depuis les années 1980 sous le nom de récupération de l'azote uréique. Les chercheurs voulaient donc savoir si la partie de cet azote qui ne sert pas directement aux microbes peut alors être utilisée par les écureuils.

Les chercheurs ont effectivement retrouvé de leur azote tracé dans le foie et dans les muscles des écureuils. Sauf chez ceux dont le microbiote intestinal avait été artificiellement appauvri. De quoi prouver que le processus de récupération de l'azote uréique est bien le fait des microbes intestinaux et non des écureuils eux-mêmes. Avec des molécules marquées qui passent d'abord du sang à l'intestin où l'urée est décomposée par le microbiote puis des métabolites à l'animal avant de finir en protéines musculaires. Et plus l'hibernation se prolongeait, plus les chercheurs ont noté la présence, dans l'intestin des écureuils, de microbes capables de libérer de l'azote à partir d'urée.

Forts de ces résultats, les chercheurs envisagent déjà les appliquer aux futurs astronautes embarqués pour des missions spatiales au long court. Pour leur éviter des pertes musculaires dommageables - et d'autres dangers d'un vol spatial comme les rayonnements ionisants -, ils pourraient être placés dans un état d'hibernation. De quoi aussi économiser de la nourriture, de l'eau et de l'oxygène et produire moins de déchets.

Ces travaux pourraient aussi ouvrir de nouvelles voies thérapeutiques pour ceux qui souffrent de sarcopénie liée à l'âge ou de malnutrition protéique. Car les chercheurs estiment depuis les années 1990 que les mécanismes de récupération de l'azote dans l'urée sont fonctionnels chez les hommes. Une nouvelle situation dans laquelle une intervention ciblée sur le microbiote pourrait permettre de se sortir de quelques impasses. Même s'il faudra encore du travail pour traduire le mécanisme naturel mis en œuvre par les spermophiles rayés en thérapie efficace et sûre pour les humains.

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Déploiement «100% réussi» pour le télescope spatial James Webb - La Tribune

Le périlleux déploiement dans l’espace du télescope James Webb, qui s’est terminé samedi par son miroir principal, est «100% réussi», s’est félicité la Nasa, célébrant une prouesse qui rapproche un peu plus l’observatoire du début de son exploration du cosmos, dans cinq mois et demi.

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Thursday, January 27, 2022

Des Québécois visés par un texto frauduleux offrant une « récompense » aux vaccinées - Radio-Canada.ca

Une jeune femme appuie sur l'écran de son téléphone cellulaire.

La tentative d'hameçonnage circule au moins depuis mercredi.

Photo : iStock

Des captures d’écran de textos d’hameçonnage qui font croire que le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) offre une récompense « pour avoir pris toutes vos doses contre la COVID-19 » circule depuis mercredi sur les réseaux sociaux.

Les personnes qui reçoivent le message texte frauduleux sont invitées à cliquer sur un lien qui ressemble à celui du site web du MSSS, à une nuance près : un des points dans l’URL est remplacé par un tiret.

Les captures d’écran partagées sur les réseaux sociaux montrent d’ailleurs que le message est envoyé par un numéro avec un indicatif régional de la Colombie-Britannique. Certaines d'entre elles indiquent offrir une récompense de 100 $ pour avoir été vacciné, tandis que d'autres mentionnent simplement que la personne a été sélectionnée « permis les participants gagnant [sic] ».

Cliquer sur le lien nous redirige vers une page web qui ressemble en tous points à celle que verrait le récipiendaire d’un transfert Interac. Si l’on tente de déposer les 100 $ promis, nous sommes ensuite redirigés vers une page web qui reproduit celle de l’institution financière choisie, qui nous invite à entrer nos informations bancaires.

Deux captures d'écran de téléphone cellulaire : l'une est une fausse page d'un transfert Interac, l'autre, d'une fausse page d'authentification de Desjardins.Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Voici vers quoi mène le lien contenu dans le texto frauduleux.

Photo : Captures d'écran

Le ministre Caire met en garde la population

En entrevue à Tout un matin, le ministre de la Cybersécurité et du Numérique Éric Caire a imploré le public de ne pas cliquer sur le lien en question.

Si le gouvernement du Québec proposait un 100 $ pour tel ou tel comportement, les chances sont fortes que M. Dubé l’aurait annoncé en conférence de presse. On n’aurait pas utilisé un texto en catimini, a indiqué M. Caire.

Selon le ministre, il est à peu près impossible de connaître l’identité de la personne ou du groupe derrière cette tentative d’hameçonnage.

Il faudrait qu’on puisse avoir un mandat pour retracer l’auteur du compte. Généralement, ce que les gens font, c’est qu’ils vont acheter un cellulaire prépayé, envoyer les textos et jeter le cellulaire. Donc, vous ne retracerez jamais l’auteur du texto en question, a-t-il dit.

De plus, les sites web qui servent à collecter les données personnelles des victimes sont généralement enregistrés de manière anonyme, ce qui complique le travail des autorités, selon M. Caire.

Le ministre a rappelé que les personnes qui reçoivent des messages frauduleux peuvent les signaler en envoyant un texto au numéro 7726. Cela peut permettre aux fournisseurs de services mobiles de bloquer l’envoi des messages à la source.

Decrypteurs. Marie-Pier Élie, Jeff Yates, Nicholas De Rosa et Alexis De Lancer.

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