L'allégresse liée au lancement réussi et tant attendu du télescope spatial James Webb n'est même pas encore retombée que l'agence aéronautique américaine NASA émet 'un nouveau message de félicitations'.
Le télescope, le fruit d'une collaboration entre les Etats-Unis, le Canada et l'Europe, a été lancé samedi par une fusée porteuse Ariane-5 européenne. La précision de ce lancement et les deux corrections de trajectoire ont fait en sorte qu'il subsiste une telle quantité de combustible pour que le télescope 'ait une durée de vie bien supérieure à dix ans', selon la NASA. Alors que l'attente initiale était de cinq ans. En tant que successeur ambitieux du mythique télescope Hubble, James Webb utilisera l'infrarouge pour explorer jusqu'à 200 millions d'années après le big-bang. Il convient à présent d'attendre le déploiement du miroir d'un diamètre de 6,5 mètres et du pare-soleil de la taille d'un court de tennis.
Le télescope, le fruit d'une collaboration entre les Etats-Unis, le Canada et l'Europe, a été lancé samedi par une fusée porteuse Ariane-5 européenne. La précision de ce lancement et les deux corrections de trajectoire ont fait en sorte qu'il subsiste une telle quantité de combustible pour que le télescope 'ait une durée de vie bien supérieure à dix ans', selon la NASA. Alors que l'attente initiale était de cinq ans. En tant que successeur ambitieux du mythique télescope Hubble, James Webb utilisera l'infrarouge pour explorer jusqu'à 200 millions d'années après le big-bang. Il convient à présent d'attendre le déploiement du miroir d'un diamètre de 6,5 mètres et du pare-soleil de la taille d'un court de tennis.
Les travaux continuent dans le monde entier pour mieux comprendre le SRAS-CoV-2.
Photo : getty images/istockphoto / Jevtic
La science et la recherche sont au coeur de la pandémie de COVID-19. Après 22 mois de crise, quelles leçons la communauté scientifique en tire-t-elle? Le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, fait le point sur l'impact de la pandémie sur la science.
Outre les vaccins contre la COVID-19, est-ce que la pandémie a permis certaines avancées scientifiques?
Oui. Avec les avancées des vaccins ARN contre la COVID-19, il y a maintenant beaucoup d'intérêt et d’optimisme pour l'utilisation de l'ARN afin de traiter d’autres pathologies.
Par exemple, il y a beaucoup d’intérêt dans le domaine de la cancérologie et dans la lutte contre le sida. Il faut rappeler qu’on n’a toujours pas de vaccin contre celui-ci après toutes ces années.
En plus des vaccins, il y a des avancées dans des secteurs connexes, comme la purification d’air, les respirateurs, les désinfectants, etc.
Par contre, plusieurs études cliniques dans des secteurs qui ne sont pas reliés à la pandémie ont été au ralenti pendant cette dernière. Il faudra trouver des façons de remédier à ça.
Les chercheurs ont beaucoup collaboré au cours de cette pandémie. Quelles sont les leçons qu’on doit en tirer?
On a fait les choses différemment avec la pandémie. Tout [en science] a été très ouvert depuis le début de la crise sanitaire et les chercheurs ont travaillé, localement et globalement, avec leurs collègues du privé et du public.
Comme le virus, les changements climatiques sont abstraits. Et lors de la COP26, on s’est questionné pour savoir si on peut appliquer la collaboration qui a eu lieu au cours de la pandémie à d’autres secteurs, comme les changements climatiques. Peut-on travailler davantage ensemble pour avoir des solutions innovantes qui peuvent être appliquées de façon pratique sur le terrain?
Ce qu’on a aussi appris pendant la pandémie est que le privé et le public peuvent travailler en étroite collaboration et avoir du succès. On voit qu’on peut faire les choses rapidement et bien. Mais il faut aussi s’assurer que ce soit en science ouverte le plus possible.
Rémi Quirion est le scientifique en chef du Québec.
Photo : Radio-Canada / Jean-François Michaud
Pour mieux gérer des crises comme une pandémie ou les changements climatiques, croyez-vous qu’il faut l’apport d’experts d’un plus grand nombre de disciplines?
Oui, il faut utiliser les connaissances des experts de toutes les disciplines : comportement, sciences sociales et humaines, droit, philosophie, culture… Pour plusieurs des grands défis de société, il faut que les experts de ces disciplines prennent la pôle position, se placent à l’avant-plan.
Dans le passé, certains domaines étaient plus en attente et c’est souvent à la 11e heure qu’on leur demandait d’intervenir et d’aider. Il faudrait changer les façons de faire, construire dès le début les programmes de recherche avec l’aide d’experts en comportement, en sciences sociales, etc. Ça devrait être eux qui dirigent les projets. Ça demanderait un changement de culture, mais on a besoin de ça.
Avec plusieurs des défis qui nous attendent, oui, la technologie est importante, mais ils nécessitent des changements dans la société.
Il faut continuer de financer tous les domaines parce qu’on ne sait pas quelle sera la prochaine catastrophe. Si c’est un tremblement de terre, on aura besoin de géologues.
Doit-on augmenter le financement de la recherche?
Plusieurs gouvernements dans le monde et le Fonds monétaire international [FMI] ont dit que, pour sortir de cette pandémie et assurer une reprise économique, il faut investir davantage en recherche fondamentale et innovante. Par exemple, aux États-Unis, on a doublé le budget du National Science Foundation (NSF) et on a adopté une stratégie un peu comme durant la Deuxième Guerre mondiale. C’est comme ça qu’on va s'en sortir.
J’espère que le Québec et le Canada vont suivre. Il le faut, si on veut rester compétitif et si on veut former la prochaine génération de chercheurs et les garder ici.
Quel est le rôle du public dans la recherche scientifique?
On parle beaucoup d’innovation, de technologie, de recherche fondamentale, mais on doit aussi parler d’innovation sociale. On peut avoir un beau joujou technologique, mais si personne n’en veut, on perd notre temps. Par exemple, lorsque les organisme génétiquement modifiéOGM ont été développés, le public a dit : on n’en veut pas. On pouvait répéter que c’était sécuritaire, ça ne donnait rien.
Il faut ce que j’appelle de l’innovation citoyenne, ou inversée. On part du terrain, de nos concitoyens. Ils ont peut-être de bonnes idées qu’on pourrait essayer. Les citoyens, après tout, connaissent mieux leur quartier, leur milieu de vie qu’un gouvernement. En faisant appel à l’intelligence citoyenne, on pourrait trouver des solutions plus concrètes, plus terrain.
Pendant la pandémie, on a vu beaucoup d’études publiées sur le web avant d'être révisées par des pairs. Est-ce une bonne pratique?
La pandémie a accéléré le mouvement de l’accès libre aux données. Je pense que c’est là pour rester. On va trouver des façons de faire optimales. Par exemple, les médias font de plus en plus attention de ne pas faire les manchettes avec une seule étude en prépublication.
Ces études ne sont pas nécessairement accessibles au grand public parce qu’il y a un jargon particulier. Il faut qu’elles soient bien expliquées. Il faut améliorer la communication scientifique et, déjà, les universités ont compris qu’on doit en faire plus pour donner une base solide au public.
Comment améliorer la communication scientifique alors qu'il y a une méfiance grandissante envers les experts?
On a constaté pendant la pandémie que nos concitoyens sont curieux de la chose scientifique. Ils ont compris que ce n’est pas simple.
Notre défi est d’associer des citoyens et des chercheurs dans certains programmes pour qu’ils comprennent davantage la méthode scientifique. On doit construire un argumentaire scientifique lentement et avoir de nombreux allers-retours. Ce n’est pas le résultat du jour qui est le plus important, c’est le processus, la validation de données. Une meilleure connaissance de cette approche pourrait réduire la désinformation.
Je crois qu’il faut mettre l'accent sur la littératie numérique et scientifique. Ça ne peut pas commencer à l'université. Il faut avoir des approches plus engageantes pour éviter que les jeunes disent : j’aime pas ça, les mathématiques.
Le milliardaire Elon Musk était pris à partie mardi sur les réseaux sociaux chinois après que deux de ses satellites eurent manqué de peu, selon Pékin, d’entrer en collision avec la station spatiale du géant asiatique.
L’homme le plus riche du monde, qui vient d’être élu personnalité de l’année par le magazine américain Time, est très connu en Chine pour ses voitures électriques Tesla. Mais sa société d’exploration spatiale SpaceX lui vaut désormais la rancoeur des internautes.
Selon un document adressé début décembre par Pékin au Bureau des affaires spatiales de l’ONU à Vienne, la station spatiale chinoise Tiangong a dû à deux reprises, en juillet et octobre, procéder à des manoeuvres d’évitement afin d’éviter « une rencontre » avec des engins de SpaceX.
L’agence spatiale chinoise a dû réagir « afin d’assurer la sécurité et la survie des astronautes en orbite », a ajouté Pékin.
SpaceX n’avait pas réagi mardi à cette information, qui a déplu aux internautes chinois.
« Préparez-vous à boycotter Tesla », lançait un utilisateur du réseau social Weibo, sous un mot-dièse vu plus de 87 millions de fois.
« Ca ne manque pas d’ironie: les Chinois achètent des Tesla, donnant de l’argent à Musk pour qu’il lance (des satellites) et les jette contre la station spatiale chinoise », tonnait un autre.
Le marché chinois est crucial pour le multimilliardaire canado-américain d’origine sud-africaine. Tesla vend en Chine environ un quart de sa production et dispose d’une usine à Shanghai.
Le constructeur automobile a cependant été l’objet de critiques ces derniers mois à la suite d’accidents et d’inquiétudes en matière de protection des données.
Dans l’espace, SpaceX a lancé une constellation de plus de 1500 satellites, Starlink, destinés à apporter une connection à internet aux quatre coins du globe.
Cette constellation a notablement augmenté la circulation d’objets dans l’espace.
« Nous avons constaté une augmentation du nombre de risques de collision depuis le début du déploiement de Starlink », a commenté pour l’AFP Jonathan McDowell, du Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian aux États-Unis.
La Chine a lancé cette année le module principal de sa station spatiale Tiangong (le « palais céleste »), dont la construction doit être achevée l’an prochain.
Deux équipages de trois astronautes s’y sont succédé depuis juin.
Desprocesseursqui semblent devoir considérablement doper le segment entrée de gamme. Merci Alder Lake ?
Alors qu'AMD n'a jamais distribué de Ryzen série 5000 à destination du marché de l'entrée de gamme, Intel n'a jamais caché son intention de proposer des processeurs Alder Lake sur ce segment.
Si la présentation officielle des Core i3-12100/12300 et Core i5-12400 ne doit pas intervenir avant le début du CES 2022 de Las Vegas, de multiples mesures de performances viennent de fuiter.
Tests de processeurs « qualification samples »
Relayées par Videocardz, les fuites en question permettent de dresser un bilan plutôt complet de ces trois processeurs que nous aurons malgré tout à cœur de tester en début d'année prochaine.
En novembre dernier, de précédentes fuites avaient déjà évoqué le cas du Core i5-12400 : il s'agissait alors d'un modèle 'QS' ou qualification sample, pour des produits pas tout à fait identiques à ce que l'on peut retrouver en boutiques. Il en va de même aujourd'hui, même si les choses sont encore plus proches des modèles du commerce.
Le cas du Core i5-12400 est un peu plus intéressant encore, les fuites évoquant deux révisions différentes : la C0 et la H0, la dernière étant logiquement plus récente avec un die où les cœurs efficaces sont absents et non désactivés comme c'était le cas sur la C0.
Aucun équivalent entrée / milieu de gamme
Citées par nos confrères, les fuites concernent donc des tests réalisés sur les différents processeurs sur des cartes mères à base de chipset Z690 pour les puces Intel et X570 pour les processeurs Ryzen utilisés afin de parfaire la comparaison. Est également citée de la DDR4-4266 MHz NOX signée Apacer.
Les quelques tests ainsi publiés permettent d'avoir une petite idée des performances de ces processeurs dits d'entrée ou de milieu de gamme. Il est ainsi facile de voir que même s'il est nettement distancé par le Core i5-12600 – rien de surprenant – le Core i5-12400 a de la ressource : il chauffe moins, consomme à peu près autant et se montre plus puissant que le Ryzen 5 5600X.
De leur côté, les Core i3-12100 et i3-12300 semblent devoir constituer les nouveaux rois de l'entrée de gamme. Sur les tests single thread, ils sont devant le Core i5-11400 et devraient être sensiblement moins chers. La question se pose du prix de la plateforme dans son ensemble et c'est là que les chipsets H610 / B660 auront un rôle à jouer pour permettre à Alder Lake de véritablement se démocratiser.
Epic Games nous a gâtés hier en rendant Prey gratuit pendant 24 heures dans le cadre des 15 jours de jeux gratuits de l'Epic Games Store. Il baisse forcément en intensité en offrant désormais un jeu certes encore plus récent et tout aussi populaire, mais qu'il a déjà proposé sans frais cette année : Control.
Si vous n'aviez pas déverrouillé l'accès à ce prétendant au titre de GOTY en 2019, vous avez jusqu'au 27 décembre à 16h59 pour le faire.
Suite à l'invasion d'une agence secrète new-yorkaise par une force mystique inconnue, il vous revient de devenir directrice afin de reprendre le contrôle.
Dans ce jeu d'action-aventure surnaturel à la 3e personne créé par le studio de développement de jeux vidéo Remedy Entertainment, il vous faudra maîtriser pouvoirs surnaturels, munitions modifiables et environnements réactifs, le tout en combattant au sein d'un monde implacable et imprévisible.
Control raconte l'histoire de Jesse Faden et de sa quête personnelle de réponses, tandis qu'elle endosse son nouveau rôle de directrice. Le monde de Control possède sa propre histoire, tout comme les alliés que Jesse se fera au fil du temps. Alors que Jesse coopère avec d'autres agents du Bureau, elle fait la découverte d'étranges expériences et secrets.
Pour demain, le jeu qui sera proposé gratuitement est teasé par des symboles de sceptre : les plus malins ont déjà deviné la référence à Mages of Mystralia, jeu d'action et d'aventure dans un univers de sorciers.
Auxance
Rédacteur
Rédacteur préféré de ton rédacteur préféré depuis 2009, passionné de musique qui fait boom boom, adepte de séries comiques en tout genre. J'ai un peu trop joué à Pokémon dans ma vie.
Le monde duprocesseuret des semi-conducteurs en général pourrait connaître d'importants bouleversements.
Des nouvelles très encourageantes en provenance de l'Université de Technologie de Vienne, mais de l'aveu même des chercheurs en poste, il faudra faire preuve d'une certaine patience avant d'en découvrir les premières applications concrètes.
Des 0, des 1 et plein d'autres choses entre les deux
Au travail depuis de nombreuses années, un groupe de chercheurs de l'Université de Technologie de Vienne a présenté certains de ses travaux en matière de transistors. Les scientifiques sont effectivement parvenus à concevoir ce qu'ils appellent un transistor adaptatif.
De base, ce composant électronique au cœur de tous les produits que nous connaissons, ne peut adopter que deux « états » que l'on résume en « 0 ou 1 ». L'idée derrière le transistor adaptatif est évidemment d'aller au-delà de cette dualité en permettant d'autres « états ».
Les chercheurs viennois ne se contentent toutefois pas d'annonces et ils ont présenté ce que l'on appelle une « preuve de concept », une sorte de prototype fonctionnel de leur trouvaille. Walter Weber, Masiar Sistani et Raphael Böckle, trois des membres de l'équipe viennoise, ont précisé que leur transistor est particulièrement « délicat » à produire.
Compléments aux transistors traditionnels
« Nous connectons deux électrodes avec un fil de germanium extrêmement fin au travers d'une interface de haute qualité extrêmement propre. Au-dessus de la partie en germanium, nous plaçons une grille d'électrodes comme celles qui existent sur les transistors conventionnels. L'élément décisif est la présence d'une électrode de commande de plus que l'on a placée sur les interfaces entre le germanium et le métal. Elle permet de programmer dynamiquement la fonction du transistor. »
Les chercheurs estiment toutefois que ces difficultés devraient être assez simples à dépasser. Ils soulignent en outre que « la structure électronique du germanium est spéciale. Ce que l'on appelle la résistance différentielle négative permet de donner au transistor exactement les propriétés dont nous avons besoin au moment où nous en avons besoin ».
Dans certains cas, les propriétés de ces nouveaux transistors devraient permettre de réduire le nombre de composants nécessaires. Les Viennois citent l'exemple de « calculs arithmétiques qui nécessitent 160 transistors conventionnels, mais se contentent de 24 transistors au germanium ».
Il n'est cependant pas question de remplacer tous les transistors par ces nouveaux modèles qui doivent agir plutôt comme un « complément » un peu à la manière des FPGA qui n'ont pas pour objectif de remplacer les processeurs traditionnels, mais de les compléter sur certaines tâches.
Le développement rapide du tourisme spatial et la planification de longues missions vers la Lune ou vers Mars signifient que des humains feront tôt ou tard l’amour dans l’espace, et il importe de s’intéresser dès maintenant à la manière dont cette sexualité sera vécue, plaide un chercheur montréalais.
Huit jeux sur smartphone ou tablette ont engrangé plus d'un milliard de dollars de revenus, comme PUBG Mobile, Honor of Kings ou Candy Crush Saga.
C'est un marché en plein essor. D'après la société d'analyses SensorTower, les jeux vidéo sur smartphones et tablettes devraient totaliser 89,6 milliards de dollars de revenus pour 2021, soit une croissance de 12,6% en un an. Ils représenteront respectivement 61% des revenus de l'Apple Store, soit 52,3 milliards de dollars, et 78% pour le Google Play Store, avec 37,3 milliards de dollars.
Cette année, huit jeux vidéo mobiles ont déjà dépassé le cap symbolique du milliard de dollars de revenus. Ils étaient seulement cinq l'année dernière. Et comme en 2020, deux titres se démarquent du lot. Il s'agit en premier de PUBG Mobile, intitulé Game For Peace en Chine, qui a généré plus de 2,8 milliards de revenus en 2021. Son éditeur Krafton représente aujourd'hui une capitalisation de près de 20 milliards de dollars, après une introduction à la bourse de Corée du Sud cet été.
Des jeux aux univers variés
PUBG Mobile est un jeu de « battle royale » : une centaine de joueurs s'affrontent dans un même environnement afin qu'il ne reste plus qu'un seul survivant à la fin de la partie. Un autre célèbre jeu repose sur ce principe, Fortnite, avec 10 millions de joueurs quotidiens. Ce dernier étant interdit en Chine, il n'est pas parvenu à dépasser le milliard de dollars de revenus annuels.
Ex aequo avec PUBG Mobile, Honor of Kings a engrangé le même montant de revenus en 2021. Ce jeu de batailles appartient au géant chinois de la tech, Tencent, qui détient également l'application de messagerie WeChat. Sur la troisième place du podium figure le jeu d'action Genshin Impact, lancé en 2020, avec 1,8 milliard de dollars de revenus en 2021.
Son éditeur miHoYo a continué de produire de nombreuses mises à jour, ajoutant de nouvelles îles, personnages et fonctionnalités pour garder les joueurs engagés. En septembre, le lancement de la version 2.1 a multiplié par cinq les dépenses des utilisateurs d'une semaine à l'autre.
Le modèle du «free-to-play»
Parmi les autres titres, se trouvent l'application de métavers Roblox (1,3 milliard de dollars), Coin Master (1,3 milliard), Pokémon Go (1,2 milliard). Ce dernier, édité par Niantic , a réalisé sa meilleure performance, plus de cinq ans après son lancement. Enfin, Candy Crush Saga (1,2 milliard) et Garena Free Fire (1,1 milliard) terminent ce classement.
Un neuvième jeu mobile pourrait également dépasser le milliard de dollars. C'est le manga Uma Musume : Pretty Derby, développé par Cygames, qui s'approche des 965 millions de dollars pour cette année, malgré un lancement en février dernier et une disponibilité uniquement au Japon.
Tous ces jeux reposent sur un modèle économique particulier, le « free-to-play ». Ainsi, les usagers peuvent accéder gratuitement aux jeux mais doivent payer des bonus ou des options pour les enrichir. Par exemple, sur Candy Crush Saga, il est possible d'acheter un « pack débutant » à 1,99 euro pour avancer plus vite dans les niveaux. PUBG Mobile propose même un abonnement de 10,49 euros par mois pour obtenir des avantages et recevoir 300 jetons UC, la monnaie de l'application.
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Les studios de Québec ont livré plusieurs productions de qualité en 2021.
Photo : Radio-Canada
Une fois de plus cette année, les créateurs de la région de Québec ont mis en marché des jeux vidéo qui sauront plaire tant aux joueurs aguerris qu’aux adeptes occasionnels de la manette. Voici cinq jeux vidéo conçus dans la Vieille Capitale en 2021 qui sauront agrémenter votre temps des Fêtes.
L'univers d'«Astria Ascending» est constitué de multiples environnements aux couleurs vives, dont ce verger.
Photo : Artisan Studios
Astria Ascending
Artisan Studios
Nintendo Switch, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S, PC
Appuyé par des vétérans de la série FinalFantasy, Artisan Studios nous a livré cet automne AstriaAscending, un jeu de rôle inspiré des classiques japonais du genre. Au-delà de la campagne robuste, ce sont les décors splendides peints à la main qui permettent à la création de se distinguer. Le système de combat au tour par tour est suffisamment élaboré pour offrir un défi aux joueurs expérimentés sans pour autant dérouter les néophytes.
«Knight Squad 2» a été créé et conçu par le studio de Québec Chainsawesome Games.
Photo : Chainsawesome Games
Knight Squad 2
Chainsawesome Games
Nintendo Switch, PS4, Xbox One, Xbox Series X/S, PC
Les petits chevaliers de Knight Squad ont effectué un retour sur consoles et PC en avril dernier, au grand plaisir des amateurs de jeux multijoueurs aussi chaotiques que délirants. Huit combattants s’affrontent dans une pléiade d’arènes et de modes de jeu, allant de la capture de drapeau au soccer sur glace en passant par la désormais incontournable battle royale. La prise en main rapide permet aux jeunes joueurs de défier leurs aînés, ce qui vous garantira une soirée très animée dans le salon familial.
Une séquence de combat du jeu de rôle Disciples : Liberation du studio québécois Frima.
Photo : Kalypso Media
Disciples : Liberation
Frima
PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S, PC
Il n’est jamais aisé de redonner un nouveau souffle à une franchise bien-aimée lorsque celle-ci est en jachère depuis plusieurs années. C’est le défi qu’a dû relever Frima en développant le jeu de rôle Disciples: Liberation. Trente-cinq artisans ont travaillé à distance pendant 20 mois pour offrir aux joueurs une nouvelle aventure dans l’univers de Nevendaar. Il faudra au joueur environ 80 heures s'il souhaite compléter les quelque 270 quêtes et espérer recruter la cinquantaine d’unités différentes qui pourront composer son armée.
La version PC de «Call of Duty Vanguard» a été développée à Québec par Beenox.
Photo : Activision
Call of Duty: Vanguard
Sledgehammer Games / Beenox (version PC)
PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S, PC
Dix-huitième opus (!) d’une des franchises les plus populaires de l’industrie, Call of Duty: Vanguard propose aux joueurs de combattre au sein d’unités spéciales lors de la Seconde Guerre mondiale. Beenox a mis l’épaule à la roue de cette méga production en développant la version PC du titre, s’appuyant sur les plus récentes technologies conçues par Nvidia et AMD. Le studio du boulevard Charest a également continué à créer du nouveau contenu, dont des cartes, pour Call of Duty: Warzone.
Kassandra et Eivor s'affrontent dans «Assassin's Creed : Crossover Stories» développé à Québec.
Photo : Ubisoft Québec
Assassin’s Creed: Crossover Stories
Ubisoft Québec
PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S, PC, Stadia
Pour la première fois depuis le lancement de la franchise en 2007, Ubisoft propose une série de quêtes permettant aux héros de deux épisodes différents d’Assassin’s Creed de s’affronter. Ainsi, la mythologie grecque d’Odyssey côtoie la mythologie nordique de Valhalla dans ces récits croisés gratuits développés à Québec. Pour y jouer en intégralité, vous devrez toutefois posséder les deux jeux. Pour qui prendrez-vous : Kassandra ou Eivor?
À partir de plusieurs sources comme Newzoo, Sensor Tower ou ICO, le sitegamesindustry.biznous résume en graphiques, en statistiques et en tableaux le portrait de l’industrie des jeux vidéo des douze derniers mois.
En plus de la valeur du marché mondial, on dresse un aperçu des jeux les plus vendus, les grands gagnants sur les plateformes mobiles et, curieuse terminologie, une comparaison entre les NIP (New IP) et les NR (new releases) utilisés ici dans l’un des tableaux.
Pour démêler le terme new intellectual property ou nouvelle propriété intellectuelle qui fait partie du jargon dans cette industrie, on utilise «IP» pour désigner des franchises de jeux ou simplement des jeux individuels. Un jeu comme Halo serait considéré comme une propriété intellectuelle parce qu’il se diversifie en plusieurs suites et produits dérivés. L’emploi du terme est fréquent dans cette industrie, mais peu approprié pour n’importe quel terminologue ou au sens langagier.
Revenons à notre industrie des jeux et ses faits saillants. On peut télécharger le tableau au format JPEG à partir de ce lien.
180,3 milliards $
C’est la valeur du marché mondial des jeux, en hausse de 1,4 % sur douze mois, qui atteint 180,3 G $US.
Ce sont les jeux mobiles (93,2 G$, +7,3 %) qui emportent la mise, alors que ceux sur PC et consoles – sans doute pénalisées par la pénurie de puces – ont diminué respectivement de 0,8 et de 6,6 %.
Le cercle interne du graphique ne sert ici qu’à détailler les marchés des trois grands groupes du cercle externe.
Parts des jeux sur CD/DVD et par téléchargement
Les téléchargements de jeux ont la faveur des joueurs tant dans les marchés des jeux sur PC que sur consoles. Les utilisateurs sur ordinateur ont pratiquement abandonné les achats de jeux en boîte alors qu’ils sont 22,7 % encore à les utiliser chez les amateurs de consoles.
Nouveau jeux
Par éditeur, le nombre de nouveaux jeux qu’ils ont publié en 2021 et, pour chacun, les nouvelles parutions et les nouveaux jeux étiquetés propriétés intellectuelles.
Nintendo domine, suivi par Electronic Arts et Sony
Les tops des tops du marché mobile
Par téléchargements, les cinq plus grands éditeurs, jeux et pays (en milliards).
Les mêmes cinq, mais en revenus (en milliards de dollars US).
Autres tableaux
Les plus couverts
Selon ICO, voici les jeux et les éditeurs les plus couverts calculés par le nombre d’articles parus, en fonction de leur croissance ou décroissance, sur douze mois.
Les jeux les plus discutés sur Twitter
Les bandes-annonces de jeux sur console et sur PC les plus regardées
Et, pour finir, les recherches les plus demandées sur Google